Suisse Romande
L'exercice militaire LUX 23 bat son plein en Suisse romande
L'exercice militaire de grande envergure LUX 23, qui a débuté lundi, bat son plein en Suisse romande. Les infrastructures critiques, comme Genève Aéroport ou la raffinerie de Cressier (NE), sont au coeur de ces opérations.
"Ces exercices sont une nécessité, notamment en raison du statut particulier de Genève avec ses organisations internationales", a déclaré jeudi le président du Conseil d'Etat genevois Mauro Poggia. "Avec les crises comme en Ukraine, il est très important que tous les acteurs puissent se préparer et être disponibles très rapidement", a ajouté André Schneider, directeur de Genève Aéroport.
"Il faudrait que ces exercices soient effectués à intervalles plus réguliers", a relevé le divisionnaire Mathias Tüscher, commandant de la division territoriale 1 qui assure la défense des cantons romands et de Berne. Le dernier grand exercice militaire en date remonte à fin 2022. Baptisé Pilum 22, il s'était déroulé dans cinq cantons alémaniques et avait mobilisé plus de 5000 militaires.
Sinon il faut remonter à 1989, où l'opération Casius avait rassemblé 25'000 personnes. Il s'agissait alors du plus grand exercice de l'armée suisse depuis la fin de la guerre froide.
Un exercice de coordination également important pour les entités civiles, comme les cantons :
Des milices
L'opération LUX 23, qui mobilise près de 4000 militaires jusqu'au 9 mai, a été élaborée sur la base d'un scénario selon lequel des milices séparatistes armées d'une région fictive d'Europe menacent la Suisse. Planifié depuis plusieurs années, cet exercice a été amélioré en fonction des récents événements en Ukraine et en Afrique, a précisé le divisionnaire Tüscher.
LUX 23 vise à entraîner la collaboration avec les polices cantonales, les services de secours, la surveillance des frontières mais aussi avec l'armée française. L'armée souhaite tester une nouvelle catégorie de forces d'intervention, les forces dites légères. Celles-ci devraient à l'avenir être capables de soutenir rapidement les autorités civiles dans leurs tâches de protection.
Un exercice grandeur nature qui permet de tester et de mettre sous pression le dispositif.
"Nous voulons tester les limites du système de communication et des processus logistiques ainsi que les interactions entre les échelons hiérarchiques", a relevé le divisionnaire Tüscher. Selon ce haut gradé de l'armée suisse, cet exercice de grande ampleur a aussi permis de tester un des réseaux de transmission les plus complexes.
Le chef d’Etat Major pour l’opération Lux 23 détaille le scénario de cet exercice :
Sur des miradors
A Genève Aéroport, près de 150 soldats sont appelés sur le site, qui est passé d'un niveau de sécurisation de 2 à 4. Des binômes de soldats surveillent des points stratégiques. "Dans le cadre de cet exercice, ils sont armés, munitionnés et équipés d'un gilet pare-balles", a précisé un gradé. "Nous sommes les yeux et les oreilles de la police", a-t-il ajouté en insistant sur cette collaboration avec les forces de l'ordre.
Des soldats sont aussi visibles sur les différents miradors dispersés sur le site aéroportuaire. Ils scrutent les alentours avec des jumelles infrarouges. Les détails du dispositif, qui est également déployé à Genève Aéroport lors des grandes conférences internationales, ne sont pas dévoilés pour des raisons de sécurité.
Sur la Thielle
La raffinerie de Cressier (NE) fait aussi l'objet d'une surveillance accrue lors de cet exercice militaire. Les soldats y sont déployés depuis mercredi. L'armée doit notamment assurer une protection fluviale sur la Thielle qui longe ces infrastructures critiques. Le scénario prévoit aussi de détruire le QG de l'adversaire lors d'un raid avec munitions de combat sur la place de tir des Pradières (NE).
Robin Jaunin avec Keystone-ATS
Genève
Vente d'alcool à l'emporter: allègement administratif à l'étude
A Genève, une majorité au Grand Conseil se dessinait pour simplifier la procédure qui permet de vendre de l'alcool et du tabac à l'emporter. Mais le projet de loi a finalement été renvoyé jeudi soir en commission pour une étude plus approfondie.
