Culture
"Le Deuxième Sexe" continue d'inspirer des femmes artistes
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Avec "Le Deuxième Sexe", la philosophe française Simone de Beauvoir (1908-1986) a écrit il y a près de 70 ans une ½uvre féministe fondamentale. Une exposition à Zurich montre comment les femmes artistes s'en servent encore aujourd'hui.
"On ne naît pas femme, on le devient": c'est l'une des citations clés de "Le Deuxième Sexe", publié en 1949. L'affirmation a pris son autonomie depuis longtemps et n'est plus guère mise en relation avec Simone de Beauvoir et son ½uvre de près de mille pages.
Devenir femme
Cette affirmation a pourtant fait de ce livre un ouvrage révolutionnaire dès sa parution. Pour la première fois, de Beauvoir a thématisé le sexe en tant que catégorie dans une étude sociologique.
Les femmes artistes en ont clairement été impactées. C'est sur cet axe que s'appuie l'exposition, intitulée "Seventy Years of The Second Sex. A Conversation Between Works and Words" et qui a ouvert vendredi à la galerie Hauser & Wirth sur la Limmatstrasse à Zurich.
L'exposition a été organisée par Sophie Berrebi, maître de conférences en histoire de l'art à l'Université d'Amsterdam: "certaines ½uvres de l'exposition s'approprient des idées de l'essai existentialiste et féministe de Simone de Beauvoir, d'autres les éclairent, les brouillent et les compliquent ou renvoient à des points aveugles de la pensée de de Beauvoir. Mais dans tous les cas, elles incitent à ne pas cesser de s'interroger", peut-on lire dans un communiqué de la galerie.
Sophie Berrebi a proposé l'exposition à la galerie parce qu'elle souhaite inciter la jeune génération à lire ce livre de Simone de Beauvoir et à garder en éveil la conscience "que le patriarcat est encore aujourd'hui un pouvoir dominant dans la société", dit-elle dans une interview. Il est toujours plus facile de retomber dans les rôles traditionnels que de développer ou d'essayer de nouveaux rôles et comportements.
Un choix personnel
Sophie Berrebi souhaite montrer aux visiteurs de l'exposition "ce que cela signifie d'être une femme et une artiste". Pour cela, elle a choisi des ½uvres de Louise Bourgeois, Geta Brătescu, Eva Hesse, Roni Horn, Zoe Leonard, Lee Lozano, Annaïk Lou Pitteloud, Cindy Sherman et Lorna Simpson. Elle a choisi ces artistes parce qu'elles ont toutes participé à la manière dont elle voit le monde, explique-t-elle.
Par exemple, la sculpture "Femme Maison" (1994) de Louise Bourgeois représente un personnage féminin avec une maison à la place de la tête. L'½uvre peut être comprise comme un commentaire sur la manière dont la femme est enfermée dans ses tâches ménagères. A l'origine, la "Femme Maison" de Louise Bourgeois est une série de dessins, réalisée au milieu des années 1940, et dont l'un d'entre eux est proposé dans cette exposition.
"Seventy Years of The Second Sex. A Conversation Between Works and Words" présente des créations artistiques de la seconde moitié du 20e siècle à nos jours. Une partie des ½uvres sera proposée à la vente. L'exposition est visible depuis le 25 mars jusqu'au 21 mai.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Près de 10'000 juniors au Festival pour enfants Diabolo
Diabolo, un des plus grands festivals pour enfants de Suisse romande, a connu une édition 2025 exceptionnelle, se félicitent les organisateurs dimanche dans un communiqué. Avec quelque 9400 festivaliers accueillis sur le site du Théâtre de Beausobre à Morges (VD), le taux de remplissage dans les salles a atteint près de 97%, selon eux.
Diabolo Festival confirme son succès auprès des familles, écrivent ses organisateurs. Malgré une chaleur caniculaire, les visiteurs ont répondu présent, même si certains ont écourté samedi leur passage sur le site. Des dispositifs de rafraîchissement - fontaines à eau gratuites et brumisateurs - ont permis à petits et grands de profiter pleinement des nombreuses animations proposées.
Destiné aux enfants de 2 à 10 ans, le festival a proposé plus de 30 activités ludiques et sportives ainsi que des spectacles alliant toute la palette des arts vivants.
L'un des temps forts de cette édition fut la venue d’Henri Dès, artiste intergénérationnel emblématique. Ses deux concerts, pris d’assaut en moins de trois semaines après l’ouverture de la billetterie, ont affiché complet.
Autre temps fort, pour leur 10e participation au festival, les magiciens Gianfranco et Romuald ont créé un spectacle sur mesure pour le festival qui a fait l’unanimité.
