Genève
Des ministres français aux HUG pour s'informer sur cette pratique
Une délégation de politiciens français emmenée par la ministre déléguée auprès du ministre de la santé Agnès Firmin Le Bodo et par le porte-parole du gouvernement Olivier Véran était en visite vendredi aux HUG. Ils ont échangé sur la pratique du suicide assisté.
Cette visite s'inscrit dans le cadre du large débat national sur la fin de vie lancé par le président français Emmanuel Macron en décembre dernier. Une Convention citoyenne sur la fin de vie a été constituée pour se pencher sur cette thématique.
"Nous sommes venus prendre connaissance des différentes pratiques d'aide à mourir", a indiqué Olivier Véran au début de l'échange. Les élus ont notamment discuté avec Mauro Poggia, président du Conseil d'Etat genevois, Bertrand Levrat, directeur général des Hôpitaux univeristaires de Genève (HUG) et avec le professeur Arnaud Perrier, directeur médical.
Une visite a déjà eu lieu en Belgique dans le même objectif. Les élus devraient aussi se rendre en Italie et en Espagne. "Cela permet aussi aux parlementaires qui auront à se prononcer sur ces questions de se forger une conviction et de regarder concrètement sur place, chez des gens qui ont basculé avant nous dans une évolution de la loi, ce qui pourrait être intéressant de faire ou non dans notre pays", a souligné le porte-parole du gouvernement.
La délégation française, composée de plusieurs députés et sénateurs et de professionnels de la santé, a posé de nombreuses questions aux autorités sanitaires genevoises ainsi qu'au personnel soignant. Ils ont notamment interrogé les représentants des HUG sur les coûts des suicides assistés, sur les directives anticipées, sur la notion de capacité de discernement et sur la formation des soignants.
Pratiques différentes
En France, le suicide assisté est actuellement interdit. En Suisse, le code pénal stipule que le suicide assisté est punissable s'il est effectué pour "un motif égoïste". A contrario, quand le motif est altruiste, l'assistance au suicide n'est pas réprimée. Des directives de l'Académie suisse des Sciences médicales fixent un cadre et des conditions plus strictes.
"C'est une façon de faire la loi qui est très différente de celle que l'on connait en France où l'on part du principe que tout est interdit sauf ce qui est autorisé", a relevé M.Véran. Interrogé à l'issue de la visite sur l'éventualité d'autoriser le suicide assisté en France, il a précisé qu'à ce stade "tout est sur la table".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Le Grand Conseil vote un crédit de 9 millions pour s'équiper
Le Grand Conseil genevois a voté jeudi un crédit d'investissement de 9 millions de francs pour équiper les écoles avec les outils nécessaires à l'éducation numérique. Il s'agit notamment de répondre aux exigences du plan d'études romand.
Ce crédit doit permettre d'acquérir les tablettes et les ordinateurs pour les établissements de l'enseignement obligatoire et de l'enseignement du secondaire II afin de donner des cours de science informatique, d'usages des outils numériques et de réflexions sur les technologies de l'information.
Le projet du DIP qui visait initialement à équiper toutes les classes a été revu à la baisse depuis son lancement en 2019. Suite à un compromis obtenu en commission, les élèves les plus jeunes (1P-4P) ne sont pas concernés. Le crédit permet aussi d'inclure un lot de 300 ordinateurs destinés aux élèves dans le besoin.
Les programmes d’éducation numérique doivent être déployés d'ici 2025. "Genève doit se mettre à la page et suivre les autres cantons romands", a souligné Youniss Mussa, député socialiste. A titre de comparaison, le Conseil d'Etat vaudois a sollicité 48 millions de francs pour poursuivre le chantier de l'éducation numérique.
"Au numérique"
Les députés ont longtemps été divisés sur ce sujet. Les craintes portent sur l'accompagnement pédagogique adéquat pour cet enseignement "au numérique" et non pas "par le numérique".
