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Le canton de Vaud centralise son état civil à Lausanne

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Vaud regroupe son état civil à Lausanne. photo d'illustration - ©KEYSTONE/AP/NELSON ANTOINE

Le canton de Vaud regroupe son état civil à Lausanne. L'ouverture de ce guichet central, qui sera effective d'ici deux ans, permettra de gagner en efficacité par rapport à la pratique actuelle. L'existence de plusieurs petits sites pose en effet plusieurs problèmes, difficultés à adapter les effectifs aux besoins, contacts uniquement sur rendez-vous ou impossibilité de disposer de véritables guichets.

Le regroupement à Lausanne permettra aussi, après avoir fait enregistrer un événement d'état civil, de se rendre directement au centre de biométrie et des documents d’identité pour modifier une pièce d'identité, indique vendredi l'Etat de Vaud dans un communiqué.

Ce regroupement n'empêchera pas la possibilité de célébrer des mariages et des partenariats dans l'ensemble du canton. Les officiers continueront de se rendre dans les salles de mariages des différentes régions. Parallèlement, des antennes de l'état civil seront créées dans les principales maternités du canton afin de faciliter l'enregistrement des naissances.

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Vaud

Mormont: le Grand Conseil soutient le Conseil d'Etat pour la protection du site

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La colline du Mormont doit être protégée dans la loi, mais sans remettre en cause son exploitation par le cimentier Holcim jusqu'en 2060, estiment le Conseil d'Etat et le Grand Conseil vaudois (archives) (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Le contre-projet à l'initiative "Sauvons le Mormont" a été validé par le Grand Conseil vaudois ce mardi matin. Hormis des petites retouches, les députés ont soutenu les propositions du Conseil d'Etat, lesquelles visent deux objectifs: protéger la célèbre colline dans la loi et inscrire le concept d'économie circulaire dans la Constitution.

Un deuxième débat doit encore avoir lieu au Grand Conseil. La balle sera ensuite dans le camp des initiants qui devront dire s'ils retirent ou maintiennent leur texte, ce qui déboucherait alors sur une votation populaire.

L'initiative "Sauvons le Mormont", lancée en 2022 quelques semaines après l'occupation du site par la ZAD, demande que la colline soit protégée dans la Constitution vaudoise (comme Lavaux). Mais le Conseil d'Etat a préféré une protection dans la loi (comme la Venoge), arguant que cela permettait de donner davantage de détails quant aux objectifs de défense du site.

Il est ainsi prévu de modifier la loi sur la protection du patrimoine naturel et paysager (LPrPNP) et d'y ajouter un volet Mormont. La colline surplombant les villages d'Eclépens et de La Sarraz se verrait ainsi protégée pour sa valeur écologique, archéologique et historique.

Quelques élus, qui soutiennent l'initiative, estiment que le contre-projet du Conseil d'Etat n'est pas suffisant.

Hadrien BuclinDéputé Ensemble à Gauche

Economie circulaire

La protection du site est conçue pour permettre uniquement les travaux d'extraction par le cimentier Holcim jusqu'à l'horizon 2060, ainsi que le futur comblement du site, comme l'a décidé le Tribunal fédéral fin 2022.

Même s'il ne veut pas du Mormont dans la Constitution, le Conseil d'Etat propose néanmoins de modifier celle-ci pour y ajouter le principe d'économie circulaire. Un dispositif qui s'avère "plus ambitieux et plus fort" que la proposition des initiants, a rappelé mardi le ministre de l'environnement Vassilis Venizelos. Le comité d'initiative, lui, se dit satisfait de ce compromis.

Rebecca Joly

Réparties sur deux semaines, les discussions sur le contre-projet direct (économie circulaire) et le contre-projet indirect (protection du Mormont dans la loi) n'ont pas donné lieu à de grandes discussions au Grand Conseil. Il y a certes eu quelques amendements, mais les propositions du Conseil d'Etat ont été largement soutenues dans les grandes lignes.

Avec Keystone ats

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Lausanne

Municipalité de Lausanne: Litzistorf et Company se représentent

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Les écologistes Natacha Litzistorf (à gauche) et Xavier Company (à droite) briguent respectivement un troisième et un deuxième mandat à la Municipalité de Lausanne (archives). (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Les écologistes Natacha Litzistorf et Xavier Company seront candidats à un nouveau mandat à la Municipalité de Lausanne lors des élections communales de mars 2026. Dans une interview commune publiée mardi sur le site de 24 heures, tous deux ont dit leur intention de renforcer leurs projets en lien avec la transition énergétique.

"Avant tout, je souhaite intensifier l'assainissement énergétique des bâtiments communaux", a déclaré Natacha Litzistorf, actuellement en charge du logement, de l'environnement et de l'architecture. Elle mentionne également la nécessité de "continuer à végétaliser la ville pour qu’elle soit vivable" et de "continuer à proposer des logements avec des loyers raisonnables".

Son collègue de parti, Xavier Company, en charge des Services industriels, entend donner plus d'élan aux rénovations énergétiques menées par des propriétaires privés. "Il faut les tripler. Cela passe par des conseils gratuits, des subventions pour les architectes, des conférences, etc. Le but est d’éliminer les embûches", a-t-il déclaré au quotidien vaudois.

Natacha Litzistorf, 56 ans, a été élue en 2016 à la Municipalité de Lausanne. Si elle est réélue en 2026, il s'agirait de son troisième mandat. Xavier Company, 36 ans, a été élu en 2021. Une réélection lui ouvrirait les portes d'un deuxième mandat.