"Le Conseil d'Etat n'a pas été auditionné et les milieux concernés non plus", a déploré la cheffe du Département de l'économie Delphine Bachmann. La conseillère d'Etat a ajouté qu'elle ne soutenait pas cette simplification administrative qui favorise la distribution d'alcool au grand public.
Le projet de modification de la loi sur la remise à titre gratuit et la vente à l'emporter de boissons alcooliques, de produits de tabac et de produits assimilés au tabac (LTGVEAT), issue des rangs du mouvement Libertés et justice sociale (LJS), a été renvoyé en commission dans la foulée. Il visait à alléger les procédures administratives des quelque 2300 commerces qui vendent de l'alcool et du tabac à l'emporter.
Actuellement, l'autorisation est limitée à quatre ans. Elle doit ensuite être renouvelée. Le texte en discussion jeudi prévoyait une autorisation illimitée. "Ce projet de loi n'a pas pour objet de supprimer la demande d'autorisation préalable", a insisté le député LJS Vincent Canonica, auteur du projet de loi et rapporteur de majorité.
"Trop de documents"
Selon M.Canonica, ce renouvellement périodique engendre des charges administratives et financières trop lourdes pour les commerçants. Il s'agit notamment de fournir plusieurs documents, dont un extrait du casier judiciaire, un certificat de bonne vie et moeurs et un certificat de capacité civile.
Mais pour la minorité de gauche, la vente d'alcool et de tabac n'est pas anodine, notamment en termes de protection des mineurs. Les achats-tests donnent des résultats préoccupants, a souligné la socialiste et rapporteure de minorité Sophie Demaurex. La santé ne doit pas être écartée au profit de l'économie, a insisté l'élue socialiste.
Les discussions vont reprendre en commission de la santé. Lors de son premier passage devant la commission de l'économie, le projet de loi était soutenu par LJS, le MCG, le PLR ainsi que l'UDC. Les Verts-e-s et les socialistes s'y opposaient alors que Le Centre s'était abstenu.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Mesures d'économie à la RTS: 20 recommandations et un appel inédit
A la suite de l'annonce des mesures d'économies pour 2025 à la RTS, l'assemblée du personnel a remis jeudi une série de recommandations à la direction pour sauver au minimum 23 emplois sur les 55 menacés. Les cadres ont été invités à faire un geste solidaire.
"L'assemblée du personnel de la Radio Télévision Suisse (RTS), réunie à Lausanne et à Genève, a transmis une liste de 20 recommandations du groupe de consultation à la direction de la RTS, afin de réaliser des économies substantielles ailleurs que sur le dos du personnel. Ces propositions permettraient d'éviter les licenciements et une bonne partie des 55 suppressions de postes annoncées", a indiqué le syndicat des médias SSM dans un communiqué.
Le SSM et le personnel de la RTS demande notamment de renoncer aux mandats externes non essentiels, d'intégrer le personnel plutôt que de recourir aux agences de travail temporaire, ou encore privilégier le savoir-faire du personnel sous contrat CCT. Objectif: sauver au minimum 23 emplois, selon eux.
Des cadres à 10% de moins
L'assemblée du personnel, toujours sur proposition du groupe de consultation, lance par ailleurs "un appel inédit" à l'attention des cadres de la RTS, épargnés par les suppressions de postes en 2025. Elle leur demande de réduire de 10% leur taux d’activité et leur salaire sur une base volontaire et solidaire.
Autre alternative avancée: rester à 100% et donner quatre heures par semaine qui pourront être mises à disposition des équipes et des diverses productions de la RTS, pour fabriquer par exemple des programmes d'été. En faisant ce choix, les cadres retournent sur le terrain au salaire CCT, souligne le SSM.
Unanimité
Toutes ces propositions ont été acceptées à l'unanimité par l'assemblée du personnel ce jeudi, précise-t-on encore. Si malgré les propositions de la consultation et l'appel à la solidarité des cadres, des licenciements devaient être prononcés, l'assemblée du personnel exige une répartition proportionnelle de ceux-ci entre le personnel et les cadres, indique-t-elle aussi.
La RTS a annoncé mi-septembre qu'elle devra économiser 10 millions de francs en 2025. Elle envisage de supprimer 55 postes équivalents temps plein. En cause, selon elle: la hausse des prix et une baisse continue des recettes commerciales.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Champs ravagés par les corvidés: plan d'action pour 2025
Face aux ravages causés sur les cultures agricoles par les corneilles noires et les corbeaux freux, le Conseil d'Etat vaudois annonce un plan d'action pour le premier trimestre 2025. Le projet est d'abord mis en consultation durant le mois d'octobre auprès des acteurs concernés, a indiqué jeudi le gouvernement.
