Rejoignez-nous

Vaud

Pas de nouveau mandat pour Géraldine Savary

Publié

,

le

Géraldine Savary ne se représentera pas au Conseil des Etats. (©KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)

Géraldine Savary fait son mea culpa et ne briguera pas un nouveau mandat au Conseil des Etats lors des élections fédérales de 2019. Elle quittera également la vice-présidence du Parti socialiste suisse en décembre prochain. Elle ne sera pas non plus candidate à la vice-présidence du Conseil des Etats. Sous le feu des critiques jusque dans son propre parti depuis les révélations sur ses voyages en Sibérie et à Grenade ainsi que sur le financement de ses campagnes 2011 et 2015 par Frederik Paulsen, le président de Ferring, la Vaudoise se dit aujourd’hui « atteinte dans sa santé » à cause de la pression notamment médiatique. Elle a donc décidé, dès la fin de l’année prochaine, de ne pas se représenter pour un mandat de parlementaire fédérale :

Géraldine SavaryConseillère aux Etats, PS/VD

On le rappelle, les déplacements d’élus, dont Géraldine Savary, en Sibérie et à Grenade ont fait l'objet d'une enquête préliminaire du Ministère public vaudois qui a classé le dossier. Mais pour autant, elle dit ne pas avoir la force physique d’assumer une campagne en plus de son mandat actuel. Elle fait aussi de nouvelles révélations :

Géraldine SavaryConseillère aux Etats, PS/VD

A l'époque, le parti socialiste n'a, à aucun moment, souhaité vérifier ces comptes, a déclaré la conseillère aux Etats devant la presse. Elle a précisé que ces dons ne lui ont pas été versés personnellement, mais sur les comptes de comités de campagne. Pour sa part, le chef de groupe socialiste aux Chambres Roger Nordmann parle d’une grande perte pour le parti :

Roger NordmannChef de groupe socialiste aux Chambres

Cela fait 15 ans que Géraldine Savary siège à Berne. Enfin, elle en appelle aux médias pour qu’ils s’intéressent, je cite, « avec la même vigueur aux comptes de campagne » de ses concurrents d’alors.

Parmi les premières réactions, celle des Verts vaudois qui regrettent, mais comprennent la décision de Géraldine Savary. L'UDC Vaud estime pour sa part que l'annonce de Géraldine Savary est le résultat "d'un règlement de comptes interne au Parti socialiste", ce qui affaiblit la liste PS pour les élections fédérales de 2019. Enfin, la réaction du milliardaire Frederik Paulsen, qui a contribué au financement des campagnes de Géraldine Savary et Luc Recordon. Il dit regretter la décision de la conseillère aux Etats vaudoise. Il dénonce aussi "le harcèlement médiatique et politique" qui s'est abattu sur elle.

Continuer la lecture
3 Commentaires

1 commentaire

  1. Notification automatique: Rebecca Ruiz part en campagne "sur le terrain" | Radio LFM

  2. Notification automatique: Rebecca Ruiz part en campagne « sur le terrain » – News

  3. Notification automatique: L'élite du judo suisse s'entraînera à Yverdon-les-Bains – News

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Lausanne

Plan action des sols: feu vert pour un crédit de six millions

Publié

le

Le plan d'action vaudois pour protéger et valoriser les sols du canton fait partie des mesures emblématiques du Plan climat 2024 (archives). (© Keystone/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Dans le cadre du plan d'action vaudois pour protéger et valoriser les sols du canton, le Grand Conseil a accepté mardi un crédit total de six millions de francs pour financer des mesures environnementales et agricoles. Cette première phase fait partie de huit grands objectifs stratégiques à l'horizon 2050, afin de garantir les fonctions essentielles et la richesse des sols.

