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Suisse Romande

La pêche a séduit une dizaine de producteurs en Valais

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La culture de la pêche plate bénéficie de bonnes conditions en Valais. (Image d'illustration). (© Keystone/vs)

Une dizaine de producteurs cultivent désormais la pêche ronde ou plate en Valais, convaincus notamment par les tests menés sur le domaine de Châteauneuf durant près de dix ans. La nouvelle culture permet de diversifier la production et complète celle de l'abricot.

"Entre 2019 et 2024, la surface de pêchers est passée de 1,34 à 2,57 hectares en Valais. Une augmentation très prudente, et qui reste confidentielle au regard des presque 700 hectares de vergers d'abricots", précise à Keystone-ATS Sébastien Besse, chef de l'Office cantonal d'arboriculture et cultures maraîchères.

La forte concurrence des pays voisins a tendance à retenir les producteurs, ce d'autant plus que la protection douanière de la production nationale est inexistante. Aucune taxe sur l'importation n'est, en effet, appliquée pour ce fruit encore fort peu cultivé en Suisse, et mener des négociations n'est tout simplement pas envisageable; il n'y a aucune chance de succès, résume Sébastien Besse.

Les pêches sont donc exclusivement destinées à la vente directe, ce qui rend très difficile d'en estimer la production. "L'objectif de rendement pour une culture de pêches plates est d'au moins 2 kilos au mètre carré".

Comme un beignet

La culture de la pêche, et notamment de sa variante plate, appelée "donut peach" en raison de sa ressemblance avec un beignet, bénéficie de bonnes conditions en Valais: Chaleur, bon ensoleillement, terre fertile.

De plus, la pêche plate fleurit peu après l'abricot, et se trouve donc un peu moins exposée aux gels printaniers. Un avantage non négligeable au vu des différents épisodes de gel qu'a connus le canton.

Selon les variétés, les pêches peuvent être commercialisées entre fin juillet et septembre. Ce qui en fait un complément adapté à l'abricot, dont le gros de la production s'écoule en juillet.

Une plantation pilote

C'est en 2013 que l'office cantonal d'arboriculture a lancé une plantation pilote de pêches plates inédite en Suisse, sur le domaine de Châteauneuf. Les premiers fruits de ce verger d'un demi-hectare ont été récoltés en 2015.

Jusqu'en 2022, les collaborateurs de l'office ont effectué divers tests sur cinq variétés de pêches plates françaises, reconnues pour leur saveur. Ils ont par exemple examiné leurs rendements au mètre carré, les heures de main-d'oeuvre nécessaires pour produire une tonne de fruits, ou encore les flux financiers sans l'amortissement des machines.

Concernant ce dernier point, les tests ont montré que deux variétés se distinguaient par leurs bénéfices "nettement supérieurs", soit 85'000 francs environ sur dix ans. La variété la moins performante affichait, elle, une perte de 35'000 francs environ sur la même période.

"Autant de données qui peuvent aider et guider les producteurs dans leurs choix. Globalement, l'essai a montré que la pêche plate se plaît bien en Valais et qu'une production de qualité peut être obtenue", note Sébastien Besse.

75% de fruits importés

"Les trois quarts des fruits et la moitié des légumes consommés en Suisse sont importés. Cela est préoccupant en termes de sécurité alimentaire, car il s’agit de denrées de base", rappelle le chef d'office.

Une situation qui pourrait s'améliorer si la grande distribution misait de manière plus importante sur une production helvétique, avec à la clé des contrats de longue durée avec la filière. Sébastien Besse en est convaincu, "de nombreux producteurs seraient partants".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

La Ville de Genève teste des corridors noirs pour chauves-souris

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La Ville de Genève va tester des corridors avec un éclairage public restreint afin de favoriser la biodiversité (image d'illustration). (© KEYSTONE/MAGALI GIRARDIN)

La Ville de Genève va tester des corridors noirs essentiels pour le déplacement des chauves-souris en zone urbaine. L'éclairage public de parc des Cropettes, du pont des Acacias et de la petite rade sera adapté afin de lutter contre la pollution lumineuse.

Ces tests sont prévus en 2025 sur une durée d'environ quatre mois, indique jeudi le Conseil administratif dans un communiqué. Ils permettront de vérifier les mesures les plus adéquates à prendre en faveur de la biodiversité et d’établir le degré d’acceptabilité de la population vis-à-vis de la diminution de la lumière.

