Suisse Romande
La Catalogne s'invite à la Fête du peuple à Delémont
Carles Puigdemont, ancien président indépendantiste de la Catalogne, est venu apporter son soutien aux autonomistes jurassiens lors de la Fête du peuple. L'occasion pour les autonomistes de dénoncer l'attitude du gouvernement bernois sur le dossier de Moutier (BE).
C'est sous les acclamations de centaines de personnes que le leader indépendantiste catalan a fait son entrée dimanche sous le chapiteau accueillant les festivités de la Fête du peuple à Delémont. Carles Puigdemont était accompagné de François Lachat, le premier président du Gouvernement jurassien et figure charismatique du canton.
L'hôte d'honneur a signé moult autographes et s'est prêté au jeu des "selfies", des poignées de main et des accolades. Sa sécurité était assurée par plusieurs gardes du corps. Dans son allocution, Carles Puigdemont a fait l'éloge du courage et de la fraternité. Il n'a jamais évoqué expressément l'avenir de la ville de Moutier.
Liens fraternels
"Merci de votre solidarité à l'égard de la Catalogne", a déclaré le leader indépendantiste qui relève que le Jura est une référence en Catalogne. Prônant la non-violence, il a évoqué dans son discours la situation politique en Catalogne. En marge de la partie officielle, il a salué la démocratie suisse qui "donne la voix aux citoyens".
Le leader indépendantiste catalan, qui vit aujourd'hui en exil en Belgique, avait répondu à une invitation du Mouvement autonomiste jurassien (MAJ). "Depuis longtemps, les Catalans sont intéressés à l'histoire du Jura et sont solidaires de notre mouvement", a expliqué son secrétaire général Pierre-André Comte.
MAJ combatif
Sur le dossier de Moutier, le MAJ a adopté un ton ferme alors que le climat n'est pas à l'apaisement dans l'attente de l'issue des sept recours contestant la validité du vote du 18 juin 2017. "Nous n'accepterons jamais que le canton de Berne puisse remettre en cause le scrutin", a lancé Pierre-André Comte.
Le MAJ n'a pas non plus épargné la Confédération. "Elle ne doit pas jouer les ponce pilate", a lancé le secrétaire général, ajoutant que le déplacement de la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga le 3 septembre à Moutier était inutile. "La Confédération doit savoir que les autonomistes ne se laisseront pas voler la victoire".
Hypothèse des autonomistes
M. Comte estime que le vote sur l'appartenance cantonale de la cité prévôtoise ne sera pas répété. Il relève qu'à son avis la préfète du Jura bernois pourrait décerner un blâme à la municipalité autonomiste de Moutier et formuler des considérations justifiant les recours mais sans pour autant annuler le scrutin.
"Autrement dit, on enroberait de contorsions le feu vert au transfert de Moutier dans le canton du Jura", a avancé le secrétaire général du MAJ. Les militants autonomistes n'ont d'ailleurs cessé de le répéter durant cette 71e Fête du peuple, Moutier rejoindra tôt ou tard le canton du Jura.
Le vote du 18 juin 2017, qui a vu une faible majorité des citoyens choisir de rejoindre le canton du Jura, fait encore l'objet de sept recours. Les milieux antiséparatistes contestent la validité de ce scrutin. Une décision de la préfète du Jura bernois doit tomber à fin octobre.
Tant les autonomistes que les partisans du maintien de Moutier dans le canton de Berne ont annoncé qu'ils feraient recours au Tribunal administratif bernois, puis au Tribunal fédéral (TF) s'ils étaient désavoués en première instance. La commune de Moutier devra donc gérer l'incertitude qui découle de cette situation.
Nouvel animateur du Bélier
Cette manifestation a également été l'occasion pour le groupe Bélier de présenter son nouvel animateur. Jonathan Gosteli va succéder à Clément Piquerez qui a passé huit ans à la tête du mouvement de lutte. "Nous nous engageons à ne pas faire usage de moyens excessifs", a déclaré sans plus de détails le nouveau responsable.
(ATS - KEYSTONE/ANTHONY ANEX)
International
Deux séismes enregistrés en Suisse lundi
Deux séismes ont été enregistrés lundi en Suisse. Le premier s'est produit près de Zinal (VS) et le second dans la région de Porrentruy (JU). Tous deux ont vraisemblablement été ressentis dans les zones concernées, selon le Service sismologique suisse (SED) de l'EPFZ.
La première secousse, de magnitude 3,1 sur l'échelle de Richter, a eu lieu à 18h29 à 7 kilomètres au nord de Zinal, écrit le SED. Un second séisme de magnitude 3,8 s'est produit à 21h16 à 14 km à l'ouest de Porrentruy. Il a pu être ressenti sur une zone étendue, notamment en France, où le réseau national de surveillance sismique (RENASS) l'a détecté.
