Vaud
Non au nouveau centre de congrès de Montreux
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C'est à une toute petite majorité que les votants de Montreux (VD) ont refusé dimanche que leur commune investisse 27 millions de francs dans la rénovation du centre de congrès. Moins de 100 voix sur 6600 ont séparé les deux camps.
A l'issue d'une campagne tendue, le camp du "non" l'a emporté dans un mouchoir de poche: 3347 Montreusiens ont ainsi glissé un "non" dans l'urne contre 3253 "oui". Le taux de participation a frisé les 41%.
Un résultat difficile à encaisser pour la Municipalité qui soutenait ces travaux budgétisés dans leur ensemble à 87 millions. Ceux-ci devaient permettre de sécuriser, mettre à niveau mais également développer le site. Un investissement qu'elle jugeait indispensable au vu du rôle joué par le centre 2m2c dans le tourisme de la région.
"Nous sommes fortement déçus", lâche à Keystone-ATS Caleb Walther, municipal en charge des installations. "Déçus, car c'est un projet sur lequel nous travaillions depuis longtemps et auquel nous croyions".
Victoire des Verts
Du côté des opposants, on sabre le champagne. Montreux Libre estime que cette décision permettra "qu'un meilleur projet soit élaboré". Le parti réaffirme par ailleurs son soutien à la sécurisation du site et à "sa mise à niveau minimum". De leur côté, les Verts de Montreux se sont réjouis sur les réseaux sociaux de cette "victoire".
Reste que face à l'écart si serré qui sépare le "non" du "oui", la question du retard dans l'envoi du matériel de vote à 1397 électeurs étrangers se pose. "Je n'ai pas d'élément qui me permette de dire que cela a joué un rôle", répond Caleb Walther. "Dès que nous avons eu connaissance de cette situation, nous sommes intervenus".
Contacter l'ECA
Interrogé sur l'avenir du 2m2c et des manifestations qu'il héberge, le municipal indique qu'une phase d'incertitude s'ouvre à court et moyen terme. L'exécutif va rapidement prendre contact avec l'Etablissement d'assurance contre l'incendie et les éléments naturels "pour savoir sous quelles conditions, le site peut accueillir des événements", précise-t-il.
Contacté, le directeur du Montreux Jazz Festival (MJF) ne cache pas non plus sa déception. "On s'attendait à ce que ce soit serré, mais on espérait un résultat positif. C'est un choc", explique Mathieu Jaton.
Soulignant le soutien des opposants à la mise aux normes, le boss du MFJ espère que ceux-ci pourront être réalisés selon le planning prévu, à savoir après l'édition 2020 du festival. "Dans un monde idéal, il faudrait maintenir ce calendrier". Rappelons que les travaux de rénovation comprenaient notamment une mise aux normes de protection incendie et des risques sismiques.
Trois sources
Le projet soumis au vote des Montreusiens, et soutenu par les autorités, le centre de congrès ou le MFJ, était budgétisé à 87 millions financés par trois sources: la commune (27 millions), les acteurs touristiques de la région (33 millions via une nouvelle taxe de séjour) et la société d’exploitation du centre (CCM SA).
Trop cher, démesuré, ont argué les opposants pour lesquels une rénovation plus modeste fera l'affaire. Ils déploraient aussi un parking peu adapté et pointaient du doigt le soutien du canton qu'ils jugeaient trop mince. Ce dernier avait prévu d'injecter 1,7 million d'aide à fonds perdu et 13,3 millions dans le cadre d'un prêt sans intérêts.
(KEYSTONE-ATS)
Culture
Lausanne: 30 ans de migrations dans l'objectif d'un photographe
Le Forum de l'Hôtel de Ville, à Lausanne, donne un coup de projecteur sur la migration jusqu'au 27 novembre. Le photographe maltais Darrin Zammit Lupi a documenté durant plus de trois décennies les réalités migratoires en Méditerranée et en Europe.
L'exposition "Migration - L'avenir en rétrospective" a vu le jour en 2024 à l’occasion du 30e anniversaire de l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) en Suisse. Elle fait escale à Lausanne après avoir été présentée dans plusieurs villes suisses.
