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Vaud

Fin brutale d’une saison d’hiver qui s’annonçait prometteuse

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Alors qu'au deux tiers de la saison hivernale, la fréquentation affichait une hausse de 4% dans le canton de Vaud, jusqu’à 7% dans les Alpes, les nuitées ont chuté de 65% en mars et de 94% en avril, en raison de la pandémie. (Image d'archive - ©Keystone/ADRIEN PERRITAZ)
La pandémie a mis brutalement fin à une dynamique positive dans l'hôtellerie vaudoise. Alors qu'aux deux tiers de la saison hivernale, la fréquentation affichait une hausse de 4% dans le canton et jusqu’à 7% dans les Alpes, les nuitées ont chuté de 65% en mars et de 94% en avril.

Sur le plan national, le bilan de fréquentation de l’hiver 2020 (novembre 2019 à avril 2020) est largement négatif (-24%). Si les régions alpines telles que les Grisons (-15%) et le Valais (-21%) sont les moins durement touchées, le Tessin, premier canton à avoir décrété l’état de nécessité, a vu sa fréquentation chuter de 42%.

Dans le canton de Vaud, alors que les nuitées de la saison d’hiver affichaient une hausse prometteuse de 4% à fin février, la fréquentation s’est effondrée à partir de la mi-mars, a communiqué Statistique Vaud lundi.

La moitié moins

Sur l’ensemble de l’hiver, la baisse atteint 27% (-323’000 nuitées). Au niveau régional, les destinations des Alpes vaudoises (-19%) ont été moins impactées que Lausanne (-28%) et Montreux-Riviera (-30%).

De nombreux établissements hôteliers ont pris la décision de fermer temporairement en raison de la crise sanitaire. Au cours du mois d’avril, seuls 143 hôtels sont restés ouverts dans le canton contre 269 à la même période en 2019.

Le taux d’occupation net des chambres n’a atteint que 8% en moyenne en avril, alors qu’il se montait à 51% l’an dernier. Parmi les rares clients qui ont fréquenté les hôtels du canton à cette période, on compte une nette majorité de Suisses (75% des nuitées).

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Vaud

Veytaux (VD): explorer la vie extraterrestre au Fort de Chillon

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Le Fort de Chillon, situé dans la paroi rocheuse en face du Château de Chillon, accueille pendant les vacances d'automne une exposition temporaire consacrée aux extraterrestres (image d'illustration). (© KEYSTONE/MARCEL GILLIERON)

Le Musée Fort de Chillon à Veytaux (VD) présente dès samedi et jusqu'au 27 octobre l'exposition "Sommes-nous seul-es dans l'Univers?". Créée en 2023 pour célébrer les 250 ans de l'Université de Genève, elle invite à explorer les mystères du cosmos et la possibilité de vie extraterrestre.

L'exposition offre une aventure immersive allant des structures de l'univers aux organismes microscopiques découverts dans le lac Léman. Des experts de différents horizons scientifiques y partagent leurs connaissances sur la question millénaire de la vie extraterrestre, à travers des découvertes telles que celles de petites planètes tempérées autour d'étoiles lointaines.

Conçue par le Centre pour la vie dans l'univers (CVU) de l'Université de Genève (UNIGE), l'exposition a été enrichie avec des thématiques insolites, comme les liens historiques entre l'armée suisse et les signalements d'ovni. Mais aussi la manière dont les médias suisses ont couvert ces phénomènes à travers des photographies d'objets non identifiés.

Ateliers créatifs et fresque

Ce lien mystérieux avec l'histoire du fort, classé secret-défense de 1940 à 2001, nourrit la narration spécialement conçue pour les animations destinées aux enfants.

Une conférence inaugurale sera donnée samedi à 15h00 par Emeline Bolmont, directrice du CVU de l'UNIGE. Elle présentera les dernières découvertes sur les exoplanètes et la vie extraterrestre potentielle.

Les 16 et 23 octobre, de 14h00 à 17h00, des ateliers créatifs inviteront les familles à décorer des biscuits en forme de fusées ou d'extraterrestres. Elles pourront aussi participer à la création d'une fresque collective sur le thème de Space Invaders.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Une journée sur la bande dessinée indépendante à Lausanne

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Lausanne accueille samedi un festival dédié à la micro et auto-édition de bande dessinée (photo d'illustration). (© KEYSTONE/CHRISTIAN MERZ)

Lausanne accueille samedi la première édition du "Comet - Comic market", un marché de la bande dessinée indépendante dédié à la micro et l'auto-édition. Une quarantaine d'auteurs suisses et internationaux sont annoncés sur le site de Beaulieu.

Basé sur le concept du "Comiket japonais", cet événement gratuit souhaite offrir au public la possibilité de rencontrer des auteurs et de découvrir leurs oeuvres "distribuées hors des circuits du grand marché", explique l'association le Château Turbulent, organisatrice de la manifestation.

