Suisse Romande
Les chalets de la rive sud du lac de Neuchâtel encore en sursis
Avec le dépôt de recours devant le Tribunal cantonal fribourgeois, le feuilleton du démantèlement de 119 chalets construits sur la rive sud du lac de Neuchâtel connaît un nouvel épisode. Le conflit lié à la protection de la Grande Cariçaie remonte à 40 ans.
Le sort des chalets est à nouveau dans les mains de la justice. Les propriétaires sont représentés par l’Association des riverains de la rive sud du lac de Neuchâtel (ARSUD), qui a réagi après le rejet début décembre par l'Etat de Fribourg des 270 oppositions au plan d'affection cantonal des réserves naturelles du lac de Neuchâtel.
"Certains des recours sont en un seul nom, d’autres au nom d’une pluralité de personnes", a indiqué fin janvier à Keystone-ATS le Tribunal cantonal, revenant sur une information de La Liberté. La démarche vise à conserver les résidences situées dans les secteurs de Cheyres-Châbles, Estavayer et Delley-Portalban.
Quarante ans
Le canton de Fribourg, par la voix de la Direction de l’aménagement, de l’environnement et des constructions (DAEC), considère n'avoir aucune marge de man½uvre. Le maintien des chalets ne serait "pas compatible avec le droit supérieur", estime notamment les services du conseiller d'Etat Jean-François Steiert.
Selon les recourants, les résidences secondaires n’occupent que 0,88% des surfaces à protéger. Les associations de défense de l'environnement ne l'entendent évidemment pas de cette oreille. "Les sites bénéficient du plus haut degré de protection de la nature en Suisse", ont récemment rappelé Birdlife, le WWF et Pro Natura.
La polémique a débuté en 1982, lorsque Vaud et Fribourg ont signé un accord sur la protection de la rive sud du lac de Neuchâtel et des rives du lac de Morat. Le démantèlement progressif des résidences secondaires, érigées entre 1920 et 1970 dans des zones protégées désormais, figure depuis dans les plans directeurs des deux cantons.
"Contrats-nature"
Une première échéance avait été fixée à 1998, puis une seconde dix ans plus tard. Une solution semblait avoir été trouvée en 2007 avec l’établissement de "contrats-nature", sur lesquels les propriétaires misent beaucoup. Ces textes déterminaient des conditions pour les propriétaires, moyennant le maintien des constructions.
Suite à un recours d’associations de protection de la nature au Tribunal fédéral, le Tribunal cantonal fribourgeois avait annulé les contrats-nature en 2010 pour des motifs de procédure. Le Conseil d’Etat avait alors mandaté la Commission fédérale pour la protection de la nature et du paysage (CFNP).
Celle-ci avait conclu, dans une expertise de 2012, que les chalets portaient une "atteinte grave" aux milieux protégés. Il y a un an, le Grand Conseil fribourgeois avait rejeté, par 66 voix contre 29 et 2 abstentions, une pétition, munie de 11'342 signatures, demandant de sauver les 119 chalets construits en zone naturelle protégée.
Vains espoirs
"Le feuilleton des chalets n’a que trop duré", avait alors insisté Chantal Müller, présidente de la Commission des pétitions. "Il convient désormais d’y mettre un terme". Aux yeux de la députée socialiste, élue du district du Lac, l'objectif consiste à ne pas contribuer à entretenir de vains espoirs.
Le feuilleton semble proche du dénouement, malgré l'épisode supplémentaire. La procédure ayant conduit à l'approbation du plan d'affectation des réserves naturelles sur la rive sud du lac de Neuchâtel a inclus 106 séances de conciliation et débouché sur le retrait de l'opposition de trois communes et quatre organisations.
La modification du plan d'affectation cantonal, mise à l'enquête en 2020, clarifie et simplifie les règles de protection et d'utilisation des réserves naturelles, selon la DAEC. C'est dans ce contexte qu'elle pose le principe du démantèlement des maisons de vacances.
Dans le canton de Vaud, qui se dit largement lié à l'avis de la CFNP, trois procédures juridiques distinctes tentent d’éviter la destruction de 62 chalets, principalement à Cudrefin et à Vully-les-Lacs. Les propriétaires contestent notamment la validité de la résiliation des baux à loyer.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Trois entreprises internationales récompensées
Le Prix vaudois des entreprises internationales (PVEI) a été remis jeudi à trois lauréats: Haleon, un des leaders mondiaux des produits de santé grand public, Fischer Connectors, société active dans la connectivité à haute performance, et Pomoca, spécialiste de la peau de phoque autocollante, trois entreprises actives dans le canton et au-delà.
Ces distinctions sont décernées conjointement par le Département vaudois de l'économie, par la Chambre vaudoise du commerce et de l'industrie (CVCI) et par Innovaud. Elles ont été remises en présence de la conseillère d'Etat Isabelle Moret, indique un communiqué.
Haleon, une division de GSK devenue indépendante en 2022, est récompensée dans la catégorie "Entreprise étrangère". Elle fabrique à Prangins (sur l'ancien site de Novartis) des marques phares comme Voltaren et Otrivin. Son campus compte quelque 1100 employés qui conçoivent, fabriquent et commercialisent chaque année quelque 300 millions de produits sans ordonnance, détaille le communiqué.