Darrin Zammit Lupi, né à Malte en 1968, a saisi la complexité des parcours migratoires: la fuite et les épreuves, mais aussi les gestes de solidarité, la résilience et l’espoir. "Ses images, à la fois intimes et universelles, interpellent sur la dignité humaine, sur l’accueil et sur l’avenir que nous construisons ensemble", observe la Ville de Lausanne dans un communiqué.
Le photojournaliste collabore depuis les années 1990 avec l’agence Reuters. Ses images ont été publiées dans de nombreux médias internationaux, comme The New York Times, The Guardian, Paris Match ou Der Spiegel. Il a notamment couvert des guerres (Bosnie, Kosovo, Libye), des catastrophes naturelles (tsunami en Asie du Sud-Est, tremblements de terre), ainsi que de nombreuses crises migratoires.
Vivant à Malte, un point névralgique de la migration en Méditerranée, il a développé un regard intime et engagé sur ce phénomène, souligne le communiqué. En accueillant cette exposition, la Ville de Lausanne, par le biais de son Bureau lausannois pour les immigrés, souligne combien son histoire est liée aux migrations successives. Elle réaffirme ainsi son engagement en faveur d’une société "inclusive, solidaire et respectueuse des droits humains".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
La Suisse obtient un point face à la France
L'équipe de Suisse M21 n'est pas passée loin de l'exploit vendredi à Lausanne.
Les joueurs du coach Sascha Stauch doivent toutefois se contenter d'un match nul (1-1) face à la France, grande favorite du groupe C des qualifications de l'Euro 2027.
Les espoirs helvétiques, qui avaient égaré deux points face à l'Islande à Lucerne en octobre, ont livré une première mi-temps quasi parfaite au stade de la Tuilière devant seulement 5000 spectateurs. Mais ils regretteront leur manque d'efficacité.
La Suisse a ainsi très logiquement ouvert la marque à la 38e minute sur une réussite du co-meilleur buteur de Super League Alessandro Vogt (St-Gall), après un centre du Xamaxien Noah Streit. Elle a ensuite enchaîné les occasions franches, mais sans parvenir à doubler la mise.
Entré en jeu après sept minutes seulement à la suite de la blessure du titulaire Robin Risser, le gardien Ewen Jaouen s'est mis en évidence en fin de première période. Il a tout d'abord détourné un coup franc de Marc Giger (46e), avant d'annihiler une triple opportunité helvétique avec l'aide de ses défenseurs (48e).
Les Helvètes ont poursuivi sur leur lancée au retour des vestiaires. Mais Vogt a manqué le coche à deux reprises, ratant son duel avec Jaouen à la 54e après un une-deux avec Giger avant de manquer de quelques centimètres un centre de Zachary Athekame (58e). Et le vent a ensuite très vite tourné.
Dangereuse jusqu'au bout
Les changements opérés par le coach français Gérald Baticle ont fini par payer. A la 66e, Eli Junior Kroupi égalisait sur le premier tir cadré de son équipe, grâce à un assist involontaire - un tacle manqué - de Liam Chipperfield. A la 68e, le portier suisse Silas Huber était sauvé par son poteau sur un tir de Wilson Odobert.
La France a dominé les trente dernières minutes, multipliant les tirs. Mais l'équipe de Suisse est restée dangereuse jusqu'au bout, Ethan Meichtry manquant ainsi de peu le cadre sur son tir lointain de la 89e. Elle saura se satisfaire d'un point, et cherchera à confirmer cette excellente prestation mardi au Luxembourg.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Découverte d'une villa de la fin de l'époque romaine à Bex
Les vestiges d'une villa de la fin de l'époque romaine ont été découvertes à Bex (VD) lors de fouilles archéologiques sur le chantier d'un EMS. Ce site de l'Antiquité tardive révèle plusieurs bâtiments d'habitation et d'artisanat organisé autour d'une cour centrale.
La commune de Bex et la Direction de l'archéologie cantonale ont présenté vendredi lors d'une journée portes ouvertes les premiers résultats des fouilles toujours en cours à l'emplacement du futur établissement médico-social de La Résidence Grande-Fontaine. "Les vestiges remarquablement conservés de la villa romaine représentent un site inédit et d'une valeur scientifique majeure pour le Chablais vaudois", écrit le canton dans un communiqué.