Ce plan d'action fait partie des mesures emblématiques du Plan climat 2024 du Canton de Vaud. Cette première enveloppe financière concerne 80 actions concrètes échelonnées entre 2025 et 2029, répartie en deux objets, l'un de 4,7 millions pour les mesures environnementales et l'autre de 1,3 million pour les mesures agricoles. Le gouvernement répond au passage à un postulat de l'élue verte Alice Genoud portant sur la désimperméabilisation des sols.

Les discussions ont surtout porté sur la question de l'inclusion de trois postes équivalents temps plein (ETP) dans les sommes votées. Deux postes seront attribués à la Direction générale de l'environnement (DGE) et un poste à la Direction générale de l'agriculture, de la viticulture et des affaires vétérinaires (DGAV).

"Moralisateur"?

Plusieurs objections à ces postes de travail supplémentaires ont été émises à droite de l'hémicycle, surtout dans les rangs UDC. Quelques PLR s'y sont joints, critiquant des coûts de personnel trop élevés. Côté UDC, on a aussi remis en question l'objectif visé par le projet de décret, alors qu'un autre élu a critiqué un plan parfois "moralisateur" envers les agriculteurs.

Le ministre de l'environnement Vassilis Venizelos a tenu à les rassurer. "Il n'y a aucune volonté de faire la morale et d'ailleurs ni d'imposer des mesures contraignantes dans ce plan action sols. Au contraire, la stratégie vise à accompagner les acteurs du sol pour trouver les meilleures solutions", a-t-il affirmé. Un premier bilan sera présenté en 2027, selon lui.

En premier débat, le crédit d'investissement de 4,7 millions de francs a été adopté par 65 oui contre 51 non et 14 abstentions. Celui de 1,3 million l'a été par 68 oui, 43 non et 20 abstentions. Un deuxième débat sera nécessaire ultérieurement.

Fermes-pilotes et cartographie

Le premier des huit objectifs vise à limiter la consommation des sols à l'horizon 2050. L'Etat s'engage à montrer l'exemple lors de ses projets de construction. Parmi les autres grands axes figurent aussi la réhabilitation des sols dégradés, la valorisation des matériaux terreux décapés sur les chantiers ainsi que l'amélioration de la qualité des sols agricoles ou forestiers, en évitant leurs compactions et l'érosion.

Un gros effort sera également mis sur la formation et l'enseignement. Les acteurs du sol seront formés, alors que le grand public et les élèves seront sensibilisés aux enjeux et à la protection des sols.

Pour remédier à l'appauvrissement de matières organiques des surfaces cultivables, le plan d'action propose notamment de renforcer le centre d'essai de Grange-Verney à Moudon. Le Canton va ensuite créer un réseau de 50 à 100 fermes-pilotes dans un premier temps, sur la base du volontariat, afin de tester et diffuser les adaptations nécessaires aux pratiques agricoles.

Le Canton entend aussi lancer des projets de cartographie pilotes, à même de fournir les informations pertinentes aux acteurs concernés. Il anticipe ainsi la cartographie nationale des sols suisses prévue par la Confédération dès 2029. Enfin, il prévoit de poursuivre l'identification des sols pollués et dégradés, afin de repérer les sols dont les fonctions sont altérées mais aussi des surfaces où les matériaux terreux peuvent être réutilisés.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Lausanne

Affaire Dittli: les députés vaudois veulent "un rapport spécifique"

Publié

le

Le Grand Conseil vaudois veut des éclaircissements au sujet de l'affaire Dittli (archives). (© KEYSTONE/CYRIL ZINGARO)

Le Grand Conseil vaudois veut faire "toute la lumière" sur l'affaire Dittli. Ses députés ont plébiscité une résolution demandant qu'une délégation des commissions de surveillance établisse un "rapport spécifique" sur les dysfonctionnements au Département des finances.

La démarche a été présentée mardi après-midi par les chefs des six groupes politiques. Dévoilant leur "réponse commune", ils ont affirmé qu'il était du devoir du Grand Conseil, dans ses compétences de surveillance du Conseil d'Etat, d'apporter des éclaircissements sur le rapport établi par Jean Studer. Ce dernier, mandaté comme expert indépendant, a formulé plusieurs griefs à l'encontre de Valérie Dittli, et notamment une demande d'annulation de taxations fiscales entrées en force et une possible violation du secret de fonction.