La cheffe du Département de l'instruction publique (DIP) Anne Emery-Torracinta se réjouit du compromis dégagé en commission. "L'éducation au numérique est indispensable pour la formation des jeunes", a ajouté la magistrate. Elle a insisté sur l'importance de la "citoyenneté numérique". Le projet de loi a été accepté par 75 voix contre 10 et 4 abstentions.
Réforme informatique
Le Grand Conseil a voté dans la foulée un crédit d'investissement de près de 21 millions de francs pour rénover le système informatique du DIP. Il s'agit d'améliorer la gestion opérationnelle des établissements scolaires et de la formation professionnelle, ainsi que l’activité des quatre directions générales, du service de l’enseignement privé et du service de la recherche en éducation.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Genève étoffe son arsenal législatif contre les discriminations
Genève se dote d'un nouvel arsenal législatif pour lutter contre les discriminations, revendiquant dans la foulée son rôle de pionnier en Suisse dans ce domaine. Deux lois, l'une générale et l'autre liée au sexe et au genre, ont été votées jeudi par le Grand Conseil.
"Nul ne doit subir de discrimination du fait notamment de son origine, de sa situation sociale, de son orientation sexuelle, de ses convictions ou d’une déficience", a rappelé Céline Zuber-Roy, députée PLR en citant la Constitution cantonale. Ce principe général de non-discrimination doit être réaffirmé plus concrètement dans l'ordre juridique afin d’en assurer la réalisation, a-t-elle ajouté.
La première loi adoptée jeudi par 74 voix contre 11 et 3 abstentions est un texte à visée générale sur l'égalité et la lutte contre les discriminations. Elle prévoit des mesures de prévention à travers la formation, l'information et la sensibilisation. Elle impose aussi l'élaboration de plans cantonaux qui seront évalués et soumis au Grand Conseil. Des dispositions incitatives visent le secteur privé.
Canton pionnier
Cette loi générale est complétée par une loi sectorielle contre les discriminations liées au genre au sexe et au genre. Elle contient notamment une disposition pour la protection des familles arc-en-ciel. Le harcèlement dans l'espace public ou les procédés publicitaires sexistes sont strictement prohibés. Ce texte a été adopté par 72 voix contre 11 et 3 abstentions.
"Il n'existe aucune loi cantonale ou fédérale qui traite de manière aussi complète, tant la promotion de l'égalité que la lutte contre les discriminations et violences", a souligné Mme Zuber-Roy. La conseillère d'Etat Nathalie Fontanet, à l'origine de la loi, se réjouit que Genève poursuive son histoire en tant que canton des droits humains qui respecte les individus.
Non-binarité
Ce nouveau dispositif législatif n'a pas convaincu les extrêmes. Ensemble à Gauche estimait que la loi est lacunaire. La députée Françoise Nyffeler a ainsi dénoncé "l'invisibilisation des personnes non-binaires" qui ne sont pas mentionnées dans le texte. Elle aurait aussi voulu que la transidentité soit évoquée.
Mais la majorité a refusé de faire cette loi un outil pour imposer la reconnaissance d’un troisième sexe ou l’adoption d’un langage non-genré, dont le 'iel' est l’ambassadeur, a souligné Mme Zuber-Roy. Elle a ajouté que la "binarité des sexes bénéficie d’un fort ancrage culturel". "L’ouverture à laquelle les minorités ont droit ne leur donne en aucun cas le droit de pulvériser les repères majoritaires", selon Mme Zuber-Roy.
Diatribe
A l'opposé, le député UDC Marc Falquet estime que ce texte, certes justifié, favorise de manière excessive la victimisation. Il s'est ensuite lancé dans une diatribe sur les méfaits de la transition de genre précoce, alors que ce sujet n'est absolument pas abordé dans les textes discutés jeudi soir. Au final, tous les amendements proposés en plénière ont été rejetés.
