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Suisse Romande

Activistes d'Extinction Rebellion condamnés aussi en appel

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Le Tribunal de police de Neuchâtel avait déjà condamné les activistes en juin 2021 (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Les 14 activistes d'Extinction Rebellion, qui avaient été condamnés le 11 juin 2021 pour avoir bloqué le 5 mars 2020 pendant 75 minutes une des artères de Neuchâtel, ont perdu leur recours devant le Tribunal cantonal. Les amendes de 200 francs ont été confirmées.

"Il n'y a pas eu d'audience pour ce jugement en appel, car le Tribunal cantonal a estimé que c'était une affaire mineure", a expliqué une personne du collectif à Keystone-ATS. Le jugement a été envoyé par écrit en début de semaine aux avocats des activistes, qui contestaient leur condamnation en invoquant le droit de manifester.

Le Tribunal cantonal neuchâtelois a jugé l'appel mal fondé et a mis les frais de 1600 francs à charge des recourants. "Les arguties juridiques ne viendront pas à bout de la détermination des rebelles qui se réservent la possibilité de recourir au Tribunal fédéral", a indiqué le collectif dans un communiqué.

Lors de l'audience devant le Tribunal de police de Neuchâtel, un des deux avocats des prévenus Michel Bise avait estimé que la police avait fait une erreur en ne donnant pas de sommation, ni l'ordre de se disperser. Le juge avait estimé que cet argument ne tenait pas, car la police devait réagir de manière proportionnée dans le cadre d'une manifestation pacifique.

Par rapport à l'état de nécessité licite lié à l'urgence climatique, le tribunal avait expliqué ne pas discerner en quoi l'infraction - blocage et manifestation sans autorisation - était nécessaire, "c'est-à-dire non seulement de nature à neutraliser le réchauffement climatique, mais encore qu'elle soit le moyen le plus adéquat pour atteindre cet objectif", avait expliqué le juge.

"Déni climatique"

Après le verdict en appel, les recourants ont estimé "que la justice au niveau suisse a clairement choisi son camp, celui du déni climatique et de la répression des lanceurs d’alerte. La justice échoue à remplir son devoir fondamental de préserver l’ordre et la loi en refusant de regarder plus loin que le bout de son nez".

"Alerter la population sur les dangers n’est pas un crime. C’est un devoir citoyen. Tant que la justice continuera d’appliquer aveuglément une répression injuste et de ne pas considérer l’urgence climatique comme une réalité, nous nous rebellerons", a ajouté le collectif.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Abus sexuels à Fully: marche de reconnaissance pour briser l'omerta

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Quelque 80 personnes ont participé à la marche de reconnaissance des abus sexuels qui a rallié l'école à l'église. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Une marche de reconnaissance des abus sexuels commis dans le diocèse de Sion, notamment par un ancien curé de Fully, a réuni près de 80 personnes, dimanche dans la localité bas-valaisanne. L'évêché a saisi l'occasion pour demander pardon pour les actes commis.

Cette marche a été mise sur pied conjointement par le diocèse de Sion, le SAPEC (le groupe de soutien aux personnes abusées dans une relation d'autorité religieuse) et par des descendants des victimes de l'ex-curé de la paroisse de Fully, en poste durant 48 ans, soit jusqu'à la fin des années 70. Le cortège s'est conclu à l'église du lieu où l'évêque Jean-Marie Lovey a prononcé une messe de circonstance.

Selon une dizaine de témoignages directs ou indirects recueillis par "Le Nouvelliste", l’ancien homme d'Eglise, décédé en 1983, a sexuellement abusé d’adultes et d’enfants tout en usant de son autorité dans la vie quotidienne des Fulliérans. Sur la question du nombre de victimes d'abus sexuels, le SAPEC se refuse à donner un nombre précis, tout comme le diocèse de Sion. "En matière d'abus de pouvoir et de conscience, il y en a des dizaines et des dizaines", constate, par contre, le vicaire général du diocèse de Sion, Pierre-Yves Maillard, interrogé par Keystone-ATS.

