Vaud
Peine pécuniaire avec sursis pour l'activiste Virginia Markus
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L'antispéciste Virginia Markus a été condamnée jeudi à une peine de 100 jours-amendes à 20 francs avec sursis de deux ans et une amende de 200 francs par le Tribunal de Police de la Côte à Nyon (VD). Elle a notamment été jugée coupable d'appropriation illégitime.
La militante romande a également été condamnée pour violation du domaine secret ou du domaine privé au moyen d'un appareil de prise de vue, contrainte, violation de domicile et empêchement d'accomplir un acte officiel. Le Ministère public avait requis 120 jours-amende à 30 francs avec sursis et à une amende de 300 francs à l'encontre de l'accusée. Elle et son avocat Olivier Peter "n'excluent pas de faire appel devant le Tribunal cantonal".
Paradoxalement, bien que le Tribunal ait constaté que la jeune femme se soit rendue coupable de violation du domaine secret ou du domaine privé au moyen d'un appareil de prise de vue dans le cas de l'abattoir de Rolle, elle a été exemptée de peine pour ces faits-là. Ceux-ci avaient permis de mettre en lumière un abattage ne respectant pas les normes en vigueur.
"Motif honorable" réfuté
"Cela montre que ce film était nécessaire", a commenté l'activiste à la sortie de la salle d'audience. On reprochait aussi à la jeune femme deux vols: celui de 18 cabris et celui de 24 poules promises à l'abattoir. Son avocat avait demandé une peine atténuée "en raison du motif honorable".
Le Tribunal ne l'a pas suivi sur ce point et n'a pas non plus retenu "l'état de nécessité" dans ces deux cas. Il a jugé que les outils de la démocratie directe suisse permettent de mener un combat tout en restant dans le cadre de la légalité.
La condamnée a déploré cette vision. Elle s'est dit "effarée de constater à quel point l'ordre établi peine à se remettre en question même lorsqu'on lui apporte de solides arguments". Selon elle, "les activistes qui mettent un coup de pied dans la fourmilière sont indispensables pour faire avancer les choses" et se montrent complémentaires avec les moyens légaux tels que les initiatives.
Lors du procès, elle avait affirmé n'avoir "absolument pas l'intention de réitérer des actions de désobéissance civile". Cela a joué en sa faveur. Le Tribunal a en revanche déploré que la condamnée n'ait "pas hésité à porter préjudice à autrui pour imposer sa vision de la société".
Se vouer à son "sanctuaire"
Aujourd'hui, la Genevoise de 30 ans dit vouloir se consacrer au "sanctuaire" qu'elle a monté dans les Alpes vaudoises avec son compagnon Pierrick Destraz, fils d'Henri Dès, et leur association. Mme Markus n'a en effet plus fait parler d'elle depuis un an et demi. Jeudi, une poignée de militants antispécistes est venue la soutenir à la sortie du Tribunal avec des banderoles, voyant en elle "une héroïne".
Virginia Markus a aussi été condamnée à verser 5'624 francs en tort moral et en dommages et intérêts à l'éleveur auquel elle avait volé les cabris. Elle devra aussi rembourser ses 5'813 francs de frais d'avocat.
Jean-David Pelot, avocat de l'éleveur, s'est pour sa part "félicité que le Tribunal ait appliqué la loi avec raison et mesure". Il estime toutefois que les absences d'excuses auraient dû valoir à l'accusée une absence de sursis.
Son client s'est, lui, dit "soulagé". Il déplore d'avoir été "pris en otage" par des activistes "adeptes du diktat". "Avec moi, ils se sont trompés de cible. J'adore mes bêtes et suis à l'opposé des élevages intensifs que je condamne parfois tout comme eux", a déclaré ce fromager.
Lausanne
Record de fréquentation pour l'édition 2025 de Bô Noël Lausanne
L'édition 2025 de Bô Noël Lausanne s'achève sur un record de fréquentation. La manifestation a attiré plus de 450'000 visiteurs, contre 420'000 l'an dernier. Cette 11e édition était la dernière sous cette forme. Un nouveau concept verra en effet le jour dès 2026.
"Ce succès remarquable montre que Bô Noël a réussi à devenir l'un des rendez-vous incontournables des fêtes de fin d'année en Suisse, se hissant parmi les marchés de Noël les plus fréquentés du pays", ont indiqué mardi les responsables dans un communiqué. Cette édition a aussi confirmé son "rayonnement international", attirant un nombre croissant de touristes et d'influenceurs étrangers, souligne-t-on.
Les "Samedis en fête" ont été l'un des temps forts, attirant une foule nombreuse notamment grâce à la gratuité des transports publics mise en place par la Municipalité de Lausanne. Toujours selon les organisateurs, les magasins du centre-ville ont également bénéficié d'une "affluence accrue" durant la période de l'événement qui avait débuté le 20 novembre dernier.
