Rejoignez-nous

Économie

La BNS est moins intervenue pour défendre le franc en 2021

Publié

,

le

La Banque nationale suisse (BNS) a poursuivi l'année dernière ses efforts pour contrer l'appréciation du franc par rapport aux autres monnaies, mais en intervenant nettement moins qu'en 2020. (archives) (© KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

La Banque nationale suisse (BNS) a poursuivi l'année dernière ses efforts pour contrer l'appréciation du franc par rapport aux autres monnaies, mais en intervenant nettement moins qu'en 2020.

En 2021, l'institut d'émission helvétique a acquis des devises étrangères pour un total de 21,1 milliards de francs "afin de contrer les pressions à la hausse sur le franc et de contribuer ainsi au maintien de conditions monétaires appropriées", a-t-il indiqué mardi dans son rapport de gestion annuel.

C'est nettement moins que les 110 milliards dépensés en 2020, année où la pandémie de coronavirus avait frappé de plein fouet l'économie mondiale. La devise helvétique joue traditionnellement une fonction de valeur refuge et a été plébiscitée à ce titre pendant la pandémie de coronavirus.

Un franc trop cher par rapport aux principales monnaies d'échanges commerciaux, principalement l'euro et le dollar, nuit aux exportateurs suisses dont les prix augmentent avec l'appréciation de la devise helvétique.

Sous la parité

L'année dernière, la devise nationale s'était relâchée jusqu'à 1,11 franc pour un euro début mars, mais s'est depuis continuellement appréciée face à la monnaie unique européenne. Avec l'éclatement de la guerre en Ukraine, la paire de devises est passée sous la parité avec l'euro début mars avant de se relâcher quelque peu.

Les interventions sur le marché des devises ont continué à peser sur le bilan de la BNS, qui a atteint 1057 milliards de francs fin 2021, contre 999 milliards un an plus tôt. "Les gains de cours, les revenus des placements et les achats de devises sont les principales causes de cette augmentation", a expliqué la banque centrale helvétique.

Mais selon cette dernière, "l'expansion du bilan ces dernières années a provoqué une accentuation des risques de pertes en termes absolus". La BNS dispose cependant "d'un bilan solide et de fonds propres suffisants pour pouvoir absorber des pertes éventuelles même importantes", a-t-elle ajouté.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Économie

La santé de l'économie suisse suspendue au rebond de la zone euro

Publié

le

La Banque nationale suisse (BNS) devrait procéder à deux abaissements de taux cette année, selon les analystes d'UBS (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

La croissance du produit intérieur brut (PIB) suisse devrait être pénalisée par la faible conjoncture dans la zone euro cette année. En revanche, l'inflation devrait rester dans la cible de 0% à 2% de la Banque nationale suisse, anticipent les économistes d'UBS.

La croissance du PIB devrait atteindre 1,3% cette année, puis 1,5% en 2025, les experts de la banque aux trois clés pariant sur une amélioration de la conjoncture européenne qui devrait soutenir l'industrie helvétique.

"L'inflation suisse a nettement diminué au cours des 12 derniers mois, car les prix des aliments et de l'énergie se sont stabilisés et il y a eu peu d'effets de second tour", souligne mardi le rapport. Ces effets, soit des hausses de salaires entraînant à nouveau des augmentations de prix, ne sont pas prévues de manière marquée pour les prochains trimestres. Les spécialistes d'UBS anticipent ainsi une inflation de 1,2% en 2024, puis de 1% en 2025.

Deux baisses de taux de la BNS

UBS prévoit que la Banque nationale suisse (BNS) abaissera son taux directeur de 25 points de base en juin comme en septembre, pour le porter à 1,00%, contre 1,50% actuellement. Cette prévision "suppose que l'inflation restera confortablement dans la fourchette cible et que la croissance économique devrait rester en dessous de la tendance".

Cependant, deux éléments pourraient jouer les trouble-fêtes. L'inflation a été supérieure aux attentes à 1,4% en glissement annuel en avril et au-dessus du niveau de mars de 1,0%. Une autre surprise à la hausse en mai pourrait inciter la BNS à maintenir son taux directeur inchangé lors de sa réunion de juin et retarder la prochaine baisse des taux à septembre.

De plus, si l'inflation dans la zone euro et aux États-Unis ne ralentit pas suffisamment, les banques centrales concernées pourraient reporter leurs premières baisses de taux. Comme le franc se déprécierait probablement davantage par rapport à l'euro et au dollar, la BNS pourrait également décider d'attendre jusqu'en septembre pour son desserrement.

