Suisse
Ignazio Cassis au Conseil fédéral : réaction du Conseil d’Etat VD
Le Tessinois Ignazio Cassis a été élu au Conseil fédéral ce mercredi à Berne par l'Assemblée fédérale. Il succèdera le 1er novembre prochain au ministre démissionnaire Didier Burkhalter.
Le neuchâtelois a prononcé son dernier discours ce mercredi peu avant l'élection de son successeur. "Partir, c'est mourir un peu. Mais c'est aussi vivre autrement", a déclaré à la tribune le conseiller fédéral Didier Burkhalter, lors de ses adieux . Peu avant, les parlementaires ont pris congé de lui, saluant un homme de coeur et d'engagement.
Le conseiller d'Etat vaudois Pascal Broulis a assisté à ce discours depuis la tribune du Palais fédéral. Il nous explique ce qu'il gardera de Didier Burkhalter :
Après le départ de Didier Burkhalter, le vote a véritablement commencé. Deux tours de scrutin ont été nécessaires pour l'élection d'Ignazio Cassis, devant Pierre Maudet. La vaudoise Isabelle Moret arrive en dernière position. Pas de quoi décevoir la présidente du Conseil d'Etat vaudois qui avait fait le déplacement pour marquer son soutien. Nuria Gorrite :
La répartition des départements au sein du nouveau collège est prévue vendredi.
Suisse
Zur Rose cède ses activités suisses à Migros
Le pharmacien en ligne Zur Rose cède à Medbase, une filiale de Migros, ses activités suisses. Tous les collaborateurs sont repris. Environ 360 millions de francs reviendront à Zur Rose, indique vendredi un communiqué.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : awp / ats
Vaud
Pas de cas de grippe aviaire sur sol vaudois
Si la Confédération a prolongé ce jeudi les mesures visant à enrayer la propagation de la grippe aviaire, aucun cas n'a été relevé jusqu'ici dans le canton de Vaud. On fait le point avec le vétérinaire cantonal vaudois.
Les mesures pour enrayer l'évolution de la grippe aviaire étaient entrées en vigueur en novembre dernier. Le virus était alors découvert chez un éleveur de volaille dans le canton de Zurich. Depuis, des restrictions existent, notamment pour empêcher les contacts entre oiseaux sauvages et domestiques.
Le canton de Vaud n'a actuellement recensé aucun cas de grippe aviaire. Il faut cependant rester prudent, selon le vétérinaire cantonal vaudois :
Les mesures sont pourtant appliquées à l'échelle suisse, également dans le canton de Vaud. A l'inverse, aucune restriction n'a été imposée aux consommateurs. Une situation contradictoire ? Non selon le vétérinaire cantonal vaudois, Giovani Peduto
Prudence dans les élevages
Les mesures concernent en fait les élevages, peu importe leur taille, où on souhaite à tout prix éviter une propagation de la maladie.
Ces restrictions fédérales sont désormais définies jusqu'au 15 mars prochain. Comment déterminer ensuite si elles devront rester actives ?
La Confédération rappelle que la consommation de viande de volaille et d'oeufs est sans danger. Elle rappelle cependant que, en cas de découverte d'un cadavre d'oiseau sauvage, il ne faut pas le toucher et en informer la police ou le garde-faune.
Suisse
Le Parlement devrait être consulté avant toute décision sur l'UE
Le Parlement devrait être consulté avant toute avancée sur le dossier européen. Et ce qu'un mandat de négociation soit décidé ou non, estime la commission de politique extérieure du Conseil des Etats.
Contrairement à son homologue du National, elle n'exige pas d'entamer des négociations avec l'Union européenne (UE) le plus rapidement possible. Elle ne veut pas non plus donner d'échéance au gouvernement. "Nous privilégions la minutie à l'effervescence et l'urgence", a rapporté jeudi Pirmin Bischof (Centre/SO), président de la commission sénatoriale, devant les médias.
Il faut avant tout se faire une bonne idée de la situation, estime-t-il. C'est pourquoi la commission a déjà invité des ambassadeurs, les partenaires sociaux et les cantons. Elle entend également prendre langue avec un membre de la Commission européenne.
Préciser la situation géopolitique
Des clarifications sont aussi exigées du Conseil fédéral sur son rapport concernant l'état des relations avec Bruxelles. Ce dernier doit être complété sur quatre points. Les conséquences de l'élaboration ou non d'un mandat, et donc d'un potentiel futur accord ou de son absence, doivent être détaillées.
Prise en sandwich entre les Etats-Unis et la Chine, l'Europe a tendance à développer une politique protectionniste à l'égard du monde, a relevé Primin Bischof. Une telle attitude pourrait affecter la Suisse. "Le rapport doit prendre en compte cette nouvelle situation géopolitique."
Les compétences de la Cour européenne de justice et des tribunaux suisses doivent aussi être précisées dans le rapport. Tout comme les clauses de sauvegarde et les exceptions. Dernier point: la question du statu quo doit être approfondie. Les conséquences de l'absence de mandat et donc d'un accord doivent être étudiées.
"C'est une option réaliste qu'il faut prendre en compte", a pointé Isabelle Chassot (Centre/FR), également membre de la commission. S'il n'y a pas de mandat de négociation durant une certaine période, les relations entre la Suisse et l'Union européenne vont en pâtir, notamment dans le domaine médical. La situation ne sera donc pas exactement la même qu'aujourd'hui. "Elle va se péjorer."