Actuellement, deux écologistes siègent à la Municipalité du chef-lieu vaudois. Les Vert-e-s lausannois n'ont pas encore décidé s'ils présenteront uniquement ce duo aux prochaines élections communales ou si d'autres candidatures viendront s'y ajouter. La décision est attendue le 5 mai, lors de leur assemblée générale.

Avant ces deux candidatures vertes, le PLR Pierre-Antoine Hilbrand avait annoncé à la mi-janvier qu'il briguerait un troisième mandat. La socialiste Florence Germond et le popiste David Payot ont, en revanche, d'ores et déjà annoncé leur départ. Seuls les socialistes Emilie Moeschler et le syndic Grégoire Junod n'ont pas encore dévoilé leurs intentions.

Depuis plusieurs années, l'exécutif lausannois est largement dominé par la gauche (3 PS, 2 Vert-e-s, 1 POP et 1 PLR).

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Les députés ne veulent pas renoncer aux questions orales

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Le Grand Conseil vaudois veut continuer de pouvoir poser des questions orales au Conseil d'Etat (archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Le Grand Conseil vaudois tient à ses questions orales. Il a classé mardi un postulat du PLR qui demandait de supprimer cet outil parlementaire.

Pour l'auteur du texte, Mathieu Balsiger, l'heure des questions orales, qui revient une fois par mois, constitue "un dispositif redondant et chronophage". A la place, il a milité pour un recours accru aux questions écrites qui, selon lui, permettrait de gagner du temps et d'obtenir des réponses plus précises.

D'autres PLR ont remarqué que ces questions n'avaient d'orales que le nom. Peu spontanées, elles aboutissent à "des réponses préparées et léchées à la virgule près" par les différents départements, que les conseillers d'Etat se contentent ensuite de lire devant le plénum, a relevé Philippe Miauton.

Hors PLR, les députés des autres partis à prendre position se sont opposés à une suppression pure et simple des questions orales. Ils ont été plusieurs à reconnaître que le dispositif devait être amélioré, mais pas au point de le biffer. La Commission thématique des institutions et des droits politiques (Cidropol) est d'ailleurs en train de revoir son fonctionnement.

"Un autogoal"

"Quel parlement serait prêt à s'affaiblir volontairement face à un exécutif ?", a demandé le Vert Yannick Maury. Il a relevé qu'une question orale avait le mérite de recevoir une réponse la semaine qui suivait son dépôt, ce qui n'est pas le cas des questions écrites et des autres outils à dispositions des députés. Les réponses ne sont peut-être pas toujours "satisfaisantes", mais au moins le Conseil d'Etat doit prendre position rapidement, a-t-il affirmé.

Pour l'UDC Fabrice Moscheni, l'heure des questions orales est souvent "frustrante" et devrait être réformée pour devenir "un vrai échange entre le législatif et l'exécutif", comme cela se fait par exemple au Conseil communal de Lausanne. Toutefois, vouloir totalement supprimer ces questions orales serait "un autogoal", a-t-il estimé.

Au vote, la motion Balsiger, finalement transformée en postulat, a été refusée par 85 députés, tandis qu'ils ont été 44 à la soutenir et six à s'abstenir.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Un duel final Ramchurn-Wicki pour la course à la Municipalité

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Julien Wicki a fini en tête du 1er tour à Yverdon, mais Ruben Ramchurn (à droite) n'est pas loin et conserve toutes ses chances pour le 2e tour du 2 mars (archives). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

La place vacante à la Municipalité d'Yverdon-les-Bains se jouera entre le socialiste Julien Wicki et l'indépendant Ruben Ramchurn, arrivés respectivement 1er et 2e dimanche du premier tour. Le troisième, le Vert'libéral Gildo Dall'Aglio, a décidé de ne pas se représenter pour le second tour du 2 mars.

Au 1er tour d'une élection complémentaire visant à remplacer le socialiste Jean-Claude Ruchet, décédé l'automne dernier, Julien Wicki avait fini en tête dimanche avec 2745 voix, tandis que Ruben Ramchurn en avait récolté 2152.

Représentant de l'alliance de droite (PLR-UDC-Vert'libéraux), Gildo Dall'Aglio avait été décroché avec 1711 voix, tandis que le quatrième candidat en lice, Mergim Dibrani, avait fini loin derrière et pas récolté assez de suffrages (131) pour prétendre à un second tour.

Toute la question est désormais de savoir vers qui vont se reporter les voix de Gildo Dall'Aglio. Ce dernier, de même que l'Entente yverdonnoise qu'il représentait, ne donnent aucune consigne de vote pour le deuxième tour.

Suspense

Pour être élu, Julien Wicki devra miser sur une vaste mobilisation de l'électorat de gauche, mais aussi espérer grappiller quelques voix du centre droit. Quant à Ruben Ramchurn, il va sans doute séduire des électeurs supplémentaires de la droite, lui qui a été président de l'UDC yverdonnoise et qui incarne l'opposition à une Municipalité dominée par la gauche.

Julien Wicki et Ruben Ramchurn, 42 ans tous les deux, siègent au Conseil communal depuis 2016. Le premier est doyen du gymnase d'Yverdon, où il enseigne notamment l'histoire. Quant au second, ancien directeur d'EMS, il s'est surtout fait connaître du grand public pour ses coups d'éclat et prises de position tranchées, comme sur le deal de rue par exemple.

L'exécutif yverdonnois penche actuellement à gauche avec deux socialistes et deux écologistes, contre deux PLR.

Le papier de notre journaliste Isabelle Bertolini:

Isabelle Bertolini et Keystone-ATS

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