"Cette découverte enrichit l'histoire de toute la population vaudoise. Elle éclaire la vie de celles et ceux qui ont habité ce territoire bien avant nous et rappelle combien notre patrimoine commun est une ressource précieuse à partager", a déclaré la conseillère d'Etat Isabelle Moret, en charge du patrimoine, citée dans le communiqué.
Fouilles depuis juillet
Restés inconnus jusqu'à ce jour, ces vestiges ont été détectés grâce à l'application de l'article 41 de la loi sur la protection du patrimoine culturel immobilier. Cette loi impose une vérification archéologique préalable pour tout projet de construction affectant une surface supérieure à 5000 m2. Prescrite par la Direction de l'archéologie, la fouille a été entreprise en juillet 2025 et se poursuivra encore jusqu'en décembre.
Elle s'étend sur près de 6800 m2 et fait suite à la découverte de structures antiques lors des sondages préliminaires réalisés en 2024. Les investigations sont menées par le bureau Archeodunum Investigations Archéologiques SA.
Récipients, monnaies, outils et bracelets
Les fouilles ont permis de dégager de nombreux murs dessinant le plan de plusieurs bâtiments ordonnés autour d'une cour, explique le Canton. L'organisation de ces constructions, leur orientation et la qualité des maçonneries indiquent qu'il s'agit "très probablement" d'une villa de la fin de l'époque romaine, centre d'un domaine rural.
Au sud, la présence de foyers et de fours, à l'intérieur comme à l'extérieur de vastes pièces, témoigne d'une activité artisanale et peut-être d'un usage de stockage. A l'opposé, les salles plus petites, dotées de sols en mortier et de murs soigneusement appareillés, traduisent un espace résidentiel sans doute réservé aux occupants principaux du domaine.
Parmi les nombreux éléments figurent des tessons de céramique, des récipients en pierre ollaire, des monnaies, des outils en métal et des ossements d'animaux. On y trouve aussi des objets rares et raffinés, tels que des fragments de statuettes, perles, bracelets, fibules et un peigne en os.
Affiner encore la datation
"L'étude détaillée de ces découvertes, prévue pour 2026, permettra d'affiner la datation du lieu, de mieux comprendre la vocation des espaces et, peut-être, le statut social de ses habitants", explique le Canton. "Les indices recueillis jusqu'ici suggèrent une occupation remontant au Bas-Empire romain, entre la fin du IIIe et le Ve siècle après J.-C."
Si cette datation est confirmée, le site de Bex constituera une "découverte majeure", selon les autorités vaudoises. "Les villae créées à une époque aussi tardive sont rares. Aucune fouille d'ampleur comparable n'avait, jusqu'ici, révélé dans le canton de Vaud autant de vestiges de cette période, et dans un état de conservation aussi remarquable".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Début du chantier de la route de Crassier à Eysins, près de Nyon
Le chantier de requalification de la route de Crassier à Eysins, près de Nyon, a symboliquement débuté vendredi. Ce projet d'envergure vise à transformer cet axe routier très emprunté pour sécuriser tous les types de mobilité et rendre les arrêts de bus accessibles aux personnes à mobilité réduite. Les travaux devraient se terminer en automne 2027.
Les autorités du Canton de Vaud, de la commune d'Eysins et des représentants de Région de Nyon se sont réunis en matinée pour une cérémonie officielle de "premier coup de pioche", a indiqué l'Etat de Vaud dans un communiqué. Porté par le canton et la commune, et soutenu par des cofinancements de Région de Nyon et de la Confédération dans le cadre du projet d'agglomération du Grand Genève, ce chantier se monte à 10,3 millions de francs au total.
Il s’étend sur un kilomètre, entre les giratoires de Terre-Bonne et de Bellossiez, avec une répartition des responsabilités et des travaux entre le canton, pour la partie de la route hors localité et la commune d'Eysins, pour la partie située en localité.
Chaque jour, environ 13'000 véhicules empruntent cette portion de la route de Crassier. Le crédit cantonal porte sur les 500 mètres hors de la localité d'une chaussée qui s'est fortement dégradée avec cet important trafic.
Le projet intègre également des cheminements piétonniers incluant des prolongations de trottoirs et des traversées sécurisées, ainsi que des quais d'arrêts de bus adaptés aux personnes à mobilité réduite. Une voie dédiée aux transports publics sera également créée, en direction de Nyon.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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