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Coronavirus

La barre des 12'000 cas franchie en Suisse, "effort à poursuivre"

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Image d'illustration (KEYSTONE/Georgios Kefalas)
L'épidémie de Covid-19 continue sa progression en Suisse. L'OFSP a annoncé vendredi 1390 nouveaux cas, portant le total à 12’161. La vague se poursuit "avec une certaine force", a reconnu Alain Berset, qui a appelé la population à poursuivre ses efforts.

"Nous sommes confiants et heureux de l'adhésion" de la population aux recommandations, mais il "s'agira de tenir la distance", a averti le ministre de la santé lors d'une conférence de presse à Berne. Sur la base des données actuelles, il n'est pas encore possible de prédire le moment de l'inversion de tendance.

Alain Berset a jugé que les mesures édictées par le gouvernement étaient comprises et largement respectées, relevant qu'il y avait "relativement peu d'infractions" sanctionnées par la police.

Onze jours après le passage en "situation extraordinaire", le conseiller fédéral a estimé qu'il était encore trop tôt pour faire un bilan. Le gouvernement compte cependant sur l'adhésion et la responsabilité de chacune et chacun, afin de contenir l'épidémie au maximum et d'éviter de submerger le système de santé.

La discipline sera particulièrement de mise à l'approche des beaux jours. Alain Berset a surtout exhorté les propriétaires de résidences secondaires au Tessin de renoncer à s'y rendre à l'occasion du week-end de Pâques, rappelant la situation très difficile vécue par le canton face au coronavirus. "Nous nous attendons à ce qu'il n'y ait pas de bouchons au Gothard cette année", a lancé le ministre.

Nombre de tests en hausse

Lors de son point de la situation quotidien, l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) a relevé que 97'012 tests ont été réalisés depuis le début de l'épidémie en Suisse. Parmi eux, 12% étaient positifs, un taux qui s'est révélé stable ces derniers jours.

Alain Berset a souligné que le rythme des tests était en hausse, soit désormais 6000 à 8000 chaque jour. La Suisse a désormais réalisé 11'500 tests par million d'habitants. "Nous testons beaucoup", a-t-il affirmé.

L'OFSP annonce un bilan de 197 personnes décédées des suites de la maladie. Un décompte effectué par Keystone-ATS sur la base des indications des cantons s'établit à au moins 206.

Hommes plus en danger

Le Covid-19 est davantage fatal à la population masculine. 61% des personnes décédées sont des hommes. Chez les adultes, les hommes à partir de 60 ans sont davantage touchés que les femmes, alors que ces dernières le sont davantage en dessous de 50 ans. L'âge médian des malades se situe à 52 ans (50% sont plus jeunes, 50% plus âgés).

Si la maladie est potentiellement dangereuse également pour les plus jeunes, la moitié des personnes qui n'ont pas survécu étaient âgées de plus de 83 ans.

Suisse romande plus touchée

Les cantons du Tessin (473,8 cas par 100'000 habitants), de Vaud (334,2) et de Bâle-Ville (309,6) restent les plus touchés par l'épidémie. Genève enregistre 250,5 cas par 100'000 habitants. Le Valais 211,9, Le Jura 134,8, Neuchâtel 130,6 et Fribourg 102,3. L'incidence, qui est plus forte en Suisse romande qu'en Suisse alémanique, tombe par exemple à 63,5 dans le canton de Berne.

Neuf nouveaux décès ont été annoncés vendredi par les autorités tessinoises, portant le bilan dans le canton à 76. Les nouveaux cas sont au nombre de 287, pour un total de 1688 cas positifs au Covid-19 depuis le 25 février dernier au sud des Alpes.

Pas moins de 386 personnes sont actuellement hospitalisées des suites de la maladie dans les établissements cantonaux, dont 61 se trouvent aux soins intensifs.

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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Le "contact-tracing" n’a eu qu’une efficacité relative

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Le suivi des contacts mis en place pendant la pandémie de coronavirus n'a eu qu'une efficacité relative (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Environ 40% des personnes infectées par le coronavirus ont été identifiées par le biais du suivi des contacts, selon une étude genevoise. Ces résultats suggèrent que le "contact-tracing" à lui seul ne suffit pas à stopper la propagation du coronavirus.

De surcroît, la proportion de personnes infectées identifiées de cette manière a fluctué selon le variant en cause, le type de logement habité, et la richesse du quartier.

En cas d'épidémie, le suivi des contacts doit donc être complété par une multitude d'autres mesures qui tiennent compte des caractéristiques spécifiques de chaque maladie, ont indiqué mercredi l'Université et les Hôpitaux universitaires de Genève (UNIGE/HUG) dans un communiqué.

Pour évaluer l'efficacité du traçage des contacts, une équipe dirigée par Delphine Courvoisier a analysé les données de plus de 140'000 cas de coronavirus recensés dans le canton de Genève entre juin 2020 et mars 2022. Ces résultats sont publiés dans la revue Eurosurveillance.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Des chercheurs trouvent des traces de Covid long dans le sang

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Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". (© KEYSTONE/DPA/MARCUS BRANDT)

Une équipe de chercheurs zurichois a identifié une spécificité dans les protéines sanguines des personnes atteintes de Covid long. Elle pourrait servir à mieux diagnostiquer le problème et peut-être aussi à le traiter de manière plus ciblée.

Les chercheurs de l'université et de l'hôpital de Zurich ont analysé plus de 6500 protéines dans le sérum sanguin de 113 personnes infectées par le Covid-19 et de 39 personnes en bonne santé, indique l'étude publiée jeudi dans la revue "Science". Chez les personnes infectées, dont 40 ont développé un Covid long, ils ont réexaminé le schéma sanguin après 6 et 12 mois.

Dans le sérum des personnes atteintes de Covid long, ils ont constaté une modification des protéines liées au système dit "du complément", qui fait partie du système immunitaire. Ce système, qui lutte contre les infections, ne revient pas comme il le devrait à l'état de repos après l'infection chez les cas de Covid long, a expliqué Onur Boyman, responsable de l'étude, à Keystone-ATS. Il provoque ainsi des dommages cellulaires.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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