Rejoignez-nous

Suisse

La chute des passagers dans les aéroports suisses se poursuit

Publié

,

le

Selon les aéroports, celui de Genève a subi le plus fort tassement (-89% à 410'238 voyageurs), devant ceux de Zurich (-86,1% à 701'941) et Bâle-Mulhouse (-80,3% à 251'844) (Archives © KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La chute des passagers dans les aéroports suisses s'est accélérée au premier trimestre 2021.

Au total, sur les trois premiers mois de l'année, seuls 1,4 million de passagers décollant et atterrissant (tant locaux qu'en transfert) ont été enregistrés, contre 10,1 millions un an auparavant, indique jeudi l'Office fédéral de la statistique (OFS) en se basant sur les chiffres de l'Office fédéral de l'aviation civile (OFAC). Selon les aéroports, celui de Genève a subi le plus fort tassement (-89% à 410'238 voyageurs), devant ceux de Zurich (-86,1% à 701'941) et Bâle-Mulhouse (-80,3% à 251'844).

La chute n'a pas non plus épargné les aérodromes régionaux, lesquels ont accueillis 449 passagers, soit 96,7% de moins qu'entre janvier et fin mars 2020.

A titre de comparaison, bien avant l'éclatement de la pandémie de coronavirus, le nombre de voyageurs s'était établi à 12,96 millions au 1er trimestre 2019, en hausse de 3% sur un an. L'an dernier, la chute - de 62% en mars, après des hausses en janvier et février - s'était accélérée avec la mise en oeuvre des premières restrictions en vue de limiter la propagation du Covid-19.

En avril, mai et juin 2020, le nombre de passagers s'était effondré de respectivement 99,4%, 98,8% et 94,6%. Sur l'ensemble de l'année 2020, les aéroports suisses ont accueilli 16,5 millions de voyageurs arrivant ou partant, soit 42 millions ou 72% de moins qu'en 2019.

Continuer la lecture
Cliquez pour commenter

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Suisse

L'AIEP admet des plaintes contre la RTS

Publié

le

Les deux publications de la RTS ont violé le devoir de diligence journalistique, estime l'AIEP (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Deux publications de la RTS sur les conditions de travail à Radio Cité ont violé le principe de présentation fidèle des événements. C'est ce qu'a jugé jeudi l'Autorité indépendante d’examen des plaintes en matière de radio-télévision (AIEP).

Dans un reportage radio et un article en ligne daté du 31 mai 2022, la RTS évoquait notamment de graves reproches formulés par des collaborateurs de la radio genevoise concernant leurs conditions de travail, ayant mené à des enquêtes de l'office cantonal de l'inspection du travail et de l'Office fédéral de la communication.

La question centrale était de savoir si la radio - respectivement la directrice de la station - avaient été confrontées à tous les reproches et si leur point de vue avait été reflété de manière adéquate. Après un débat controversé, une majorité de la commission a estimé que ce n'était pas le cas.

La rédaction a ainsi violé son devoir de diligence journalistique, estime l'AIEP. Cela a empêché les lecteurs et auditeurs de se forger leur propre opinion sur les reproches formulés.

Plaintes contre la SRF rejetées

L'autorité fédérale a en revanche rejeté deux plaintes contre la SRF. La première concernait un reportage critique sur la promotion d'une offre de l'opérateur Sunrise, dans le cadre du magazine des consommateurs "Kassensturz".

L'entreprise a déposé une plainte contre le reportage, en faisant valoir que des informations essentielles sur l'offre n'avaient pas été mentionnées. L'AIEP a cependant conclu à une petite majorité qu'il n'était pas nécessaire de fournir davantage d'informations afin de garantir la libre formation de l'opinion du public. Le point de vue de Sunrise a été exprimé de manière appropriée.

Une deuxième plainte populaire visait les informations sur le trafic de la SRF, critiquées pour porter presque exclusivement sur le transport routier et en particulier sur les informations sur les embouteillages. Selon les plaignants cela constituerait un déséquilibre dans la couverture médiatique des transports et discriminerait le public sensible à l'environnement et au climat.

L'AIEP a toutefois conclu qu'il n'y avait ni violation du principe de pluralité ni discrimination. Ses membres ont souligné le format particulier des informations routières, qui constituent un service souvent utilisé des automobilistes. Malgré la diffusion régulière de ces émissions, il n'y avait aucune unilatéralité dans la couverture du trafic.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Vaud

Facture sociale: le Conseil d'Etat et les faîtières de communes concluent un accord

Publié

le

Canton et communes ont signé un accord qualifié d'historique jeudi après-midi au Château cantonal. (©KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Longtemps conflictuelles, les relations canton-communes semblent sur le point de s'apaiser en terre vaudoise. Le Conseil d'Etat et les deux faîtières de communes ont signé à Lausanne un accord jugé "historique" qui englobe péréquation, factures sociale et policière.