Dans la catégorie "Entreprise suisse", Fischer Connectors l'a emporté. L'entreprise familiale, créée en 1954, a su évoluer et élargir son coeur de métier aux câblages et à l'électronique embarquée. Elle est devenue au sein du groupe Conextivity un partenaire global en matière de connectivité haute performance. Le groupe compte près de 700 collaborateurs. Il a son siège social et une usine de fabrication à Saint-Prex, avec quelque 320 employés.
Enfin, le "Prix spécial du jury" va à Pomoca, qui développe ses activités à Denges depuis près de 90 ans. La marque suisse a su s'imposer comme le spécialiste mondial de la peau de phoque autocollante et travaille pour 21 marques de ski ou snowboard. L'entreprise compte aujourd'hui 40 employés dans le canton. Une nouvelle usine ouvrira en avril 2024 à Chavornay.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Le Gros-de-Vaud devrait bientôt avoir son espace « du blé au pain »
Troisième étape franchie pour le projet de développement régional agricole du Gros-de-Vaud. La Confédération et le Canton ont validé la documentation attachée aux six projets de promotion des produits locaux. Parmi eux: un espace "du blé au pain" destiné à être une véritable vitrine pour la filière. L'entrée dans la phase de réalisation est attendue pour fin 2024.
Le Gros-de-Vaud va de l’avant avec son projet de développement régional agricole. Les porteurs du dossier, destiné à valoriser les produits régionaux, se sont réjouis hier d’avoir franchi une nouvelle étape. Canton et Confédération ont livré un préavis positif après avoir lu toute la documentation du plan.
Concrètement, ce projet de développement est estimé à 25 millions de francs. Il comprend six volets en tout. Zoom sur le projet phare avec Alain Flückiger, secrétaire général de l’Association régionale du Gros-de-Vaud.
L’idée a germé, comme tout le projet de développement, il y a quatre ans et demi maintenant quand d’autres régions mettent déjà le leur en œuvre. Cette inertie n’est-elle pas décourageante ? On retrouve Alain Flückiger.
Et il faudra encore prendre son mal en patience : la phase de réalisation n’est pas pour tout de suite. Elle est attendue, au mieux, pour la fin d’année prochaine, selon Alain Flückiger.
Députés qui devront justement se prononcer sur le projet. Le Conseil d’Etat devra soumettre une demande de crédit au Grand Conseil pour aider au financement. Le plan dans son entier est donc estimé à 25 millions de francs.
Lausanne
Yvan Rytz nommé directeur général de l'environnement
Le Conseil d'Etat vaudois a désigné jeudi son nouveau directeur général de l'environnement (DGE). Il s'agit d'Yvan Rytz, actuel secrétaire général du Département de la jeunesse, de l'environnement et de la sécurité (DJES) du ministre écologiste Vassilis Venizelos. Il remplacera Cornelis Neet qui a fait valoir son droit à la retraite en date du 30 avril 2024 et entrera en fonction au plus tard le 1er juillet 2024.
"Son expertise des différentes thématiques environnementales et énergétiques, son expérience étendue dans la conduite de projets transversaux et complexes, sa fine connaissance des institutions et de l'administration cantonale vaudoise, ainsi que son style managérial et son leadership lui permettront de mettre en ½uvre une politique énergétique et environnementale cohérente et efficace", écrit le Canton dans un communiqué.
Agé de 40 ans, Yvan Rytz est titulaire d'une licence en géographie et sciences de l'environnement de l'Université de Genève, d'un master en sciences holistiques de l'Université de Plymouth - Schumacher College et d'un CAS en management et gestion du changement de la HEIG-VD, détaille le gouvernement.
Secrétaire général du DJES depuis le 1er août 2022, M. Rytz a occupé différents postes au sein du département depuis son engagement à l'Etat. Il a été collaborateur personnel de la conseillère d'Etat Béatrice Métraux de 2016 à 2020 puis délégué cantonal au Plan climat vaudois de 2020 à 2022.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Journaliste accusé d'avoir diffamé Tariq Ramadan condamné en appel
Le journaliste du Point accusé d'avoir diffamé l'islamologue Tariq Ramadan a été reconnu coupable par la Chambre pénale d'appel et de révision de Genève. Il a été condamné à une peine pécuniaire de 90 jours-amende avec sursis.
Dans l'arrêt révélé jeudi par Léman Bleu, les juges estiment que le journaliste "est allé trop loin". "Dans l'impossibilité d'appuyer ses affirmations sur une base suffisante, il devait s'abstenir", relève la Chambre pénale d'appel et de révision.
"Cet arrêt consacre le fait que notre mandant a été diffamé (par le journaliste, ndlr) et pose les jalons des devoirs de tout journaliste sérieux, lesquels ont ici été sacrifiés", indiquent Yaël Hayat, Guerric Canonica et Théo Badan, les avocats de Tariq Ramadan.
Le journaliste poursuivi pour calomnie et diffamation avait été acquitté en première instance. L'affaire devrait se poursuivre au Tribunal fédéral. Nicolas Capt, l'avocat du journaliste estime qu'à première vue un recours paraît inévitable.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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