Du vivant plutôt que des écrans
Les organisateurs se réjouissent du succès rencontré. "C’est un bonheur immense de voir les sourires des enfants à la sortie des spectacles. Offrir du vivant, du partage, plutôt qu’un simple écran, c’est essentiel aujourd’hui".
Des artistes venus de Suisse, de France, de Belgique et d’Espagne ont participé au festival durant le week-end. Une centaine de bénévoles ont été mobilisés. Le rendez-vous est d’ores et déjà fixé pour la 14e édition du Diabolo Festival, qui se tiendra à nouveau au Théâtre de Beausobre, les 20 et 21 juin 2026.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Genève: près de 200'000 personnes à la Fête de la musique
Avec près de 200'000 participants aux quelque 500 concerts qui se sont déroulés durant les trois jours de cette 34e édition de la Fête de la musique à Genève, les organisateurs du Service culturel de la ville parlent d'un record. Malgré la chaleur et la foule parfois dense, aucun incident majeur n’a été signalé.
La multiculturalité de Genève a été honorée, les générations se sont mêlées, permettant de magnifiques échanges dans le respect des uns, des unes et des autres, écrit le Service culturel de Genève dimanche dans un communiqué. En ces temps de repli, de conflits, de lutte, ces trois jours ont fait souffler un vent d’espoir.
L’ADN de la Fête de la musique, c’est l’occasion d’écouter, dans des conditions particulières, des sons, des traditions, des chants et des airs de tous les continents, de toutes les époques, ajoutent les organisateurs.
Cette année, un coup de projecteur a été mis sur la scène hip-hop genevoise. Les jeunes, en particulier, lui ont fait honneur, investissant, au gré des concerts, des scènes de la Vieille-Ville aussi bien que celles des Bastions et The Spot.
La programmation des musiques classiques et contemporaines, qui faisait la part belle à la participation et à la voix, a elle aussi été une réussite avec des publics sur scène et à des endroits inattendus. Le pari de faire résonner des musiques méditatives d’Asie dans des lieux de culte a suscité une remarquable qualité d’écoute.
15-25 présents
Quant à la programmation des musiques actuelles, elle a fait danser, écrivent-ils dans le communiqué de la Ville. Les standards du rock, le gnawa, la techno, l’électro, la house, le reggaeton et l’afrobeat et, bien sûr, le hip-hop ont rendu le sens de la fête aux Genevois et aux Genevoises.
Et sur la butte de l’Observatoire, l’envie de tester une scène sans scène fonctionnant entièrement grâce aux énergies renouvelables et à la force du mollet a fait naître une ambiance
S’il est toujours aussi difficile d’énoncer un nombre vu l’étendue et la configuration du périmètre, l’organisation et la police se rejoignent cette année pour annoncer une édition record avec quelque 200'000 personnes durant les trois jours.
Cette année, la tranche des 15-25 ans, peu présente habituellement, a été prise en compte au niveau de la programmation et elle y a répondu, se félicitent les organisateurs.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Art Basel: le marché de l'art mise sur une nouvelle génération
Le marché de l'art n'échappe pas aux tensions économiques et géopolitiques, même si quelques grosses ventes ont été scellées à Art Basel. Le secteur compte aujourd'hui avant tout sur une nouvelle génération de collectionneurs pour retrouver une nouvelle impulsion.
Au total, 289 galeries de 42 pays ont exposé. Quelques importantes transactions ont été conclues pendant la foire de l'art de Bâle, qui referme ses portes dimanche soir, avec un bilan de 88'000 visiteurs, dans la moyenne. Il y en avait eu 91'000 l'an dernier et 82'000 l'année précédente.
La galerie Annely Juda Fine Arts a notamment vendu une toile du peintre britannique David Hockney aux environs de 13 à 17 millions de dollars (11,2 à 14,7 millions d'euros), sans divulguer son prix exact. La galerie David Zwirner a également vendu une sculpture de l'artiste Ruth Asawa pour 9,5 millions de dollars et une peinture de l'artiste allemand Gerhard Richter pour 6,8 millions de dollars.
Les prix n'ont toutefois pas atteint les sommets de 2022, lorsque le marché était en pleine ébullition. Une sculpture de l'artiste franco-américaine Louise Bourgeois avait alors été achetée pour 40 millions de dollars.
L'or plutôt que l'art
"Le marché est plus modéré", a reconnu Noah Horowitz, le directeur général d'Art Basel, lors d'un entretien avec une journaliste de l'AFP, même si de grosses ventes continuent d'y avoir lieu "en dépit de la grande complexité de ce qui passe actuellement dans le monde".
Selon un rapport réalisé pour la foire par Arts Economics et la banque UBS, le marché de l'art avait déjà ralenti en 2023, puis chuté de 12% au niveau mondial en 2024, à 57,5 milliards de dollars selon leurs estimations, le recul touchant en particulier les oeuvres à plus de dix millions de dollars.