"C'est un moment emblématique, une étape très importante", a déclaré jeudi devant la presse Christelle Luisier. La conseillère d'Etat en charge des institutions a rappelé que le système péréquatif actuel était "à bout de souffle", critiqué de toutes parts.

La nouvelle solution imaginée par le Conseil d'Etat, l'Union des communes vaudoises (UCV) et l'Association de communes vaudoises (AdCV) vise à atténuer "les disparités de capacité financière entre communes". Elle englobe notamment "une dotation minimale" pour soutenir celles qui ont le moins de rentrées fiscales.

Le système sera aussi désormais basé sur des "critères standardisés", comme la surface des communes, leur topographie ou encore le nombre d'élèves à charge, a affirmée Mme Luisier.

Compromis "supportable"

L'accord signé jeudi porte sur une autre source récurrente de grogne, la participation à la cohésion sociale entre canton et communes (facture sociale). Par rapport au précédent arrangement, conclu en 2020 avec l'UCV mais sans l'AdCV, l'Etat passera davantage à la caisse.

Le canton va d'abord accélérer le rééquilibrage en faveur des communes, à hauteur de 160 millions de francs dès 2025 (150 millions dès 2028 selon l'ancien accord). De plus, il s'est engagé à financer une part plus importante de l'augmentation de ces dépenses sociales: il prendra en charge 83% de ces hausses dès 2026, contre 66% jusqu'ici. Christelle Luisier, présidente du gouvernement.

Christelle LuisierPrésidente du gouvernement vaudois et ministre chargée des institutions

Cette solution doit servir de contre-projet à l'initiative SOS Communes, qui demande que l'Etat finance l'entier de la facture sociale (moyennant une bascule d'impôt). "Nous avons trouvé un compromis qui est supportable pour le canton, contrairement à ce que propose SOS Communes", a dit Mme Luisier.

Pour le troisième volet de l'accord, à savoir la facture policière, la répartition entre communes a également été repensée. Le montant sera désormais financé à raison de 35% par l'ensemble des communes et de 65% par les communes qui délèguent leurs missions générales à la police cantonale. Cette facture s'est montée à 71 millions de francs en 2022 et continuera à être augmentée de 1,5% chaque année.

Qu'est-ce que toutes ces adaptations vont changer pour les communes? Impossible pour l'heure de savoir, le Canton n'ayant dévoilé aucune simulation. La présidente du Conseil d'Etat, Christelle Luisier, affirme toutefois que la majorité des communes seront gagnantes. Le syndic de Lausanne, Grégoire Junod, nous éclaire sur l'impact pour la Ville de Lausanne.

Grégoire JunodSyndic de Lausanne et vice-président de l'Union des communes vaudoises

Faîtières satisfaites

Bien que très technique, cet accord "global" n'en reste pas moins primordial dans le Canton de Vaud, où la vie politique a souvent été envenimée ces dernières années par les tensions entre l'Etat et les communes. Egalement présents jeudi devant la presse, les représentants de l'UCV et de l'AdCV ont dit "leur satisfaction".

Pour Michel Buttin, président de l'AdCV, "plusieurs demandes historiques" de son association ont été prises en compte. Il s'est notamment réjoui que les factures sociale et policière soient désormais réparties en fonction de la population des communes, et non plus selon leur capacité financière. C'est avec le sourire que Michel Buttin a ratifié l'accord.

Michel ButtinPrésident de l'Association de communes vaudoises

Chantal Weidmann Yenny, présidente de l'UCV, a également salué "un bon accord", notamment sur le fait qu'il se montre "plus ambitieux" pour réduire la part des communes dans la facture sociale.

Au Grand Conseil cet automne

Concernant la suite du calendrier, le projet de nouvelle péréquation va être présenté aux différentes autorités communales dès le mois de mai. Celles-ci devront ensuite se prononcer lors des assemblées générales extraordinaires de l'UCV (27 juin) et de l'AdCV (courant mai).

Le Grand Conseil s'attaquera ensuite à cet accord au cours de l'automne. Il devra notamment l'évaluer en tant que contre-projet face à l'initiative SOS Communes.

Coprésident de cette initiative, le député Pierre-André Romanens a indiqué jeudi, en marge de la conférence de presse, qu'il était trop tôt pour se prononcer sur un éventuel retrait de l'initiative.

Pierre-André RomanensCo-président du comité d'initiative et député vaudois

Une décision sur un maintien ou un retrait de l'initiative devrait être prise en septembre, a-t-il dit. Une éventuelle votation populaire (contre-projet vs SOS Communes) pourrait se tenir durant le premier semestre 2024. Ce calendrier devrait permettre l'entrée en vigueur des dispositions finalement retenues le 1er janvier 2025.

Isabelle Bertolini avec Keystone-ATS

Continuer la lecture

Lausanne

Vaud veut réaménager l'aide de transit de Rennaz

Publié

le

Les gens du voyage manquent de places pour le stationnement de leurs caravanes en Suisse romande (Image prétexte). (© KEYSTONE/DOMINIC STEINMANN)

Le Conseil d'Etat vaudois veut réaménager l'aire de transit de Rennaz dédiée aux gens du voyage. Il sollicite également du Grand Conseil un crédit d'ouvrage pour transformer et agrandir le centre d'entretien des routes et la gendarmerie mobile, installés sur le même site. Le démarrage des travaux est prévu à l'automne 2023.