La délégation chargée d'investiguer devrait rassembler 11 ou 13 membres issus des Commissions de gestion (Coges) et des finances (Cofin).Les conclusions de son rapport sont attendues pour la fin décembre 2025.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Climat

Ormont-Dessous: crédit pour assainir un glissement de terrain

Publié

le

Le secteur du glissement de terrain, dans la région des Diablerets, est soumis à une surveillance depuis 2016 (archives). (© sKeystone/LAURENT GILLIERON)

Le Grand Conseil vaudois a accepté mardi un crédit de 2,6 millions de francs pour financer la part cantonale des frais d'assainissement du glissement de terrain des Fontanelles, secteur situé sur la commune d'Ormont-Dessous dans la région des Diablerets. Celui-ci représente une menace pour une ligne ferroviaire, onze chalets d'habitation, des routes cantonale et communale, et une ligne électrique alimentant des hameaux de la région.

Le crédit a été accepté à l'unanimité (113 oui). La problématique spécifique du glissement de terrain risque de devenir de plus en plus préoccupante ces prochaines années, en raison des effets du changement climatique, a souligné en substance et de manière générale le ministre de l'environnement Vassilis Venizelos.

Dans la région d'Ormont-Dessous, un glissement de terrain s'étend sur une longueur d'un kilomètre avec une largeur variant de 300 à 400 mètres et une profondeur pouvant atteindre 30 mètres à certains endroits pour un volume estimé de trois à quatre millions de m3. Le secteur en question est soumis à une surveillance depuis 2016.

En 2021, à la suite de pluies abondantes et répétées, la ligne ferroviaire Aigle-Sépey-Diablerets (ASD), exploitée par les Transports publics du Chablais (TPC), proche de ce glissement avait été endommagée. Elle avait nécessité des travaux de réhabilitation entre le mois de juillet 2021 et le mois d'août 2022.

La répartition financière pour cet assainissement se fait entre la Confédération, le Canton, la commune et les TPC.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Lausanne

Réfugiés: les abris PC resteront une option en cas d'afflux

Publié

le

Le Canton de Vaud pourra garder une marge de manoeuvre avec les abris PC en cas d'afflux massif et inattendu de réfugiés lors de crises migratoires. Il a été suivi par le Grand Conseil (photo symbolique). (© Keystone/DOMINIC FAVRE)

Les abris de la protection civile (PC) resteront une option en cas d'afflux massif et inattendu de demandeurs d'asile dans le canton de Vaud. Le Grand Conseil a très largement confirmé mardi en troisième débat cette marge de manoeuvre que le Conseil d'Etat souhaitait aussi garder.

C'est dans le cadre d'une révision de la loi sur l'aide aux requérants d'asile et à certaines catégories d'étrangers (LARA) que les députés se sont prononcés sur un assouplissement de cette législation face aux situations extrêmes, à l'exemple de la guerre en Ukraine. L'idée centrale est de permettre d'alléger et d'accélérer les procédures d'accueil de réfugiés en cas de crise migratoire.

La modification de la loi prévoit par exemple d'installer ou de construire plus facilement et rapidement des centres d'accueil temporaires parallèlement au recours aux abris PC, notamment sur des terrains commerciaux ou industriels. Cette facilitation vaut également pour la construction d'infrastructures scolaires.

Le gouvernement avait plaidé pour garder une marge de manoeuvre avec les abris PC en "cas d'afflux massif et inattendu", comme le mentionne l'article dans la loi modifiée. La modification de l'ancienne loi prévoit aussi une meilleure coordination et information entre l'Etat, l'Etablissement vaudois d'accueil des migrants (EVAM) et les communes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

Continuer la lecture

Les Sujets à la Une

X