Le RENASS parle d'un tremblement de terre "modéré" de magnitude 4. Il n'a pas fait état de dégâts. En règle générale, on ne s’attend pas à des dégâts pour des tremblements de terre de ces magnitudes, selon le SED.
En France, selon les témoignages recueillis lundi soir par le bureau central sismologique français, les secousses ont été principalement ressenties dans la région de Montbéliard et de Belfort, ainsi qu'en Alsace et dans les Vosges.
Le Service sismologique suisse enregistre entre 1000 et 1500 séismes chaque année en Suisse. La population n'en ressent que 10 à 20. Ces tremblements de terre présentent en général des magnitudes de 2,5 ou plus.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Genève
Un garage détruit par les flammes à Collonge-Bellerive (GE)
Le garage d'une propriété privée située à Collonge-Bellerive (GE) a été détruit par un incendie lundi en fin d'après-midi. En raison de la forte bise qui soufflait, la fumée était visible loin à la ronde. Le sinistre n'a pas fait de blessé.
Le Service d’Incendie et de Secours de Genève (SIS) est intervenu à 17h04, indique-t-il lundi dans un communiqué. La fumée a inquiété de nombreuses personnes: la centrale 118 a reçu plus de 30 appels pour signaler l'incendie. Les flammes ont été maîtrisées à 17h49 à l'aide de trois lances à eau. Au total quinze sapeurs-pompiers professionnels et cinq volontaires de la commune sont intervenus.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Sur les traces du passé industriel d'Yverdon-les-Bains
Le Musée d'Yverdon et région est à la recherche de photographies, objets et témoignages en lien avec la crise industrielle des années 1970. Objectif: réaliser une grande exposition temporaire vers la fin 2024, accompagnée de la publication d'un ouvrage.
La blouse de travail d'un ouvrier, le casque d'un soudeur, des tracts ou des photographies d'usines et d'ouvriers: tous les vestiges de cette époque sont les bienvenus, pour autant qu'ils concernent la région. La période visée couvre les années 1960 et suivantes, car les périodes antérieures sont bien documentées.
"Nous avons peu d'images d'amateurs et récentes qui puissent documenter les temps marquants de la vie ouvrière à la fin des années 1960: repas en cantine, sorties d'usine, grèves, fêtes, réunions syndicales. De la même manière, nous n'avons finalement que très peu de témoignages écrits ou oraux des derniers temps industriels", explique Vincent Fontana, directeur du musée sur la plateforme notreHistoire.ch, qui est associée à l'opération.
"On ferme ! Raconte-moi ton usine"
Jusqu’au début des années 1970, Yverdon tourne à l’heure du travail en usine, qui concerne plus de la moitié de la population active. La ville est dès lors frappée de plein fouet par la crise pétrolière de 1973 et la profonde récession qui s'ensuit.
En quelques décennies, les plus grands employeurs industriels de la cité, qui ont contribué à son développement, ferment leurs portes les uns après les autres. La fabrique de cigarettes Vautier est liquidée en 1975. Ancien fleuron, le fabricant de machines à écrire Hermès-Paillard, dont la maison-mère est à St-Croix, ferme en 1989.
Le projet "On ferme ! Raconte-moi ton usine" veut réhabiliter et valoriser les mémoires multiples de cette histoire. La collecte de témoignages, anecdotes et récits sera effectuée sous la forme d’entretiens enregistrés (audio ou vidéo). Un formulaire de contact est disponible sur le site internet du musée.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Karine Yoakim Pasquier remporte le Prix Mousse Boulanger
Le livre "Oublier Gabriel" remporte le premier Prix Mousse Boulanger, décerné par l'Association vaudoise des écrivains. Il s'agit du premier roman de l'autrice montreusienne Karine Yoakim Pasquier.
L'ouvrage, publié aux Editions Torticolis et Frères en mars 2022, a été retenu parmi une sélection de cinq finalistes. "Son intrigue haletante se passe au coeur de la Riviera vaudoise", indique lundi un communiqué.
Née en 1984, Karine Yoakim Pasquier a grandi aux Avants. En 2018, elle s'est expatriée à Hong Kong où elle travaille sur divers projets artistiques, en parallèle à un emploi dans le domaine de l'e-learning. Elle a publié un livre jeunesse, destiné aux 8-12 ans, "A la poursuite du dragon", suivi cette année d'un deuxième opus de la même série, ainsi qu'un album intitulé "Au fil de l'eau, une aventure de Pitt le Lapin".
Le Prix Mousse Boulanger a été créé en 2023 pour rendre hommage à la femme de lettres romande décédée en début de cette année. Le concours honore le livre d’un écrivain vaudois paru durant l’année précédente.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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