Suisse
Ignazio Cassis s'entretient de la sécurité mondiale au Japon
Ignazio Cassis a rencontré lundi à Tokyo le premier ministre et le ministre des Affaires étrangères du Japon. La guerre en Ukraine et ses conséquences sécuritaires figuraient notamment au menu des discussions. Des questions bilatérales ont aussi été abordées.
Le président de la Confédération, le premier ministre japonais Fumio Kishida et le ministre des Affaires étrangères Yoshimasa Hayashi ont salué les bonnes relations bilatérales entre les deux pays, fondées sur des valeurs partagées, indique lundi dans un communiqué le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE). Et M. Cassis de citer la démocratie, l'Etat de droit, le multilatéralisme et un ordre mondial fondé sur des règles.
"Nous traversons une époque où ces principes sont de plus en plus souvent remis en question. Il est donc d’autant plus important que nous nous engagions ensemble pour les faire respecter", a déclaré le Tessinois. Ce dernier a rappelé l'action de la Suisse en faveur du renforcement de l'ordre international fondé sur des règles.
C'est dans ce contexte que les discussions politiques ont porté sur la politique de sécurité en Europe et en Asie, compte tenu de l'attaque de la Russie contre l'Ukraine. "La neutralité n'est pas synonyme d'indifférence à l'égard des crimes de guerre présumés ou des violations des normes fondamentales du droit international", a souligné le conseiller fédéral par rapport à la position suisse.
Partenariat à renforcer
Ce voyage présidentiel a également pour but de renforcer le partenariat bilatéral dans les secteurs du commerce, des investissements, de la science, de l'innovation et de la transition numérique, indique le DFAE. Ignazio Cassis approfondira ces aspects mardi lors d'entretiens avec le ministre de la sécurité économique et la ministre de la transformation numérique.
Un mémorandum de coopération sera par ailleurs signé au cours de la visite présidentielle. Il portera sur des projets de recherche conjoints entre la Société japonaise pour la promotion de la science et le Fonds national suisse.
Hors métaux précieux, le Japon est le deuxième partenaire commercial de la Suisse en Asie. Le volume des échanges s'élève à quelque douze milliards de francs par an. Un accord de libre-échange, qu'Ignazio Cassis souhaiterait moderniser, unit les deux pays depuis 2009. Les deux Etats sont par ailleurs candidats au Conseil de sécurité de l’ONU pour la période 2023-2024.
Un voyage en trois étapes
Mardi, le président de la Confédération participera à Tokyo à un événement organisé pour les 40 ans de la Chambre suisse de commerce et d'industrie au Japon (SCCIJ). La délégation suisse fera ensuite halte à Osaka, où elle assistera au lancement de la construction du nouveau consulat suisse, qui servira également de site Swissnex.
Au programme figureront également un échange avec les organisateurs de l'exposition universelle Osaka 2025, la visite du superordinateur Fugaku et une rencontre avec la communauté suisse de la région du Kansai. Jeudi, M. Cassis prononcera un discours à l'Université de Kyoto sur les relations entre science et innovation d'une part et diplomatie d'autre part.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Le Conseil des Etats veut lutter contre les appels indésirables
Malgré une révision de la loi en 2019, les appels indésirables restent fréquents et toujours aussi irritants. Le Conseil des Etats a donc accepté mardi un postulat demandant des mesures plus efficaces. Dans sa réponse, le Conseil fédéral a annoncé un projet pour 2025.
Le flux d’appels publicitaires garde des proportions inquiétantes, constate Marianne Maret (Centre/VS), à l'origine de cette demande. Les filtres proposés par les opérateurs ne sont pas activés par défaut et les démarcheurs rivalisent d’ingéniosité pour contourner cette protection.
Ainsi, de nombreux call centers agissent de manière illicite pour vendre services et produits, alors que les arnaques téléphoniques bénéficient des avancées des technologies de l’information et de la communication pour être de plus en plus ciblées.
Pour éviter d’être poursuivis pénalement, ces centres opèrent depuis l’étranger et changent fréquemment de numéro de téléphone. Peu de poursuites aboutissent donc à un jugement en Suisse.