"Du temps pour libérer la parole"

"La principale attente en lien avec cette marche, c'était de pouvoir libérer la parole", explique Marc Larive, représentant du SAPEC, joint par Keystone-ATS. "Il faut énormément de temps pour parler d'abus sexuels et/ou spirituels que l'on a subis (ndlr: ou endurés par un proche), pour exprimer sa souffrance dune manière publique ou non. Leur chemin de guérison passe par la parole."

Juste avant le début de la marche, Pierre-Yves Maillard, a demandé "pardon" pour les actes commis par l'ancien curé, au nom du diocèse de Sion. Symboliquement, le cortège est parti depuis l'école de Saxé où, à l'époque, l'un des enseignants avait été chassé par le curé qui était aussi président de la commission scolaire du village. Un abus d'autorité désormais dénoncé par sa petite-fille.

"Réhabiliter sa mémoire"

L'épisode est conté dans un ouvrage de l'écrivaine valaisanne Corinna Bille. "Un texte bouleversant", avoue Pierre-Yves Maillard. "D'où notre volonté de réhabiliter la mémoire de cet enseignant."

Le diocèse "entend et croit les témoignages qu'il reçoit. Il faut que les victimes puissent parler, qu'elles soient entendues, c'est une priorité. Nous voulons tout mettre en ½uvre pour que de telles situations ne se renouvellent plus", conclut le vicaire général.

Pas tous d'accord

Ayant pris connaissance de plusieurs signalements concomitants, le diocèse de Sion avait lancé, en janvier 2024, un appel à témoignages dans le cadre de son audit indépendant sur la gestion des cas d'abus sexuels. Il invitait à se manifester toutes personnes susceptibles d’avoir des informations sur "un curé d’une paroisse de la partie francophone du diocèse, resté en poste dans cette paroisse pendant 48 ans et décédé en 1983."

Depuis la diffusion, samedi, d'une enquête du "Nouvelliste", Marc Larive (SAPEC) a "reçu pas mal de coups de fil de descendants de personnes abusées par le passé mais aussi de gens qui estiment que l'on remue (ndlr: inutilement) le passé."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Kent Farrington remporte le Grand Prix, Jason Smith cinquième

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Kent Farrington et sa jument Greya ont réussi deux excellents passages à Genève. (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Kent Farrington a remporté dimanche le Grand Prix du CHI de Genève, pour la deuxième fois de sa carrière. Le meilleur Suisse se nomme Jason Smith, qui a terminé cinquième à l'issue du barrage.

Avec Greya, le cavalier de Chicago a réussi le deuxième sans-faute le plus rapide lors du barrage décisif qui a réuni huit couples. Il a devancé l'Irlandais Shane Sweetnam et le Belge Thibeau Spits pour remporter son deuxième GP à Genève après sa victoire en 2017.

Dans le camp suisse, la surprise est venue de Jason Smith, l'Ecossais de naissance évoluant désormais sous les couleurs helvétiques. L'ancien protégé de Pius Schwizer a signé deux sans-fautes avec Picobello, mais il a terminé le deuxième parcours avec trois secondes de plus que Farrington.

Une faute fatale à Guerdat

Le Jurassien Steve Guerdat, qui faisait son retour au plus haut niveau ce week-end à Palexpo après son opération du dos, n'a pas réussi à atteindre le barrage. Le triple vainqueur de l'épreuve (2006, 2013 et 2015) a commis l'irréparable avec Dynamix sur l'antépénultième obstacle du premier parcours.

Le résultat a été le même pour le Zurichois Martin Fuchs (L&L Lorde), deux fois vainqueur du prestigieux Grand Prix genevois (2019 et 2021). La Soleuroise Barbara Schnieper (Canice) a elle aussi fait tomber une barre lors de son passage.

