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Lausanne

Swiss Expo: pro et anti-viande à Beaulieu

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Des antispécistes de l'association Pour l'Egalite Animale (PEA) ont manifesté samedi devant l'entrée du salon Swiss Expo au Palais de Beaulieu à Lausanne. (©KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Une petite centaine d'antispécistes ont manifesté samedi à Beaulieu devant Swiss Expo, qualifiée "d'exposition de la honte". A 300 mètres, un barbecue gratuit se voulait une démarche "positive" en faveur des éleveurs.

Sous la surveillance étroite de la police, les deux manifestations sont restées à distance. Devant l'entrée de l'exposition, les antispécistes ont martelé slogans et exigences.

"Tous différents, tous égaux, nous sommes tous des animaux", "Elevages, abattoirs, spécistes, y en a marre". A leurs yeux, Swiss Expo est "l'exposition de la honte" qui cache la vérité sur le sort "misérable" des animaux, "les horreurs de l'élevage".

Les antispécistes ont étalé leurs exigences: que le gouvernement ferme les abattoirs, que l'Union suisse des paysans (USP) travaille à la reconversion des éleveurs, que les écoles ne soutiennent pas la propagande de Swissmilk ou que les gymnases proposent des cours d'éthique animale.

Soutenir l'agriculture

"Notre entreprise est révolutionnaire", a lancé une militante dans le mégaphone, jugeant que "la violence était du côté des abattoirs". "Nous sommes des modérés, presque mous", a-t-elle ajouté sur le ton du regret.

A quelque 300 mètres, à l'autre bout du bâtiment, un barbecue gratuit a fini par réunir presque autant de sympathisants. Son organisateur, Ruben Ramchurn, vice-président de l'UDC Jura-Nord Vaudois, a dit avoir voulu mettre sur pied un évènement "positif" en faveur de l'agriculture "telle qu'elle est" et des éleveurs.

A ses yeux, la très petite minorité antispéciste bénéficie "d'une attention disproportionnée" des médias notamment. Ils font peur et les gens qui nous soutiennent préfèrent rester anonymes de peur "des représailles", a-t-il déploré.

Police sur le qui-vive

Président de Swiss Expo, Jacques Rey a passé d'une manifestation à l'autre. Il a souligné que des consignes avaient été données pour que les empoignades de l'année dernière ne se reproduisent pas. Il a regretté que les visiteurs se fassent insulter en arrivant, mais a jugé que la foire elle-même ne pâtissait pas des antispécistes.

La police s'est employée à éviter tout incident, serrant de près tout individu ayant plutôt le style éleveur qu'antispéciste. Au point d'agacer l'un d'entre eux qui a tenu à rappeler aux agents que c'était "un territoire public". Commandant de la police lausannoise, Olivier Botteron a contesté que des consignes particulières aient été données.

Commencée mercredi, Swiss Expo se termine samedi. Pour sa 23e édition, elle a réuni plus mille vaches et génisses à Lausanne. Outre le concours international, différentes manifestations étaient organisées: découverte du travail des éleveurs, dégustation de spécialités régionales ou encore l'école à la ferme.

 

(KEYSTONE-ATS)

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Économie

Chauffages électriques: une motion veut relancer le débat

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Dans le canton de Vaud, le débat animé autour de l'éradication des chauffages électriques n'est pas prêt de s'éteindre (photo symbolique). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Dans le canton de Vaud, le débat sur la fin des chauffages électriques n'est pas terminé. Une motion parlementaire a été déposée cette semaine afin de prolonger le délai de leur remplacement de 2033 à 2040. Le texte PLR défendu par une cinquantaine de députés de droite exige aussi d'autres nouvelles dérogations.

Le glas des chauffages électriques avait sonné dans le canton en décembre 2022. Le Grand Conseil avait en effet accepté en troisième débat la proposition du Conseil d'Etat les interdisant, après plusieurs rebondissements et de longues discussions en plénum, notamment autour de la question d'exclure du décret les chauffages décentralisés, c'est-à-dire les radiateurs branchés directement sur le courant (environ 80% de la consommation).

Le décret prévoyant l'éradication de ces chauffages et des chauffe-eau électriques équipant des bâtiments existants est entré en vigueur le 1er janvier dernier. Il met donc définitivement un terme à l'utilisation de ce type d'installations et fixe un délai pour leur remplacement au 1er janvier 2033, sauf exceptions. Un délai de six mois est prévu pour s'annoncer. De 16'000 à 20'000 logements seraient concernés.

Mesures "incomplètes"

Très engagé lors des débats, le député et électricien Guy Gaudard (PLR) revient à la charge avec une motion qui sera officiellement présentée le 25 février. "Les conséquences de cette interdiction ont mal été présentées par le Conseil d'Etat, ce qui a rendu impossible à certains parlementaires de mesurer les conséquences économiques, techniques, voire sociales d'une telle décision", estime l'élu de droite.

Selon lui, les mesures et dérogations proposées par le gouvernement sont "incomplètes". Sa motion exige des modifications et dérogations supplémentaires, parmi lesquelles des délais de remplacement des chauffages électriques centralisés fixés aux mêmes dates que ceux à énergie fossile, soit 2040, et non 2033.

Le texte demande aussi que les systèmes de chauffages électriques décentralisés soient exemptés du décret, moyennant un remplacement des convecteurs existants par des systèmes dits intelligents et efficients. Il suggère également que ces chauffages décentralisés des habitations individuelles puissent être conservés jusqu'à la vente du bien immobilier, d'une succession, d'une donation, voire d'un viager.