Son postulat, largement co-signé par des élus tous partis confondus, demande au gouvernement d'agir. Le rapport devra évaluer l'efficacité des outils mis en place et proposer des solutions adaptées aux évolutions technologiques récentes.
Le chef du Département fédéral des télécoms (DETEC), Albert Rösti, a admis que les problèmes subsistaient. Ces questions seront traitées dans le cadre de la prochaine révision de la loi sur les télécommunications. Un projet sera mis en consultation d'ici fin 2025.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
L'industrie horlogère suisse réclame un franc moins fort
L'industrie horlogère suisse, qui fait face à un ralentissement de la demande pesant sur les entreprises du secteur, appelle les autorités à soutenir les exportations. Elle réclame notamment d'agir sur le franc.
"L'industrie horlogère suisse traverse actuellement une situation délicate, marquée par une évolution très contrastée depuis le début de l'année", selon le communiqué conjoint de la Fédération de l'industrie horlogère suisse (FH) et la Convention patronale de l'industrie horlogère suisse (CP) publié mardi.
"Le ralentissement de la demande et la baisse des exportations ont créé un contexte difficile pour les entreprises, en particulier pour les sous-traitants et celles opérant dans l'entrée et le milieu de gamme", ont souligné les deux organisations.
De janvier à juillet, les envois de garde-temps ont reculé de 2,4% par rapport à la même période de l'an passé à 15,15 milliards de francs.
Recours au chômage partiel
Ces entreprises "voient leur compétitivité affaiblie par la vigueur persistante du franc suisse", tandis que "la situation s'aggrave davantage en période de grande volatilité des taux de change". La FH et la CP s'alarment des "conséquences" pour le tissu économique local, composé de près de 700 entreprises employant 65'000 personnes. "Nombre d'entre elles ont déjà dû recourir au chômage partiel, prolonger les fermetures estivales et procéder à des licenciements", assurent-elles.
A cela s'ajoute une visibilité quasi-nulle, sans perspective d'amélioration à court terme, poursuit le document. "Les prévisions négatives pour fin 2024 pourraient s'avérer très problématiques pour certains acteurs du secteur."
La faîtière et le patronat réclament "l'amélioration des conditions cadres et saluent les avancées récentes en matière de libre-échange", tout en exigeant "la réduction des charges administrative", assurant que "le soutien à l'industrie d'exportation permettra parallèlement aux collectivités publiques de maintenir leurs recettes fiscales."
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Suisse
Clariant cède un bien immobilier en Allemagne pour réduire sa dette
Le chimiste de spécialités Clariant a signé un accord afin de se séparer de son parc industriel de Fechenheim, situé à Francfort-sur-le-Main, pour 95 millions d'euros (soit 89 millions de francs) en espèces.
Le groupe de Muttenz s'attend à un gain comptable d'environ 70 millions de francs, comptabilisé comme élément exceptionnel dans l'excédent brut d'exploitation (Ebitda) de la société à la clôture des comptes, selon le communiqué paru mardi.
Clariant a l'intention d'utiliser ces fonds pour réduire sa dette et renforcer son bilan.
Le chimiste n'a pas d'activité opérationnelle sur le site, qui compte 428'000 mètres carrés et a été cédé au francfortois Lugman Group, spécialisé dans l'immobilier.
La transaction devrait être finalisée courant 2025.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Suisse
La Confédération sera plus impliquée dans les projets du CERN
La Confédération aura son mot à dire dans les projets de construction du CERN, notamment sur le futur collisionneur. Après le Conseil des Etats, le National a tacitement validé le plan sectoriel du Conseil fédéral.
Le projet vise à impliquer la Confédération dans l'approbation des plans des constructions et installations du CERN qui concernent un développement territorial ou présentent une importance stratégique. Il prévoit un partage des compétences entre le canton de Genève et la Confédération.
L'importance internationale du CERN n'est plus à prouver, celui-ci étant le plus grand centre de recherche fondamentale en physique dans le monde, a déclaré Fabien Fivaz (Vert-e-s/NE) pour la commission. Ce projet va permettre à notre pays d'assumer totalement son rôle d'Etat hôte d'une des institutions les plus prestigieuses dans le monde, a ajouté le ministre de la recherche Guy Parmelin.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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