Députés plus exigeants
La commission soeur du National fait quant à elle pression pour qu'un mandat de négociations soit élaboré dans le premier semestre de cette année. C'est la seule manière, selon elle, pour que celles-ci soient achevées avant la fin du mandat de l'actuelle Commission européenne à l'automne 2024.
Les négociations sur l'accord-cadre institutionnel ont été abandonnées unilatéralement par la Suisse en mai 2021, entraînant une période de froid avec Bruxelles. Les principales pierres d'achoppement sont la libre circulation des personnes, les aides d'Etat, la protection des salaires et le règlement des litiges par la Cour européenne de justice.
Plusieurs rounds de discussions exploratoires ont été menés depuis. Selon Berne, les progrès sont "encourageants". Aucun nouveau mandat de négociations n'a toutefois encore été déterminé.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Aspivix obtient un feu vert pour un stabilisateur de cervicales
Le concepteur vaudois de dispositifs médicaux Aspivix a décroché auprès du gendarme sanitaire outre-Atlantique (FDA) une autorisation de commercialisation pour son stabilisateur de cervicales Carevix.
L'instrument employé en chirurgie gynécologique doit permettre d'alléger les souffrances liées à des opérations ou à une insertion de stérilet, assure un communiqué diffusé jeudi. La société est basée à Renens.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
L'inflation va redescendre très vite, selon Philipp Hildebrand
L'inflation va retomber beaucoup plus rapidement que ce que nous pourrions imaginer, estime Philipp Hildebrand. Par ailleurs, il est urgent pour la Suisse de définir une stratégie politique clairement articulée.
Redescendre à un taux d'inflation d'environ 4% dans les principales économies occidentales apparaît aisé, mais la suite des opérations s'annonce plus délicate, expliqué le vice-président du gestionnaire d'actifs américain Blackrock et ancien président de la Banque nationale suisse (BNS)à l'occasion de la conférence Forum Horizon organisée jeudi à Lausanne par Le Temps.
Alors que la reprise post-pandémie se poursuit, la Chine réintègre les circuits d'approvisionnement, mais surtout les resserrements monétaires déploient leurs effets. Enfin, malgré une récession technique en Europe, les prix de l'énergie se résorbent.
Mais l'objectif de redescendre aux alentours de 2% reste un impératif, estime l'ancien banquier central. La question sera donc de décider dans quelle mesure nous sommes prêts à assumer les conséquences de notre politique de stabilisation des prix sur le continent européen, a-t-il résumé.
La Suisse s'en est mieux sortie jusqu'ici que ses voisins en termes relatifs, comme cela a déjà été le cas avec la crise du Covid, constate M. Hildebrand. Il faut cependant appréhender la situation en termes absolus. Car nous vivons dans un monde de blocs où la compétition devient de plus en plus rude, et la Suisse apparaît parfois bien isolée. Miser sur l'ouverture peut en effet sembler risqué dans un environnement agressif.
L'ancien président de la BNS a notamment évoqué la nouvelle loi américaine sur la réduction de l'inflation (Inflation Reduction Act, IRA), qui vise à relocaliser vers les Etats-Unis les chaînes de création de valeur et devrait agir selon lui comme un aimant pour les capitaux du monde entier. Les conséquences pour l'industrie européenne pourraient être lourdes. Dans la finance également, depuis la crise de 2008, une seule banque européenne, BNP Paribas, fait encore le poids sur la scène mondiale, les autres acteurs étant exclusivement américains.
Absence de stratégie clairement articulée
Dans ce contexte, M. Hildebrand déplore que la Suisse ne dispose pas d'une stratégie clairement articulée pour les nouvelles conditions internationales, caractérisées une plus grande agressivité dans l'exercice de la puissance. Plusieurs choix se présentent: se rapprocher davantage de l'Union européenne, revenir à une neutralité telle que nous la connaissions après la Seconde Guerre mondiale ou nouer d'autres alliances. Dans le premier cas, il ne faut pas se faire d'illusions, avertit-il: la Suisse devra accepter un accord-cadre pas très différent du projet rejeté en 2021. Une adhésion lui apparaît cependant exclue.
L'option du retour à la neutralité pure lui semble difficilement praticable, car nous avons déjà pris nos distances avec elle, souligne-t-il. Les idées telles qu'une adhésion à l'Otan ou des accords ponctuels n'ont aucun sens tant qu'ils ne s'inscrivent pas dans une stratégie claire. La société suisse doit donc avancer sur cette question urgente, insiste M. Hildebrand.
S'agissant du Brexit, M. Hildebrand a estimé qu'il s'agissait d'un avertissement sur les conséquences potentielles d'une rupture statégique extrême. Cette décision s'est révélée tragique et a démontré à quel point la prospérité d'une économie pouvait être fragile.
Il convient enfin de ne pas négliger la place financière suisse, disproportionnée par rapport à la taille du pays et qui constitue un atout diplomatique indéniable. Celle-ci compense en grande partie notre petite taille, soulgne-t-il. A ce titre, il importe que Credit Suisse, actuellement en cours de restructuration, puisse retrouver sa place pour soutenir la place financière.
rq/rp
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
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