La Ville de Genève a révisé en 2021 son plan lumière. Lors de ces travaux, des zones de conflit entre l'éclairage public et les chiroptères ont été identifiées. Une carte a ensuite été établie afin de cibler les endroits où il était nécessaire de rétablir les corridors noirs, essentiels pour les déplacements de la faune.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

Le centriste Stéphane Theurillat candidat au Gouvernement jurassien

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L'élection complémentaire pour élire un successeur au ministre PLR démissionnaire Jacques Gerber, sur la photo, aiguise les appétits, à commencer par le Centre Jura qui lance la candidature du député Stéphane Theurillat. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Le Centre Jura veut lancer le député Stéphane Theurillat pour conquérir un deuxième siège au Gouvernement jurassien. La candidature intervient dans le cadre de l'élection complémentaire convoquée le 24 novembre, suite à la démission du ministre PLR Jacques Gerber.

Le choix de Stéphane Theurillat, habitant de Porrentruy de 44 ans, a été annoncé jeudi à Courgenay, après un comité directeur élargi du Centre Jura tenu la veille au soir. Il doit être avalisé par un congrès agendé mercredi à Courtételle. Le candidat est membre du comité directeur et ancien président de son groupe parlementaire.

Le Centre Jura ambitionne, avec la candidature du Bruntrutain, de reconquérir un deuxième siège au Gouvernement jurassien, lui qui a longtemps dominé la politique cantonale. Pour mémoire, ce siège de l'ancien PDC avait été perdu à l'occasion de l’élection de la socialiste Rosalie Beuret Siess lors de la partielle de mars 2020.

Pas de candidat PLR

La désignation à confirmer de Stéphane Theurillat survient alors que le PLR a indiqué, après une assemblée générale tenue mercredi soir à Miécourt, renoncer à présenter un candidat à la succession de son ministre Jacques Gerber, 51 ans, en charge de l'économie et de la santé. La décision a été prise à une large majorité.

Le choix "signe la volonté de donner une nouvelle impulsion au parti, avec des bases saines et solides", a précisé le parti dans un communiqué. Il constitue "l'aboutissement de réflexions menées plus largement sur la place du PLRJ au sein de l'échiquier politique jurassien", en vue des élections cantonales de l'automne 2025.

Les autres partis cantonaux se détermineront pour leur part sous peu quant à l'attitude à adopter en vue de l'élection complémentaire du 24 novembre. Une chose est certaine, la décision du Centre était très scrutée, à droite comme à gauche. Le délai de dépôt des candidatures est fixé au 30 septembre.

"Monsieur Ukraine"

Jacques Gerber a annoncé au début septembre sa démission du Gouvernement jurassien au 31 décembre 2024. Il a été nommé délégué de la Confédération pour l'Ukraine par le Conseil fédéral. Le Jurassien devra assumer la direction du groupe de travail chargé de mettre en place le programme pour le pays en guerre avec la Russie.

Le programme vise à garantir un soutien efficace et ciblé au pays ravagé par les effets de la guerre d'invasion provoquée par Moscou. Jacques Gerber, également domicilié à Porrentruy, prendra ses nouvelles fonctions le 1er janvier 2025. Pour l'exercer, il a reçu le titre d'ambassadeur.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Nouveau centre culturel à Vernier (GE): ouverture prévue en 2026

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Le futur "Concorde espace culture" comprendra quatre corps de bâtiments distincts. (© HRS Real Estate SA)

La cérémonie de la pose de la première pierre du nouveau centre culturel à Vernier (GE) "Concorde espace culture" a eu lieu jeudi en présence des autorités cantonales et communales. Ce lieu dédié à la promotion des arts sous toutes leurs formes devrait ouvrir ses portes en septembre 2026.

La construction de ce nouveau bâtiment, qui se situe au carrefour des avenues de Châtelaine et de l'Ain, est devisée à 130 millions de francs, indique jeudi l'entreprise HRS, en charge des travaux. Le chantier préparatoire a débuté en mai dernier.

Le centre comprendra des studios de danse et de musique, des ateliers d'arts visuels, une salle de spectacle pouvant accueillir entre 200 et 1000 personnes, des logements pour artistes et étudiants ainsi qu'un hôtel et des espaces de restauration. La bibliothèque municipale sera aussi intégrée dans ce complexe.