Construits en 1970, les bâtiments du centre de Rennaz sont devenus vétustes, trop petits et inadaptés aux normes actuelles. L'aire de transit, pour sa part, ne dispose pas d’installations sanitaires, électriques, d’évacuation des eaux ni d’espace pour les déchets.

Le Conseil d'Etat transmet au Grand Conseil une double demande de crédit pour ces projets interdépendants. Le premier montant de 2,2 millions concerne l'aire de transit. Celle-ci reçoit, de mars à novembre, entre 40 et 50 caravanes de gens du voyage, qui peinent souvent à trouver des places de stationnement en Suisse romande.

Gens du voyage français

Lors de la période la plus fréquentée, entre 200 et 250 personnes séjournent sur le site. Les gens du voyage sont constitués de diverses communautés qui ont une culture et des comportements très différents et qui ne se mélangent pas, relève le canton. Alors que les Yéniches sont de nationalité suisse, les communautés qui séjournent à Rennaz sont principalement de nationalité française.

Actuellement, le seul équipement consiste en trois robinets d'eau froide. Pour satisfaire leurs besoins naturels, les gens du voyage utilisent tantôt les installations sanitaires des commerces situés dans la zone industrielle de Villeneuve, tantôt des zones de verdure près des routes, ce qui suscite des tensions avec le voisinage.

Ne peut pas perdurer

En raison de l'absence de grilles d'écoulement, les eaux ménagères se déversent à même le sol et s'infiltrent dans le terrain. "La situation actuelle ne peut pas perdurer", écrit le Conseil d'Etat.

Il est dès lors prévu: d'aménager une surface asphaltée avec marquage de 40 places de caravanes, plus 40 places pour véhicules légers à l'entrée de l'aire de transit; de créer un bloc sanitaire de six WC et de poser des potelets équipés de robinets et de prises électriques; d'installer un dispositif de récolte des eaux usées ainsi que des bennes à déchets et un grillage périphérique.

Fin des travaux en 2028

Le crédit d'ouvrage pour les bâtiments du centre d'entretien des routes et de la gendarmerie mobile de l'Est vaudois s'élève à 19 millions de francs, la Confédération - par l'intermédiaire de l'Office fédéral des routes - versant pour sa part 29,5 millions.

La population a pu prendre connaissance de ces deux projets étroitement liés lors d’une présentation organisée en mai 2022 à l’occasion de la mise à l’enquête publique. La totalité des activités sera assurée sur le site durant les transformations. La fin des travaux est prévue pour le printemps 2028.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Suisse

Perquisitions dans les cantons dans une affaire de blanchiment

Publié

le

Suite à une demande d'entraide judiciaire de la Belgique, FedPol a mené des perquisitions dans plusieurs cantons, dans le cadre d'une affaire internationale de blanchiment d'argent (image symbolique). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Des perquisitions ont été menées dans plusieurs cantons dans le cadre d'une affaire internationale de blanchiment. Cinq hommes ont été arrêtés, selon les autorités belges. Ils auraient blanchi de l'argent provenant du trafic de drogue et encaissé 9,5 millions d'euros.

Les perquisitions ont eu lieu la semaine dernière, indique jeudi l'Office fédéral de la police (FedPol). Des descentes de police ont également eu lieu simultanément dans plusieurs endroits en Belgique et en Grande-Bretagne, précise le parquet d'Anvers.

Les cinq hommes arrêtés sont âgés de 33 à 51 ans. L'un d'entre eux a été libéré sous caution. Aucun individu n'a été arrêté en Suisse, a précisé FedPol à Keystone-ATS.

Lors des perquisitions, environ 700'000 euros (698'000 francs) ont été découverts, de même qu'une machine à compter l'argent, une machine d'emballage sous vide, plusieurs montres de luxe, ainsi que des armes et des téléphones portables. Les enquêteurs ont également saisi dix véhicules.

Les investigations ont été lancées en 2020, après que les enquêteurs ont découvert qu'un Belge de 46 ans blanchissait d'importantes sommes d'argent provenant de l'importation de cocaïne. Pour ce faire, il aurait eu recours à plusieurs de ses propres sociétés, ainsi qu'un réseau de coaccusés.

Selon le parquet d'Anvers, l'homme investissait dans des cargaisons sur des bateaux dans lesquelles la cocaïne était dissimulée. Il aurait également blanchi l'argent de multinationales du secteur pétrolier grâce à un système de faux contrats et de fausses factures.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Derniers titres

Les 2 derniers titres

Votre Horoscope

Bélier

Depuis quelque temps, Mars vous impose de bien difficiles effets vibratoires. Faites attention à certaines de vos paroles qui seraient trop acerbes…

Les Sujets à la Une

X