Lausanne
Taxis lausannois: plus aucune émission de CO2 dès 2025
Les quelque 400 taxis lausannois n'émettront plus de CO2 dès 2025. Le comité de direction de leur association a fixé cet objectif pour faire face à la crise climatique.
Dans le cadre d'une révision de son règlement, le comité de direction de l'Association de communes de la région lausannoise pour la réglementation du service des taxis a décidé d'imposer à tous les véhicules affectés à un service de taxis qu'ils n'émettent plus de CO2. Le délai a été fixé au 1er juillet 2025, indique-t-il mercredi dans un communiqué.
Selon le comité de direction, ce délai de cinq ans est suffisant pour permettre aux propriétaires des 400 véhicules concernés une planification de leur renouvellement. Il rappelle l'obligation cantonale qui les astreint d'ici au 1er janvier 2023 à démontrer le respect des conditions fixées par le Conseil fédéral dans l'ordonnance sur la réduction des émissions de CO2.
Baisse des coûts d'entretien
L'Association devra approuver formellement cette mesure le 11 novembre. Par le biais de cette politique, le comité entend avoir un impact direct sur le bien-être de la population par la lutte contre les gaz à effet de serre et par une diminution des nuisances sonores.
Pour les propriétaires de taxi, l'avantage sera une diminution de la taxe véhicules perçue par le canton de Vaud et une baisse des coûts d'entretien. Le comité a par ailleurs décidé de pérenniser l'exemption de la taxe annuelle de 100 francs prélevée sur chaque taxi pour les véhicules 100% électriques ou à hydrogène, prolongeant une décision déjà prise en 2017.
Lausanne
AVS: le TF tranchera le 12 décembre sur une nouvelle votation
Le Tribunal fédéral tranchera le 12 décembre en audience publique sur les recours déposés contre la votation populaire du 25 septembre 2022 sur l'âge de la retraite des femmes. Les recourants estiment que le peuple n'a pas pu se prononcer en connaissance de cause.
Le projet AVS prévoyant le relèvement à 65 ans de l'âge de la retraite pour les femmes avait obtenu une majorité de 50,6% des voix seulement. Or, le 6 août 2024, l'Office fédéral des assurances sociales a annoncé que ses prévisions concernant le financement de l'AVS étaient entachées de graves erreurs.
Ce développement a amené les Vert-e-s, les Femmes socialistes et un avocat vaudois à déposer des recours devant le Tribunal fédéral contre la votation du 25 septembre 2022. Ils demandent l'annulation du résultat et la répétition du scrutin. L'audience aura lieu le jeudi 12 décembre, comme l'indique le journal Le Temps.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Annulation partielle de la nouvelle loi lucernoise sur la police
Le Tribunal fédéral annule plusieurs dispositions de la nouvelle loi lucernoise sur la police. Ces articles ne sont pas compatibles avec la compétence pénale de la Confédération ou constituent une atteinte grave au droit à l'autodétermination en matière de données.
En octobre 2022, le Parlement lucernois a adopté cinq nouveaux articles modifiant la loi sur la police. Ces dispositions portaient notamment sur la surveillance automatisée du trafic ainsi que sur le réseau d'information de la Confédération et des cantons. Un recours a été déposé devant le Tribunal fédéral.
La 1ère Cour de droit public constate vendredi que la recherche automatisée prévoit une saisie optique des véhicules, plaques et occupants compris. Un tel système qui sert avant tout à la poursuite pénale empiète sur la compétence de la Confédération en la matière.
L'adaptation de la loi lucernoise sur la police afin de participer à la plateforme de recherche policière (POLAP) est également problématique. Trop vague, cette disposition rend plus difficile le contrôle par la justice.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Pas de WC non genrés dans les établissements publics vaudois
Les toilettes femmes et hommes resteront séparées dans les établissements publics vaudois pouvant accueillir plus de 20 personnes. Le Conseil d'Etat renonce à supprimer cette obligation, qui empêche l'installation de WC non genrés dans les bistrots et restaurants.
C'est un postulat du député Vassilis Venizelos, avant qu'il n'entre au Conseil d'Etat, qui avait demandé en 2021 de revoir le règlement d'exécution de la loi sur les auberges et les débits de boissons. L'écologiste argumentait notamment que des toilettes non genrées seraient "plus inclusives" et faciliteraient la vie des personnes intersexes et transgenres. De tels WC permettraient aussi aux restaurateurs de gagner de la place.
Afin d'abroger cette obligation d'avoir des toilettes séparées, le Conseil d'Etat explique avoir mené des consultations auprès de nombreux acteurs. Il en est toutefois ressorti "qu'aucun consensus ne semble possible sur cette thématique", écrit le gouvernement vaudois dans son rapport, publié jeudi.
Solutions de compromis, en vain
Des propositions de compromis ont été faites. Comme par exemple de maintenir, pour des raisons de sécurité, des sanitaires séparés dans les discothèques et établissements fermant après minuit. Il a aussi été proposé de contraindre tous les établissements souhaitant des WC mixtes de se pourvoir de cabines fermées du sol au plafond, y compris la porte.
"Malgré les propositions de compromis, les positions en faveur ou en défaveur de l'introduction de toilettes non genrées dans les établissements publics vaudois demeurent figées et irréconciliables", regrette le Conseil d'Etat. Il explique qu'il doit renoncer à la modification du cadre réglementaire et ne peut répondre favorablement au postulat de M. Venizelos.