Les autres Suisses en lice, Géraldine Straumann (5 points), Gaëtan Joliat (8), Edouard Schmitz (12) et Alain Jufer (12), ont terminé plus loin.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Mieux comprendre la physique quantique du quotidien à l'Unige

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Comment les vitres reflètent une partie de la lumière est un des phénomènes de physique quantique du quotidien que Fabrizio Bucella décryptera, dans une conférence mercredi à l'Université de Genève (image d'illustration). (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

Dans le café du matin ou sur les vitres du train, la physique quantique se cache partout dans la vie quotidienne. Le physicien et célèbre vulgarisateur Fabrizio Bucella décryptera ces phénomènes pour le grand public dans sa conférence "La quantique au coin de la rue", mercredi, à l'Université de Genève (Unige).

Regarder son reflet dans la vitre du train tout en observant le paysage défiler. Siroter son café sans recevoir une décharge de rayons ultra-violets. Voici des exemples de physique quantique du quotidien que le professeur de physique et de mathématiques à l'Université de Bruxelles décryptera dans le bâtiment Sciences II de l'Unige.

Fabrizio Bucella, invité par le Quantum Club, rassemble un million d'abonnés sur l'ensemble de ses réseaux sociaux, selon un communiqué de l'Unige. Il est aussi chroniqueur à la radio et télévision publique belge et auteur du livre de vulgarisation "Comment gagner à pile ou face? Et autres énigmes scientifiques ébouriffantes" aux éditions Allary.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Orbe - Chavornay: les adieux à une ligne historique

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Une page se tourne pour l'Orbe - Chavornay (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Les habitants d'Orbe et de Chavornay (VD) ont dit au revoir samedi à la ligne historique reliant les deux localités, avant la refonte complète du parcours. Un dernier aller-retour symbolique a été organisé sur ce qui a longtemps été la plus petite ligne à voie normale électrifiée de Suisse.

L'Orbe - Chavornay (OC), ou l'Ottawa-Chicago selon son surnom, reliait les deux localités du Nord vaudois sur 3,965 kilomètres. Elle avait été inaugurée en 1894 et était, à l'époque, la première ligne électrifiée du pays.

Cette ligne, qui obligeait les voyageurs d'Orbe à changer à Chavornay pour rejoindre le réseau CFF, va être complètement modernisée. Avec donc comme objectif principal d'intégrer la cité urbigène et ses 8000 habitants au RER vaudois.

Début 2027

Le chantier a déjà démarré depuis plusieurs semaines et comprend divers aspects, relatifs à la future ligne, aux haltes, mais aussi à la construction d'un pont routier pour assurer le croisement entre le ferroviaire et la route cantonale. L'ensemble du projet est estimé à 100 millions de francs, dont environ 96% sont financés par la Confédération, le solde étant notamment à charge des communes et du Canton.

Durant la durée des travaux, le trafic des voyageurs s'effectuera désormais avec des bus. A la réouverture de la ligne, prévue début 2027, l'exploitation ferroviaire sera assurée par les CFF, et non plus par la société de transports régionaux Travys.

"Nouvelle ambition"

Samedi à Orbe, la population a été invitée à participer aux adieux des rames OC, lesquelles finiront à la casse. "Ce dernier voyage marque la fin d'une époque, mais surtout le début d'une nouvelle ambition: offrir à la région une liaison directe et performante avec le réseau RER Vaud, jusqu'à Renens, sans changement à Chavornay", a relevé le directeur de Travys, David Robert, cité dans un communiqué.

Diverses animations ont été proposées durant la journée. La rame OC a notamment été décorée par plus de 70 dessins d'élèves d'Orbe et Chavornay.

En 2023, près de 320'000 voyageurs ont emprunté la ligne Orbe - Chavornay. A terme, l'objectif consiste à atteindre entre 400'000 et 500'000 personnes. Le trafic marchandises en profitera aussi, à commencer par Nestlé qui dispose d'un important site à Orbe.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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