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Suisse

Les vols ont continué de diminuer en 2018

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En 2018, 112'000 vols ont été enregistrés (image symbolique). (©KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Les vols ont reculé de 7,9% en 2018 par rapport à l'année précédente, annonce lundi l’Office fédéral de la statistique (OFS). Le nombre d’infractions enregistrées par la police pour le Code pénal a diminué de 1,4 %. Cependant, certaines infractions ont augmenté.

En 2018, le nombre de vols (les vols sans spécification, par effraction, introduction clandestine, à la tire, mais pas les vols à l’étalage et les vols de véhicules) s’est établi à 112'353 infractions. Il a baissé de 9674 dénonciations par rapport à l’année précédente. En comparaison avec l’année record de 2012, la diminution est de 106'713 infractions, soit un recul de 49%.

"Le nombre d’infractions enregistrées par la police pour le Code pénal a diminué de 1,4% par rapport à l’année précédente", précise l'OFS dans un communiqué. "Ce résultat est réjouissant, mais le recul est sensiblement inférieur à celui de l'année dernière", réagit la Conférence des commandants des polices cantonales dans un communiqué. Selon Stefan Blättler, président de la CCPCS, "cela s'explique par le fait qu'après les forts reculs des dernières années, il fallait s'attendre à une stagnation".

Plus d'escroqueries

"Le nombre de certaines infractions s’inscrit toutefois à la hausse, comme les escroqueries avec 3060 cas supplémentaires (+23%) en 2018, pour un total de 16'319 dénonciations", précise l'OFS. Il s’agit de la valeur la plus élevée enregistrée depuis 2009.

D’autres infractions moins fréquentes (commises moins de 1000 fois) ont atteint leur plus haute valeur sur 10 ans, comme l’extorsion et le chantage, l’obtention frauduleuse d’une prestation, l’accès indu à un système informatique ou encore la filouterie d’auberge. Les infractions à la loi sur les étrangers ont elles aussi augmenté à raison de 0,9%.

Homicides stables

Toujours en 2018, 1425 infractions de violence grave ont été relevées. "En chiffres absolus, le nombre total de ces infractions dénoncées varie peu au fil du temps", ajoute l'OFS. Cinquante homicides ont été recensés, ce qui correspond à la moyenne des dernières années. Plus de la moitié de ces homicides se sont déroulés dans la sphère domestique.

Le nombre d'infractions d’intensité moyenne a en revanche augmenté (+745 voies de fait, +187 lésions corporelles simples). Cependant, le nombre d’infractions pour 1000 habitants concernant l’ensemble des infractions de violence reste relativement stable.

Par ailleurs, 10'633 dénonciations pour injures, 1620 diffamations et 1389 calomnies ont été recensées auprès de la police. Il s’agit de délits poursuivis sur plainte et dont l’enregistrement dépend de la propension des victimes à les dénoncer. Les dénonciations pour injure ont ainsi augmenté continuellement depuis 2009 (+84%).

Le nombre d’infractions enregistrées pour la loi sur les stupéfiants a lui diminué, de 4,7%, notamment en lien avec le trafic (–293 infractions; –3,5%). C’est aussi valable pour le nombre de consommateurs dénoncés, que ce soit chez les mineurs (–492 prévenus; –9,6%) ou chez les adultes (–812 prévenus; –3,4%). Du côté de la contrebande, on a toutefois enregistré une augmentation de 25,8% (+603 infractions).

Moins de mineurs prévenus

L'année dernière, 8553 mineurs ont été enregistrés, soit 0,5% de moins. Du côté des jeunes adultes (13'859), on constate une augmentation de 1,5%. Finalement, pour les adultes, il y a 57'796 prévenus (+3,6%), chiffre le plus élevé depuis 2009.

S’agissant des statuts de séjour, les prévenus résidants, tant suisses qu’étrangers, ont augmenté. Alors que c’est une stabilité qui s’observe auprès des prévenus du domaine de l’asile et chez les non résidants.

Plus d'infractions sur Internet

Plusieurs cantons ont constaté une augmentation des infractions sur Internet. Selon la CCPCS, cette évolution est illustrée par l'augmentation des chiffres dans le domaine de l'escroquerie (+3060 infractions, +23%), de l'utilisation frauduleuse d'un ordinateur (+627, +13%), de l'extorsion et du chantage (+316, +49%), de l'appropriation illicite (+241, +9%) et de l'introduction non autorisée dans un système de données (+187, +46%).

"La poursuite de ces infractions relève de la compétence des cantons et nous travaillons en étroite collaboration avec les autorités fédérales, y compris l'Office fédéral de la police", explique Stefan Blättler, président de la CCPCS. L'OFS publiera des chiffres nationaux décrivant les différents modes opératoires touchant à la cybercriminalité dès l'année prochaine si la qualité est suffisante.

(KEYSTONE-ATS)

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Économie

Berset plaide en faveur de l'ordre juridique international

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Alain Berset a ouvert le Swiss Economic Forum par un plaidoyer en faveur de l'ordre juridique international (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

L'homme moderne est informé de tout, mais il est de plus en plus désorienté. Dans ce contexte, un petit pays doit miser sur l'ordre juridique international, a souligné jeudi Alain Berset en ouvrant le Swiss Economic Forum à Interlaken (BE).