D'autres lois sectorielles devraient compléter prochainement ces deux lois. L'objectif est de lutter contre les discriminations liées au handicap, à l'âge ou à l'origine.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Eco-gestes encouragés pour préserver l'eau à Genève
Dans la foulée de la 30e Journée mondiale de l'eau, le canton de Genève renouvelle sa campagne de sensibilisation "Oh mon eau!". A la question de la préservation de la qualité de l'eau s'ajoute à présent celle d'une utilisation parcimonieuse grâce à l'adoption d'éco-gestes.
"Après la sécheresse de l'été 2022, on ne peut plus dire que l'eau coule de source, même à Genève", a déclaré jeudi devant les médias le conseiller d'Etat Antonio Hodgers, en charge du Département du territoire (DT). Selon lui, l'eau devient un enjeu majeur en lien avec la transition climatique. Or quantité et qualité sont intrinsèquement liées.
Surveillance des cours d'eau, optimisation des systèmes d'assainissement, poursuite de la renaturation: le canton va renforcer ses actions de terrain. La question transfrontalière va prendre davantage d'importance, tout comme celles du ralentissement de l'écoulement de l'eau en milieu urbain pour rafraîchir la ville et de l'usage de l'eau dans l'agriculture, relève le magistrat.
Cycle de l'eau
Le premier volet de la campagne vise à faire prendre conscience de la valeur et des bénéfices de l'eau, tout en renforçant le lien d'attachement des gens à l'environnement aquatique, a indiqué Gilles Mulhauser, directeur général de l'office cantonal de l'eau. Quant au second volet, il concerne le cycle de l'eau et met l'accent sur la relation entre les gestes individuels et leurs conséquences.
La campagne de sensibilisation s'accompagne d'une exposition samedi et dimanche au Pavillon Sicli. Au programme: stands d'information, ateliers de fabrication de produits ménagers, conférences et animations interactives, notamment dans un faux appartement où les visiteurs apprendront les bons gestes pour protéger l'eau.
www.ge.ch/teaser/oh-mon-eau
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Une femme à la tête de l'association AgriGenève
Pour la première fois, une femme va présider AgriGenève. Patricia Bidaux a été élue mercredi matin lors de l'assemblée générale de l'association faîtière de l'agriculture genevoise. La paysanne, par ailleurs députée PDC, succède à Marc Favre.
Active dans une exploitation diversifiée familiale à Troinex-Veyrier, Patricia Bidaux est ainsi la deuxième femme à présider une chambre d'agriculture en Suisse, indique AgriGenève. Elle a présidé l'Union des paysannes et femmes rurales genevoises pendant huit ans et l'association MA-Terre de 2019 à 2022.
De plus, Patricia Bidaux préside la commission technique de Genève Région-Terre Avenir et est membre invitée de la commission consultative pour l'agriculture. Candidate à un nouveau mandat au Grand Conseil, "elle a prouvé à maintes reprises son attachement au développement d'une agriculture productrice et durable à Genève", relève AgriGenève.
L'assemblée générale a permis de faire le bilan de l'année 2022, qualifiée de "très difficile" pour l'agriculture genevoise en raison de la sécheresse et des températures extrêmement élevées. Et la guerre en Ukraine a eu pour effet une très forte hausse des prix des engrais, de l'énergie et des emballages, alors que l'agriculture genevoise subit déjà les frais de production les plus élevés de Suisse.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
LausanneIl y a 2 jours
Lausanne: la Valencienne fermée pour une mise aux normes
-
CultureIl y a 2 jours
Lausanne: la fête laisse tomber le slip et devient la FdS
-
ÉconomieIl y a 3 jours
Une communication insuffisante pour sauver Credit Suisse
-
LausanneIl y a 3 jours
Une motion pour fixer trois mois de domiciliation avant élection
-
CultureIl y a 2 jours
Les Black Eyed Peas, Rosalia et Indochine à Paléo
-
InternationalIl y a 3 jours
Stan Wawrinka zappe Miami
-
HockeyIl y a 2 jours
Premiers matches de la Suisse à Viège, Porrentruy et Lausanne
-
PeopleIl y a 2 jours
Jean Dujardin : ce rôle qu'il regrette d'avoir décliné