Porté par la Fondation pour le développement des arts et de la culture (FODAC), ce centre accueillera aussi les apprentis du CFC danse de toute la Suisse. La FODAC est soutenue par Vernier, l'Association des communes genevoise (ACG), des privés et le canton. Vernier a notamment engagé un cautionnement de 67 millions de francs pour ce projet.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Reproduction d'un tricycle d'Hiroshima au Musée de la Croix-Rouge

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La famille de Shinichi Tetsutani s'est déplacée pour voir la reproduction du tricycle d'Hiroshima désormais exposée à Genève. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La reproduction en bronze d'un tricycle retrouvé à Hiroshima le 6 août 1945 après l'explosion atomique trône désormais au Musée international de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge à Genève. La Campagne pour l'abolition de l'arme nucléaire (ICAN) la lui a offerte.

L'objet n'est pas entouré de protection, laissant la possibilité aux curieux d'avoir une expérience tactile. "C'était voulu", a affirmé à la presse le directeur du musée, Pascal Hufschmid.

Positionné dans le hall d'entrée, le tricycle sera l'une des premières composantes de la nouvelle exposition permanente, attendue dans quatre ans. Il rappelle que derrière chaque conflit, "ce sont des histoires d'individus, de familles, de personnes", insiste le directeur.

Le tricycle avait été récupéré près d'un enfant de trois ans, Shinichi Tetsutani. Blessé et brûlé, celui-ci était décédé quelques heures plus tard. Désormais, la famille de Shinichi parle à la nouvelle génération chez elle et plus largement au Japon de l'importance de cohabiter en paix.

Et le tricycle en est un symbole qui doit être partagé avec les populations du monde entier. "C'est un objet commun. Il peut être trouvé dans chaque famille", affirme Hitomi Hasebe, représentante des Tetsutani, dont cinq membres sur trois générations étaient jeudi à Genève. Un frère de Shinichi, trop âgé, a dû rester au Japon.

Plusieurs autres objets

L'objet, exposé dans la ville japonaise, avait été numérisé en 2021 au Japon. La reproduction par les artistes Akira Fujimoto et Cannon Hersey a ensuite été relayée à ICAN en 2022 à Genève. L'organisation l'a offerte jeudi au Musée et à la Ville de Genève. "La Croix-Rouge a été l'une des premières organisations internationales à se rendre à Hiroshima après le bombardement atomique", fait remarquer sa directrice exécutive Melissa Parke.

Pour les artistes, il faut garantir que les souffrances d'Hiroshima ne soient pas oubliées. Pour le jour où aucun rescapé de l'explosion atomique ne sera plus présent, insiste Cannon Hersey, dont le grand-père avait été l'un des premiers à révéler au monde les effets d'Hiroshima.

Il y a un mois, l'artiste était avec ses trois enfants dans la ville japonaise. Et avec la famille de son collègue Akiro Fujimoto. "Nos grands-pères se faisaient la guerre et nos enfants jouent ensemble", glisse-t-il. Selon lui, la relation américano-japonaise peut inspirer le Proche-Orient ou encore la Russie et l'Ukraine vers la paix.

"C'est pour le futur que nous travaillons", dit-il. Une trentaine d'autres objets d'Hiroshima ont été numérisés et seront reproduits pour être montrés dans toutes les régions du monde.

Pour la Ville de Genève, ce don constitue aussi un instrument pour un message plus politique. Cette oeuvre "nous rappelle que nous devons travailler sans relâche" pour l'abolition de l'arme nucléaire, estime le conseiller administratif Sami Kanaan.

Initiative lancée par ICAN

La Suisse n'a toujours pas rejoint le Traité d'interdiction de l'armée nucléaire, entré en vigueur en 2021, malgré une motion approuvée au Parlement fédéral. Prix Nobel de la paix, ICAN a lancé en juillet une initiative populaire face à cette situation.

L'attaque sur Hiroshima avait fait près de 150'000 victimes. Les rescapés, les Hibakusha, subissent toujours les effets de cette explosion.

"Nous espérons que l'oeuvre inspirera la Suisse et le Japon" pour qu'ils s'associent au traité, "alors que la menace d'un nouveau recours à l'arme nucléaire n'a jamais été aussi élevée", a dit Mme Parke. Près de la moitié des Etats ont ratifié cet accord, l'ont signé ou ont dit vouloir le rejoindre.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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