En janvier dernier devant le Grand Conseil, la députée PLR Marion Wahlen, qui porte ce combat au niveau du Grand Conseil, s'était dit "dépitée" par "l'inaction" des autorités alors que la problématique est "reconnue partout" sur le terrain. Elle avait alors interpellé le ministre de l'environnement Vassilis Venizelos à ce sujet.
Le conseiller d'Etat lui avait répondu que le gouvernement prenait "la situation très au sérieux" et qu'un "plan d'action" serait présenté durant le premier semestre 2024. Un timing qui n'a pas pu être respecté.
Echanges d'expériences
Dans sa réponse à une simple question de la même députée, le Conseil d'Etat explique dans ses décisions hebdomadaires "qu'il a dû revoir le planning annoncé pour la présentation de son plan d'action en raison de la charge de travail importante liée notamment à d'autres espèces causant des dommages aux milieux agricoles".
Le projet de plan d'action va être mis en consultation durant le mois d'octobre 2024 auprès des acteurs concernés (notamment la Commission consultative de la faune), informe-t-il. "Après traitement des prises de position exprimées lors de la consultation, le plan d'action pourrait être adopté par le Conseil d'Etat durant le premier trimestre 2025", ajoute-t-il.
"Le Conseil d’Etat est conscient des dégâts occasionnés par les corvidés dans notre canton et poursuit ses efforts pour finaliser le plan d'action pour la gestion des corvidés en milieu agricole. Plusieurs échanges d'expériences ont été réalisés ce printemps et l'été dernier avec Agroscope et les cantons de Genève, Fribourg et du Tessin", indique-t-il encore.
Sur la Côte et dans la Broye
Pour rappel, une pétition avait été lancée en 2022 pour demander au gouvernement "des actions concrètes, immédiates et efficaces". Le texte avait ensuite été largement soutenu par le Parlement.
L'agriculture vaudoise reste toujours démunie face aux ravages causés sur les cultures par les corneilles noires et les corbeaux freux. Les corvidés ont proliféré ces dernières années dans certaines régions, notamment sur la Côte et dans la Broye, où ils ne rencontrent pas de prédateurs naturels et où la nourriture est abondante. Ils s'attaquent aux semis et jeunes plants de maïs, tournesols, soja et autres céréales.
Les vignes, tout comme les cultures maraîchères et fruitières, sont aussi touchées. Il en résulte d'importantes pertes de production, de temps et de revenus pour les agriculteurs.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
L'accueil familial de jour, solution méconnue pour faire garder les enfants
La Fondation pour l’accueil familial de jour des enfants (FAJE) a lancé une campagne d'information. Celle-ci vise à promouvoir l'accueil familial de jour. Elle s'adresse tant aux parents qu'aux professionnels.
Il existe une alternative aux crèches et autres structures d’accueil collectives. Il s’agit de l’accueil familial de jour. C’est-à-dire que les enfants sont gardés à domicile, dans un cadre familial, chez les professionnels. C’est ce que l’on appelait les mamans de jour, même si ce terme tend à disparaître.
La Fondation pour l’accueil familial de jour des enfants a lancé début septembre une campagne pour promouvoir cette option. On peut la voir notamment dans les transports publics. Celle-ci concerne tant les familles que les personnes qui souhaiteraient prendre en charge des enfants. Il est essentiel de jouer sur ces deux tableaux car la situation risque de devenir critique. Sylvie Lacoste, présidente du secrétariat général de la FAJE.
Selon Sylvie Lacoste, il faudra massivement ré-engager des accueillantes et accueillants d’ici l’année prochaine.
L’accueil familial de jour représente 15% des places. Les 85 autres pourcents sont composés de structures d’accueil collectif, comme les crèches ou les UAPE. L’accueil familial de jour reste donc relativement méconnu. Comment expliquer ce déséquilibre entre les structures? Selon Sylvie Lacoste, il y a aussi une certaine méfiance envers l’accueil familiale de jour, qui découle d’un manque d’information.
À noter que la demande pour l’accueil familial reste relativement stable et ne tend pas à excéder l’offre contrairement aux crèches par exemple.
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