Comme les attentes du marché reflètent déjà deux baisses de taux d'intérêt par la gardienne du franc, le potentiel d'une baisse des rendements est limité. Les experts estiment que les taux des obligations gouvernementales suisses à 10 ans évolueront latéralement autour du niveau actuel de 0,7% dans les mois à venir.

Par ailleurs, la consommation suisse reste soutenue par un marché du travail solide. Bien que celui-ci ait récemment perdu un élan significatif, le chômage reste à un niveau très bas dans le pays. Le taux de chômage est attendu à 2,3% cette année, puis à 2,4% en 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Économie

Allemagne: l'inflation stable à 2,2% en avril, sur un an

Publié

le

L'inflation se stabilise en Allemagne, à la faveur notamment des prix de l'alimentation et de l'énergie (archives). (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

L'inflation en Allemagne s'est bien stabilisée en avril à 2,2% sur un an, freinée depuis le début d'année par les prix de l'énergie et des produits alimentaires, selon des chiffres définitifs publiés mardi.

L'indice des prix à la consommation, qui avait baissé de 0,3 point de pourcentage en mars par rapport à février, n'a pas bougé entre mars et avril, a indiqué dans un communiqué l'institut fédéral de statistique Destatis, confirmant des chiffres provisoires. "Le taux d'inflation est inférieur à 3% depuis le début de l'année", grâce à la modération des "prix de l'énergie et des produits alimentaires en particulier", a commenté Ruth Brand, présidente de Destatis, dans un communiqué.

Cependant, le taux d'inflation dit sous-jacent, mesuré hors variation des prix de l'alimentation et de l'énergie, demeure "supérieur à l'inflation globale depuis le début de l'année", fait-elle remarquer. La hausse des prix des services notamment a représenté 3,4% sur un an, même si un recul de 24% sur un an a été enregistré pour les billets de trains et de bus, grâce au ticket mensuel à 49 euros valable dans tout le pays, mis en place l'été dernier.

Sur un mois, l'inflation atteint 0,5%, contre 0,4% en mars. La raison repose notamment sur la fin de la réduction de la TVA (de 19% à 7%) dans les prix d'énergie. Sur un an, les prix d'énergie baissent de 1,2%, moins vite qu'en mars (-2,7%). Servant de référence à la Banque centrale européenne, l'indice global des prix harmonisé a légèrement augmenté en avril, à 2,4% sur un an, mais reste proche de l'objectif à terme de 2%.

A moins d'une résurgence surprise de l'inflation en mai, les conditions seront réunies pour une baisse des taux lors de la prochaine réunion de l'institut monétaire en juin, selon la position de la BCE affichée en avril et reprise depuis par ses principaux dirigeants.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

Économie

Smile lance une assurance pour chiens en Espagne

Publié

le

De nouvelles règles ont été imposées aux propriétaires de chiens en Espagne en septembre dernier avec notamment une assurance responsabilité civile obligatoire (archives). (© KEYSTONE/DPA/SEBASTIAN GOLLNOW)

Smile, filiale d'Helvetia, va lancer une assurance responsabilité civile pour chiens en Espagne. Celle-ci couvrira les dommages corporels et matériels causés à des tiers ainsi que les frais de justice qui en découlent, jusqu'à un montant assuré de 400'000 euros.

Cette nouvelle prestation, nommée smile.dog, a été développée suite à l'approbation en septembre dernier de la loi pour le bien-être animal dans la péninsule ibérique, qui oblige les propriétaires de chiens en Espagne à souscrire une assurance responsabilité civile pour leurs compagnons à quatre pattes, fait savoir Helvetia dans un communiqué mardi.

Un règlement sur l'application de cette loi doit entrer en vigueur dans les prochains mois.

L'assurance sera disponible "pour toutes les races de chiens et pourra être souscrite avec une couverture uniquement pour l'Espagne ou pour toute l'Europe", précise le groupe.

Fin 2023, Smile avait lancé une première assurance responsabilité civile en Espagne, destinée aux scooters, vélos et autres véhicules électriques.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

Continuer la lecture

Économie

Début du procès de l'ex-patron du fonds Archegos

Publié

le

Le fondateur d'Archegos Capital Management, Bill Hwang (archives). (© KEYSTONE/AP/Stefan Jeremiah)

Les débats se sont ouverts lundi au procès de l'ancien patron du fonds d'investissement américain Archegos Capital Management, Bill Hwang. Ce dernier est accusé de manipulation de cours et de fraude, qui ont coûté des milliards de dollars à plusieurs banques.