Le monde s'est énormément accéléré depuis les années 1990, a relevé le président de la Confédération. A cette époque, la situation actuelle - avec la guerre en Ukraine, la montée en puissance d'Etats autoritaires et l'érosion de l'ordre d'après-guerre - aurait été considéré comme une dystopie, a-t-il ajouté.

C'est un énorme défi, en particulier pour la Suisse, qui a été "gâtée" par sa stabilité. Au niveau mondial, la situation est claire: l'ordre juridique international doit prévaloir.

Sur le plan intérieur, l'insécurité doit être l'occasion de se concentrer sur l'essentiel. Depuis la crise financière de 2008, l'économie et la société se sont éloignées. Les mondes politique et économique doivent à nouveau prendre conscience de leurs rôles respectifs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Percevoir l'aide sociale ne devrait plus être un motif d'expulsion des étrangers

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Quelque 745'000 personnes, soit 8,7% de la population, sont touchées par la pauvreté en Suisse, selon les derniers chiffres de l'Office fédéral des statistiques. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La perception de l'aide sociale ne doit plus être un motif d'expulsion pour les étrangers. Une alliance a déposé jeudi la pétition "la pauvreté n'est pas un crime", qui demande au Conseil des Etats d'accepter l'initiative éponyme.

La pétition, munie de 16'914 signatures, a été remise jeudi aux Chambres fédérales, a indiqué l'alliance "la pauvreté n'est pas un crime" dans un communiqué. Elle est composée du parti socialiste, d'Unia et de plus de 80 organisations.

L'initiative parlementaire "la pauvreté n'est pas un crime", déposée par la conseillère nationale socialiste Samira Marti (BL), demande qu'après dix ans de séjour en Suisse, la perception de l'aide sociale ne puisse pas être un motif d'expulsion pour les étrangers de Suisse.

Alors que le Conseil national a accepté l'initiative, le Conseil des Etats doit en débattre lundi prochain. Sa commission des institutions politiques avait refusé l'initiative par 7 voix contre 6.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Un suricate est né au Bioparc Genève, une première dans le canton

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Un bébé suricate est né le 5 mai dernier au Bioparc Genève. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le Bioparc Genève a accueilli le 5 mai dernier la naissance d'un suricate. Après avoir passé les trois premières semaines de sa vie à l'abri dans le terrier, ce petit mammifère originaire d'Afrique passe désormais de plus en plus de temps à l'extérieur.

Le Bioparc Genève se réjouit de cette première naissance dans le canton. Le papa du petit suricate avait été recueilli par le Bioparc en mai 2022. Ce mâle adulte appelé Billy était auparavant détenu illégalement dans un appartement au Tessin. Le propriétaire avait traité l'animal comme un chat.

Billy s'est bien acclimaté à sa nouvelle vie au Bioparc Genève, notamment grâce à la présence de deux congénères, une femelle et un mâle, arrivés en même temps que lui, a précisé jeudi le Bioparc. Une année plus tard, la femelle a donné naissance à un petit suricate. La durée de gestation est d'environ 70 jours.

La femelle et Billy forment un couple dominant, mais le deuxième mâle participe aussi à l'élevage et à la survie du petit, précisent les spécialistes du Bioparc. L'équipe pense que le bébé suricate serait une femelle, mais il n'y a aucune certitude à ce stade.

Le Bioparc Genève a pour mission d'oeuvrer pour la biodiversité, à travers la conservation d'animaux, la biodiversité, la recherche, la sensibilisation à l'environnement et la zoothérapie. Le centre accueille plus de 250 animaux d'environ 85 espèces différentes. Situé à Bellevue, le Bioparc qui est actuellement à l'étroit, va déménager sur le site de Belle-Idée à Thônex.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

La réforme peut aller de l'avant en dépit de grosses critiques

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La révision de la loi sur les douanes franchit une première étape non sans difficultés (photo d'illustration). (© KEYSTONE/TI-PRESS/MASSIMO PICCOLI)

La réforme des douanes peut aller de l'avant. Par 100 voix contre 78, le National a accepté jeudi de poursuivre les travaux. Mais de vives critiques ont fusé pour dénoncer un projet mammouth inabouti.

Le PS, le PLR, l'UDC et le Conseil fédéral ont plaidé pour poursuivre les travaux plutôt que de renvoyer le projet, comme le recommandait la commission préparatoire. La réorganisation est un vaste projet qui comprend notamment la numérisation des douanes (projet DaziT), le profil professionnel des douaniers et leur formation, ainsi que le traitement des données personnelles sensibles et la migration.

Il a été décrié à plusieurs reprises, tant par des commissions parlementaires que par une partie du personnel des douanes. "C'est un projet complexe qui touche beaucoup de cercles et qui a donné lieu à moult rapports et co-rapports et à une cascade de propositions d'amendements. Un examen sérieux par le Parlement n'est pas possible en l'état", a indiqué Sophie Gigon-Michaud (Vert-e-s/VD) pour la commission.

Le projet touche à 57 lois différentes, a précisé le rapporteur de langue allemande Markus Ritter (Centre/SG). Il pose de multiples problèmes juridiques et des questions de fond qui doivent être approfondis. Mais pour la majorité, le projet, bien que touffu, ne doit pas prendre davantage de retard.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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