"Dans les prochains six à douze mois, je ne vois pas de changement à l'horizon", a affirmé Hans Laenen, spécialiste du marché de l'art chez l'assureur AXA XL.
Avec les incertitudes économiques et géopolitiques, montées d'un cran supplémentaire avec les tensions entre Israël et l'Iran, "les investisseurs se tournent très fortement vers l'or", explique-t-il.
Dans le secteur de l'art, les comportements sont "plus conservateurs", du côté des acheteurs mais aussi des vendeurs qui préfèrent attendre avant de mettre des oeuvres sur le marché dans ce climat incertain, poursuit-il.
"Les collections restent stables, voire grandissent encore" au niveau des montants assurés, a-t-il expliqué à l'AFP. "Le nombre de transactions augmente", mais dans "des segments de prix moins élevés", constate-t-il.
D'après la société d'assurance Hiscox, le nombre de lots vendus pour moins de 50'000 dollars a augmenté de 20% dans les salles d'enchères en 2024 en dépit de la forte chute des oeuvres à prix très élevés, dénotant un changement de comportement des collectionneurs.
Nouvelle génération
Selon Jean Gazançon, directeur d'Arte Generali, "il y a une nouvelle génération de collectionneurs" qui arrive sur le marché.
"On assure de plus en plus de trentenaires pour des collections de 300'000, 500'000, 1 million d'euros", note-t-il. "Il s'agit de start-uppers qui ont réussi, de banquiers d'affaires, d'avocats ou parfois de gens qui ont hérité", et débutent leur collection "très jeunes", avec des choix parfois "très radicaux", observe-t-il.
La banque UBS s'attend à ce que la tendance s'amplifie. Selon ses projections, un mouvement sans précédent de transfert de patrimoine va s'enclencher durant les 20 à 25 prochaines années avec le vieillissement de la population.
Au niveau mondial, un montant cumulé d'environ "83'000 milliards de dollars" d'actifs va changer de mains au niveau mondial, d'après elle, ce qui va faire émerger "une nouvelle génération de collectionneurs", avec des goûts et un "comportement d'achats différents", prévoit Eric Landolt, co-directeur des activités de conseils dans l'art d'UBS.
La foire de l'art de Bâle est un événement incontournable pour les collectionneurs qui peuvent y acheter aussi bien des toiles de Pablo Picasso que des oeuvres très récentes. La galerie Thaddaeus Ropac y proposait notamment un portrait du pape Léon XIV réalisé par l'artiste franco-chinois Yan Pei-Ming.
Elle met également le projecteur sur de jeunes artistes, à l'image de Joyce Joumaa, 27 ans, récompensée par le prix décerné par la société d'assurance Bâloise, pour son oeuvre centrée sur la crise énergétique au Liban.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Bilan positif au festival de littérature de Loèche-les-Bains
Les organisateurs du Festival international de littérature de Loèche-les-Bains (VS) tirent un bilan positif de la 29e édition qui s'est achevée dimanche avec des lectures dans le jardin de l'hôtel Les Sources des Alpes. L'affluence est restée stable, avec quelque 3500 entrées en quatre jours.
Cette édition a été marquée par la remise, samedi par le conseiller d'Etat Christophe Darbellay du Prix culturel et économique Valais 2025. "Ce prix est un beau signal pour nous. Loèche-les-Bains doit continuer d'être synonyme de littérature du monde entier, de débats de haut niveau, du meilleur de la Suisse", selon les codirecteurs du festival, Anna Kulp et Stephan Bader, cités dans un communiqué publié dimanche.
Les organisateurs veulent continuer ainsi et développer le festival en permanence. Cette année, le festival avait invité 21 auteures et 13 auteurs de 15 nations. Toutefois, en raison de la situation actuelle au Proche-Orient, le lauréat américain du prix Pulitzer Joshua Cohen n'a pas pu faire le voyage de Tel-Aviv, en Israël, comme prévu.
La direction du festival a donc décidé dans l'urgence d'organiser pour la première fois des manifestations hybrides, en partie virtuelles via vidéo-conférence. Les lectures par zoom à partir d'un abri contrastent de manière impressionnante avec la situation actuelle", relèvent les organisateurs.
Le festival fondé en 1996 réunit des auteurs et autrices du monde entier pour des lectures et discussions avec le public dans une douzaine de lieux de la station thermale. Le Conseil d'Etat a dit avoir voulu récompenser l'originalité de la manifestation, sa qualité, sa portée à l'échelle nationale et internationale, ses retombées économiques et culturelles pour le Valais ou encore son modèle de financement.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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