Économie
Les PME suisses se préparent à une escalade avec la Chine
Les PME suisses orientées vers le marché asiatique délocalisent leur production au Vietnam, en Thaïlande ou en Inde, constate samedi Simone Wyss Fedele, chargée de la promotion des exportations suisses. Elles se préparent à une escalade en Chine.
"Nous voyons une tendance: 'Chine+1'", déclare la directrice de la promotion des exportations Switzerland Global Enterprise (S-GE) dans un entretien diffusé par la Schweiz am Wochenende.
La régionalisation dans le commerce international est actuellement au centre des préoccupations, ajoute-t-elle. "Les entreprises implantent le développement et la production en Asie pour l'Asie, en Europe pour l'Europe et en Amérique pour l'Amérique. La mondialisation devient régionale".
"Sans l'Europe, rien n'est possible"
Mais, malgré les risques, la Chine reste très importante, poursuit Mme Wyss Fedele. "C'est notre troisième partenaire commercial. Dans le futur, elle sera probablement le deuxième pays le plus important après les États-Unis" d'Amérique. En cas d'urgence, chaque entreprise doit savoir pour quel pays elle opte, poursuit-elle.
"Nous pensons qu'une formation rigide de blocs est possible, mais peu probable. Mais si cela devait arriver, les entreprises suisses choisiraient le bloc européen - c'est le retour que nous recevons - et indirectement les Etats-Unis. Sans l'Europe, rien n'est possible", précise la responsable. "L'Europe dans son ensemble est notre principal partenaire commercial et le restera au cours des 20 prochaines années".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Globus "pas concerné" par les difficultés de Signa
Les grands magasins Globus ne subissent pas l'impact des difficultés financières d'un de leurs actionnaires, le groupe autrichien en dépôt de bilan Signa, a affirmé son directeur général Franco Savastano mardi lors d'un entretien avec la chaîne locale Telezüri.
"Globus n'est pas concerné et va bien", a souligné le patron lors de l'émission CEO-Talk, ajoutant que Globus était solidement financé. Selon le responsable, "les liquidités sont assurées (et) l'activité opérationnelle se déroule bien".
Le dirigeant a également rejeté les rumeurs selon lesquelles des fournisseurs auraient pris leurs distances avec la chaîne de grands magasins, spécialisée dans le segment du luxe. Il s'est aussi déclaré serein que la société, indépendante, ne serait pas touchée par une faillite de Signa.
Fin novembre, Central Group, co-propriétaire de Globus, avait réitéré son intention de soutenir tous ses magasins de luxe européens, y compris sa filiale helvétique, veillant à ce qu'ils reçoivent l'aide nécessaire afin de poursuivre leurs activités.
Depuis leur vente par Migros il y a quatre ans, les grands magasins Globus, enregistrés sous la raison sociale "Magazine zum Globus AG", appartiennent à 50% à Signa, tandis que l'autre moitié est détenue par le groupe thaïlandais Central Group. Globus s'est depuis réorganisé pour se positionner davantage dans le secteur du luxe, moins affecté par les défis du secteur du commerce de détail.
L'enseigne helvétique est constituée actuellement de neuf magasins. Elle compte 1700 employés et 1400 personnes travaillant pour les diverses marques présentes dans le grand magasin telles que Louis Vuitton et Moncler.
Maison-mère des magasins du même nom, Magazine zum Globus a quant à elle déposé fin novembre une demande de sursis concordataire auprès du tribunal compétent. Cette procédure ne remet pas en question l'exploitation des magasins Globus.
Le sursis doit permettre que la société suisse Signa Retail Selection AG reste indépendante de la procédure d'insolvabilité ouverte contre la maison-mère autrichienne. Cette société sera découplée de la maison-mère et liquidée de manière ordinaire.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
UBS reprend le flambeau de CS comme sponsor du foot suisse (ASF)
Le géant bancaire UBS devient le partenaire principal de l'Association suisse de football (ASF) jusqu'en juin 2028 au moins, prenant la suite du parrainage de son ancienne rivale Credit Suisse, rachetée au printemps dernier.
La banque aux trois clés reprendra à partir de juillet 2024 le contrat de partenariat de Credit Suisse pour les quatre prochaines années, selon le communiqué de l'ASF publié mardi. UBS "poursuit ainsi sans interruption l'histoire à succès de trente ans que l'ASF et le Credit Suisse ont commencée en 1993."
Comme jusqu'à présent, la moitié de toutes les contributions est directement versée à la relève et les équipes nationales féminines et masculines reçoivent les mêmes primes en cas de succès. UBS continue de "soutenir fortement le football féminin junior et actif par des initiatives ciblées".
"Nous sommes reconnaissants et heureux d'avoir UBS comme partenaire solide à nos côtés et de continuer à avancer vers l'avenir sur des bases solides", relève Dominique Blanc, président de l'ASF.
C'est seulement à l'été prochain que la marque UBS apparaîtra pour la première fois de manière visible comme sponsor des équipes nationales A. D'ici là, le logo du Credit Suisse sera encore en place.
Sergio Ermotti, qui a repris les manettes d'UBS dans la foulée du rachat de la banque aux deux voiles, a souligné que son établissement veut "poursuivre et soutenir ce qui se construit et se vit depuis trente ans sur les terrains de football de notre pays".
Aucun montant n'a été dévoilé.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Changement à la direction de la BC de Bâle-Ville
La Banque cantonale de Bâle-Ville (BKB) a annoncé mardi le départ d'Andreas Ruesch, en charge de la distribution pour la clientèle privée et directeur général (CEO) adjoint, avec effet immédiat pour poursuivre ailleurs son parcours professionnel.
Ses fonctions à la tête de l'unité opérationnelle dont il avait la charge sont reprises à titre intérimaire par René Bürgisser, alors que la fonction de CEO adjoint a été confiée à Regula Berger, en charge de la clientèle commerciale.
"Nous remercions Andreas Ruesch pour son grand engagement et sa précieuse contribution au succès du groupe BKB et lui adressons nos meilleurs voeux pour son avenir professionnel et privé", a déclaré le CEO Basil Heeb, cité dans le communiqué.
Le sortant avait rejoint la direction générale de l'établissement cantonal il y a cinq ans, dont les deux derniers comme CEO adjoint.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Postfinance se donne du temps pour recruter son nouveau patron
Le directeur financier de Postfinance, Kurt Fuchs, va temporairement succéder au directeur général sortant Hansruedi Köng qui lâchera les rênes de l'établissement financier fin février prochain.
L'entreprise espère pouvoir présenter au premier trimestre 2024 son futur patron.
Le bras financier de La Poste a expliqué mardi avoir "besoin de plus de temps que prévu initialement" pour trouver un nouveau dirigeant. "Nous cherchons la personne la mieux adaptée pour occuper ce poste et prenons le temps nécessaire à cet effet", a expliqué le président Marcel Bührer, cité dans un communiqué.
Postfinance avait annoncé début mars le départ de M. Köng, qui aura passé 21 ans au sein de la société, dont 12 ans en tant que directeur général. "Après deux décennies passées dans l'entreprise, il est temps pour moi de laisser place à la nouveauté", avait alors assuré le patron.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
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