Débat animé en vue

Autre voeu: la possibilité que les installations de chauffages électriques à accumulation puissent être installées en remplacement des chauffages décentralisés. Ils seront alimentés par des panneaux solaires en toiture ou en façade qui couvriront leur consommation nocturne.

La motion sera renvoyée en commission pour examen avant de retourner devant le plénum, où un nouveau débat animé se profile.

Parallèlement à l'étape politique, le démontage des chauffages électriques a aussi connu un volet juridique. Après un premier recours en 2023 sur la loi elle-même, auprès de la Cour Constitutionnelle vaudoise (CCst) puis devant le Tribunal fédéral (TF), tous les deux rejetés, l'association vaudoise Choc électrique a, à nouveau, saisi la justice sur la directive entrée en vigueur le 1er janvier.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Corona-Leaks: la protection des sources l'emporte sur le MPC

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Le groupe Ringier avait bénéficié de fuites sur la gestion de la pandémie de Covid par le Conseil fédéral. (archives) (© KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Le Ministère public de la Confédération ne pourra pas accéder aux données de l'ex-chef de la communication d'Alain Berset et du CEO de Ringier pour son enquête sur les Corona-Leaks. La protection des sources journalistiques s'oppose à la levée des scellés.

Dans un arrêt publié vendredi, le Tribunal fédéral confirme la décision du Tribunal des mesures de contrainte du canton de Berne. Le Ministère public de la Confédération (MPC) n'obtient pas la levée des scellés sur les appareils et les supports de données de l'ancien chef de la communication du Département fédéral de l'intérieur, Peter Lauener, et du CEO de Ringier saisis lors de perquisitions.

La 2e Cour de droit pénal rappelle que le Code de procédure pénale garantit la protection des sources des professionnels des médias. Cette protection ne peut être levée que pour élucider des infractions graves ou porter assistance à une personne en danger immédiat. Ces conditions ne sont pas réalisées en l'espèce.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Record d'affluence en 2024 pour le Musée Olympique à Lausanne

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Performance olympique pour le musée lausannois en 2024 (archives). (© Keystone/SALVATORE DI NOLFI)

Le Musée Olympique à Lausanne pulvérise son record d'affluence. Il a accueilli plus de 432'000 visiteurs en 2024, soit une augmentation de 23% par rapport à 2023. Parmi eux, plus de 52'000 élèves ont franchi les portes de l'institution, soit une hausse de 221%.

"Ce succès témoigne d'un engouement croissant pour le patrimoine olympique et l'excellence de la programmation proposée", écrivent vendredi les responsables du musée dans un communiqué. Le succès auprès des jeunes "renforce ainsi la mission pédagogique de l'institution", soulignent-ils.

L'an passé, le Musée Olympique a proposé trois expositions temporaires majeures qui ont su captiver le public: "Free to run", "Paris Olympique" et "Mode et Sport, d'un podium à l'autre". En parallèle, quatorze événements culturels ont été organisés, parmi lesquels la Semaine olympique pour les enfants, le défilé "Mode et Sport" ainsi que des collaborations avec des entités sportives et culturelles.

"Le musée confirme ainsi son rôle de plateforme culturelle dynamique au carrefour du sport et de l'innovation", relèvent les responsables.

Quatre expos pour 2025

La cérémonie d'ouverture de Paris 2024 a réuni plus de 2500 personnes dans le parc du musée lors d'une retransmission en direct à la fois festive et conviviale, est-il rappelé. Le restaurant et la boutique ont également atteint de nouveaux records.

Le Musée Olympique a par ailleurs annoncé les temps forts de l'année 2025. Départ avec "Let's Move - Bougez", une expérience interactive permettant aux jeunes visiteurs de vivre le sport autrement, à découvrir dès le 17 avril. "Sport à l'épreuve" proposera ensuite une immersion visuelle à travers la photographie et le cinéma (du 27 mai au 18 août).

Dès le 18 septembre, place à "Via Azzurra", une célébration des Jeux Olympiques d'hiver de Milano Cortina 2026. A partir de la même date, le musée invite le public à une exposition autour de l'innovation sportive, qui propose un voyage à travers l'évolution technologique du sport.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le MBCA rend hommage à la galeriste et collectionneuse Alice Pauli

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Alice Pauli (à gauche) photographiée dans l'atelier d'un sculpteur vers 1955. (© Keystone/VALENTIN FLAURAUD)

Le Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne (MCBA) rend hommage à la galeriste, collectionneuse et mécène vaudoise Alice Pauli, décédée à l'âge de 100 ans en 2022. Jusqu'au 11 mai, il met en valeur l'héritage de la collection d'art contemporain d'Alice Pauli.

Sur les 454 oeuvres héritées, qui s'ajoutent aux 28 oeuvres déjà léguées en 2018, le MCBA en présente 130 pour son importante exposition. Sur deux étages défilent des peintures, des dessins, des estampes et des sculptures de grands noms comme Pierre Soulages, Alberto Giacometti, Balthus, Louis Soutter, Willem de Kooning, Giuseppe Penone, Anselm Kiefer, Louise Nevelson, William Kentridge, Rebecca Horn ou encore Anish Kapoor.

"C'est un moment très important pour le canton de Vaud. Il s'agit d'un héritage extraordinaire d'une grande valeur artistique et financière", a déclaré la ministre des finances Valérie Dittli. "Un trésor inestimable. Un geste d'une générosité inouïe, hors normes", a renchéri Nuria Gorrite, ministre en charge de la culture.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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