Ailleurs en Suisse, plusieurs initiatives politiques visant à instaurer des WC non genrés ont abouti ces dernières années. La Ville de Zurich a par exemple introduit des toilettes non genrées dans les écoles. Le canton de Lucerne a, lui, autorisé l'installation de toilettes unisexes dans les restaurants.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Le Conseil d'Etat réorganise l'OAJE en un service cantonal
L'accueil de jour des enfants se transforme au sein de l'administration vaudoise. L'Office (OAJE) qui pilotait ce secteur changera de statut et deviendra dès le 1er janvier 2025 le Service cantonal de l'accueil de jour des enfants (SCAJE). Il sera dirigé par Valérie Berset, actuelle cheffe de l'OAJE.
Autre modification: ce véritable service de l'administration cantonale reste au sein du Département de la culture, des infrastructures et des ressources humaines (DCIRH), mais il ne sera plus rattaché administrativement et directement au Secrétariat général de ce département, actuellement dirigé par la conseillère d'Etat Nuria Gorrite.
"Dans son programme de législature, le Conseil d'Etat a inscrit comme objectif de poursuivre le développement de l'accueil de jour des enfants pour tendre à une offre de qualité et suffisante sur tout le territoire, ainsi que d'oeuvrer à une meilleure harmonisation des politiques tarifaires", écrit jeudi le gouvernement. C'est afin d'améliorer la réponse aux besoins des familles et de l'économie qu'il opère cette réorganisation.
Politique publique
Entité stratégique créée au début de la législature 2012-2017, l'Office de l'accueil de jour des enfants (OAJE) avait pour but de renforcer le rôle de l'Etat dans la mise en ½uvre de la politique publique d'accueil de jour des enfants. Il avait été établi en complément du rôle donné par la Loi sur l'accueil de jour des enfants (LAJE) à la FAJE, la Fondation pour l'accueil de jour des enfants.
L'OAJE a ainsi été chargé des missions de promotion, d'autorisation et de surveillance découlant de la loi, rappelle le Canton. En 2018, après des modifications légales, son rôle a connu une première évolution, en ayant la responsabilité de vérifier le respect des conditions d'accueil fixées par les communes dans les structures parascolaires.
Durant la même période, l'OAJE a accompagné le développement de l'offre, voyant le nombre de places en accueil collectif passer de 15'000 à plus de 33'000, réparties aujourd'hui dans plus de 850 institutions sur tout le territoire du canton.
Casiers judiciaires
Depuis 2023, l'OAJE a aussi la charge de contrôler les casiers judiciaires de l'ensemble du personnel des institutions d'accueil collectif de jour soumises à autorisation. "Il s'agit d’un changement important qui a nécessité un renforcement de l'unité juridique et de l'équipe administrative de l'OAJE", souligne le gouvernement.
"Au vu de l'évolution des missions remplies par l'OFAJE, de ses nombreux interlocuteurs internes et externes et du renforcement important de cette politique publique, la nature d'entité stratégique rattachée à un secrétariat général ne correspond plus à l'organisation nécessaire pour mener à bien l'accompagnement de cette politique publique", justifie le Conseil d'Etat.
Toujours selon ce dernier, la transformation en service permettra de doter le SCAJE de ressources propres, en particulier financières, pour renforcer le suivi de la subvention distribuée par l'Etat à la FAJE. L'aide a progressé de 17,8 millions de francs en 2012 à 90,9 millions au budget 2024.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
CultureIl y a 3 jours
La magie de Noël s'empare de la Riviera
-
LausanneIl y a 3 jours
Autoroute A1: conductrice de 62 ans grièvement blessée
-
CultureIl y a 3 jours
Le Pavillon Naftule, nouvelle maison de l'humour à Lausanne
-
InternationalIl y a 3 jours
La Chine félicite Trump pour sa victoire à la présidentielle
-
GenèveIl y a 3 jours
Risque de conflit d'intérêts aux Hôpitaux universitaires de Genève
-
LausanneIl y a 2 jours
Vaud publie les résultats des ECR pour chaque école
-
SuisseIl y a 3 jours
La Suisse se dote d'une nouvelle carte tectonique
-
InternationalIl y a 3 jours
BMW: effondrement du bénéfice net au troisième trimestre
Eric Gasser
8 octobre 2020 à 10:10
Un triple greenwashing !
On sait depuis longtemps que l’essentiel des émissions CO2 d’une voiture provient de sa production, peu importe ce qui sort de son pot d’échappement. Et même en termes d’émissions directes, quel est l’avantage d’échanger 400 véhicules encore utilisables ? Ils continueront de rouler et polluer après avoir été vendus. Loin de réduire les émissions, l’opération ajoute au contraire le CO2 gris de 400 nouveaux véhicules à la pollution !
A ce greenwashing climatique vient s’ajouter un volet politique, puisque les auteurs de cette tartufferie semblent en espérer un bénéfice politique. Finalement les médias, au lieu de dénoncer la supercherie et éclairer la population, sont heureux de vendre la soi-disant bonne nouvelle ! Les mascarades écologiques sont apparemment utiles à beaucoup – sauf à sauver le climat.