En pleine pandémie de Covid-19, ce financier américain d'origine sud-coréenne avait accumulé, en quelques mois, des positions massives, et dissimulées pour l'essentiel, dans quelques sociétés. A son pic, en mars 2021, Archegos était exposé à hauteur de 160 milliards de dollars par le biais de produits dérivés, qui lui permettaient d'influer, par exemple, sur plus de 50% des actions en circulation du groupe de médias ViacomCBS, devenu depuis Paramount Global.

Grâce à ces produits dérivés, des "swaps", et à des emprunts, la société de Bill Hwang avait démultiplié sa force de frappe, mais aussi les risques encourus. Son objectif était de faire grimper le cours des quelques sociétés dans lesquelles Archegos avait investi, au point de quasiment quadrupler la valorisation de ViacomCBS en un peu plus de quatre mois.

Parmi les cibles de Bill Hwang, personnage affable et pince-sans-rire à la chevelure toujours plaquée en arrière, figuraient également Discovery, devenu depuis Warner Bros Discovery, et les sociétés chinoises Baidu et Tencent. Dans le même temps, le quinquagénaire et trois de ses cadres ont masqué, selon l'accusation, la taille de leurs positions aux établissements qui leur vendaient ces "swaps" ou lui prêtaient de l'argent.

A l'audience à New-York, son avocat, Barry Berke, a nié le fait que son client ait trompé des banques, selon des médias. Il a prédit qu'il présenterait suffisamment d'éléments pour disculper le financier. Considéré juridiquement comme un "family office", une structure familiale qui ne gère que ses propres fonds et pas ceux de clients, Archegos était exempté de certaines obligations d'information publique et de contrôle des régulateurs.

Credit Suisse touché

Archegos n'était qu'un "château de cartes", a affirmé, lundi, la substitut du procureur, Alexandra Rothman, dans son propos liminaire, selon plusieurs médias américains. Le fragile édifice s'est effondré lorsque ViacomCBS a annoncé, le 21 mars 2021, une augmentation de capital, qui a déclenché un mouvement brutal de ventes des titres à Wall Street.

Cette inflexion a provoqué un effet domino, qui a fait fondre à vitesse accélérée la trésorerie d'Archegos et plonger le cours des titres que détenait le fonds d'investissement. Au lieu de chercher à limiter les dégâts, les dirigeants du fonds ont injecté leurs derniers dollars pour tenter de faire remonter les prix des actions, en vain.

Environ 100 milliards de dollars de capitalisation boursière se sont ainsi envolés, lésant les autres actionnaires de ces entreprises et les établissements qui avaient fait affaire avec Archegos, principalement des banques. La plus touchée a été Credit Suisse, qui a perdu quelque 5,5 milliards de dollars. Au total, l'ardoise se monte à environ 10 milliards pour les banques prises dans ce tourbillon.

Durant la même période, Credit Suisse a dû faire face à une autre défaillance, celle de la société de financement Greensill Capital, dans laquelle ses clients avaient investi environ dix milliards de dollars. Ces deux événements ont encore un peu plus fragilisé Credit Suisse, qui a frôlé la faillite en mars 2023 avant d'être repris par son concurrent suisse UBS, lui-même affecté par le scandale Archegos, de même que, notamment, le japonais Nomura et l'américain Morgan Stanley.

Interpellé en avril 2022, l'ancien patron d'Archegos, de son vrai nom Sung Kook Hwang, fait face à onze chefs d'accusation, principalement liés à de la fraude et de la manipulation de marché. Il est passible de 220 années de prison. Désormais âgé de 60 ans, Bill Hwang est jugé devant un tribunal fédéral de Manhattan aux côtés de l'ancien directeur financier d'Archegos, Patrick Halligan.

Deux anciens cadres d'Archegos, Scott Becker et William Tomita, ont plaidé coupable et devraient témoigner lors du procès, prévu pour durer jusqu'à huit semaines. Selon plusieurs médias américains, les avocats de Bill Hwang entendent charger les banques, affirmant qu'elles ont traité avec Archegos en connaissance de cause.

En 2012, Bill Hwang avait déjà été mis en cause par la justice américaine, et son fonds d'investissement Tiger Asia avait dû plaider coupable de délit d'initié. Le financier avait échappé à une inculpation aux Etats-Unis mais accepté de verser 44 millions de dollars au régulateur américain des marchés, la SEC. Il avait, par ailleurs, été condamné par un tribunal de Hong Kong à une interdiction de vendre ou acheter des actions durant quatre ans.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Gémeaux

Dans le domaine du travail, une modification majeure est en vue. Malgré les défis, votre persévérance est en train de payer.

Les Sujets à la Une

X