Sur près de 450 m2 à Beaulieu, l'espace sera divisé en trois secteurs. La zone "Comet" est prévue pour le grand public. La zone "Satellite" donnera accès à des ouvrages dématérialisés, tandis que la zone "Nebula Obscura" sera réservée aux plus de 18 ans avec des ouvrages au contenu gore, violent ou érotique.

La journée comprend également un concours pour les jeunes talents. Des tables rondes sont aussi programmées ainsi que des ateliers, permettant notamment de découvrir la reliure, l'impression et l'art de la bande dessinée indépendante.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Une année 2023/24 record pour Glacier 3000 aux Diablerets (VD)

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Parmi les nouveautés pour la saison 2024/2025, le nouveau restaurant Botta ouvrira mi-novembre, avec 400 places assises et une terrasse panoramique sur le toit (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Glacier 3000 aux Diablerets a enregistré un exercice 2023-2024 record. Pour la première fois de leur histoire, les remontées mécaniques de la station des Alpes vaudoises ont dépassé la barre des 200'000 visiteurs.

Le groupe clôture l'année comptable, au 30 septembre, avec un chiffre d'affaires, là aussi record, de 19 millions de francs, indique-t-il mercredi dans un communiqué.

Dans le détail, 50% des recettes proviennent du transport, 35% des hébergements, et 15% de la restauration. Le ski reste une activité importante de l'entreprise et représente environ 40% de la clientèle, tandis que les piétons l'emportent désormais et représentent 120'000 visiteurs, précise Glacier 3000.

Le pont suspendu "Peak Walk" sur les cimes est le principal motif de visite de ce segment, toujours composé à 40% de Suisses. Appréciés pour leur impact positif sur la saisonnalité, les visiteurs internationaux complètent le tableau avec 30% de clientèle asiatique (Chine, Inde et Asie du Sud-Est en tête), suivi de près par les Français et les Américains, relève encore le groupe.

Ouverture a priori le 9 novembre

Parmi les nouveautés pour la saison 2024/2025, le nouveau restaurant Botta ouvrira mi-novembre, avec 400 places assises et une terrasse panoramique sur le toit, et le Snow Park a été déplacé dans le secteur du Scex Rouge afin d'améliorer l'offre de ski freestyle en début de saison. Sur les pistes, la descente de la Combe d'Audon a été élargie dans son passage le plus étroit afin d'améliorer l'offre de ski.

L'ouverture du domaine skiable est prévue le week-end du 9 novembre en fonction des conditions d'enneigement, est-il encore indiqué.

Créé en 2005 lors du rachat des installations du Glacier des Diablerets alors en faillite, le groupe Glacier 3000 exploite dix remontées mécaniques, quatre restaurants et 350 lits répartis dans deux établissements hôteliers. L'entreprise ouverte à l'année emploie 170 collaborateurs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Grand Conseil

Vaud se dirige vers une interdiction des thérapies de conversion

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Le Grand Conseil vaudois a mené son deuxième débat sur la loi interdisant les thérapies conversion. (Image d'illustration: KEYSTONE/Cyril Zingaro)

Les thérapies de conversion seront bientôt interdites dans le Canton de Vaud. Ce mardi, les députés ont poursuivi leurs discussions sur le texte de loi qui vise à bannir les pratiques destinées à modifier l’orientation sexuelle ou l’identité de genre.

Le Grand Conseil planche sur l’interdiction des thérapies de conversion. Les députés ont poursuivi leurs discussions sur le projet de loi, qui découle d’une motion socialiste. L’objectif est de bannir toute pratique visant à modifier l’orientation sexuelle d’une personne ou son identité de genre. Comme à la mi-septembre, le débat a rapidement glissé sur le thème de la « transition de genre ». Une partie de la droite voulait inscrire dans la loi la possibilité pour les professionnels de santé d’inviter un mineur à la prudence s’il envisage un traitement.

Une disposition stigmatisante

La gauche, elle, considérait cette redondance stigmatisante car cette disposition est déjà spécifiée dans la loi sur la santé publique pour l’ensemble des patients. C’est finalement une élue UDC qui a permis de l’ôter du texte, malgré l’opposition d’une majorité de ses pairs. La réaction de Philippe Jobin, député UDC justement.

Philippe JobinDéputé UDC au Grand Conseil vaudois

A gauche, les élus se sont réjouis de l’issue du deuxième débat. Et en particulier l’auteur de la motion à l’origine de cette révision, le socialiste Julien Eggenberger.

Julien EggenbergerDéputé socialiste au Grand Conseil vaudois

Un troisième débat sur cette interdiction des thérapies de conversion se tiendra ces prochaines semaines.

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