La manifestation des Fêtes de fin d'année a "parfaitement rempli son rôle de trait d'union entre les commerçants du centre-ville et les artisans répartis au sein des 60 chalets du marché de Noël. Ce succès collectif a permis à tous les acteurs de l'événement d'en ressortir gagnants", estiment ses responsables.
Polémique consignes/sans-abri
Porté notamment par une collaboration avec Lausanne Tourisme et différents partenaires, le compte Instagram de Bô Noël a, lui aussi, battu tous ses records cette année, dépassant les deux millions de vues. Bô Noël se termine mercredi avec une "Silent Disco", qui proposera pour la première fois une scène tournante au coeur de la rue Centrale, au niveau de la place des Pionnières.
Cette édition 2025 a été marquée par une polémique peu avant Noël. Le système de consigne des verres a vu des sans-abri aborder des clients pour récupérer leurs gobelets et, de fait, un peu d'argent. Après que certains responsables de la manifestation se sont montrés très fâchés contre cette mendicité détournée, parfois avec des mots peu reluisants, les organisateurs ont officiellement présenté leurs excuses aux mendiants.
Ils ont dans le même temps condamné les propos "inacceptables" tenus à leur encontre. Au final, les consignes ont été remboursées à toute personne, sans aucune exception.
Appel à projet lancé
Cette 11e édition était la dernière sous cette forme. La Ville de Lausanne cherche, en effet, un nouveau concept afin de parvenir se hisser parmi les destinations touristiques d'importance durant la période des fêtes de fin d'année. La Municipalité a lancé fin septembre un appel à projet.
La future manifestation aura trois missions principales, selon la Municipalité de lausanne, à savoir offrir à la population lausannoise un rendez-vous emblématique, renforcer la dynamique touristique et l'attractivité de la Ville, et mobiliser les acteurs locaux afin de générer des retombées économiques.
Le mandat portera sur une période de quatre ans (2026-2029) et sera renouvelable une fois. Le nouveau concept doit se déployer lors des fêtes de fin d'année 2026.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Plus de 250 rats de l'EPFL sont partis à l'adoption depuis 2022
L'EPFL se montre satisfaite du programme d'adoption de rats de laboratoire par des particuliers qu'elle mène avec la Protection suisse des animaux (PSA). Pas moins de 254 rongeurs ont ainsi pu quitter ses murs pour trouver un foyer depuis le début du projet en avril 2022.
"Pour nous, le bilan est favorable. Les chercheurs sont contents de pouvoir donner ces animaux à l'adoption plutôt que de devoir les euthanasier", relève Alexandre Widmer, responsable du projet "rehoming" (ou réinsertion) de l'EPFL à Keystone-ATS. "On arrive à donner tous les rats éligibles. Bien que cela reste un petit nombre, c'est positif", a-t-il ajouté.
En 2024, 644 rats de laboratoire ont été utilisés par l'EPFL. Parmi ceux-ci, 45 ont pu être adoptés, tandis que 599 ont pris part à des expériences. Ces derniers seront tous euthanasiés à terme. "Il faut comprendre que l'euthanasie de l'animal pour prélever des tissus fait partie intégrante de l'expérience", explique Alexandre Widmer.
Limitations
Même sans ce paramètre, les rats ayant pris part à des expériences scientifiques ne pourraient pas être donnés à l'adoption. Les autorités cantonales imposent en effet que seuls les rats non génétiquement modifiés et n'ayant pas subi d'expérimentation puissent être placés dans un foyer.
Les rats concernés par l'adoption sont donc pour la majorité des femelles qui ont donné naissance à des petits, destinés à l'expérimentation. En effet, les rats auxquels l'EPFL a recours proviennent soit de ses propres élevages, soit d'élevages professionnels à l'étranger, pour la plupart en France, en Allemagne et en Italie.
Dans le cas de commande à l'étranger, l'institution reçoit généralement des femelles portantes, âgées de 5 à 10 mois. Quelque temps après avoir mis bas, elles pourront partir à l'adoption, pour autant que l'élevage d'où elles proviennent ait donné son accord.
"Avant, on n'aurait pas eu d'autre choix pour elles que l'euthanasie. Mais maintenant, on les garde quelque temps chez nous, jusqu'à ce qu'on en ait assez pour faire un don à la PSA", poursuit Alexandre Widmer. Lors du dernier don du 18 décembre, 12 rats ont été remis à la PSA.
Phase de réadaptation
Après avoir réceptionné les rongeurs dans des caisses de transport à l'EPFL, la PSA les transfère directement à l'une de ses sections. "Il s'agit généralement du club des amis des rats", précise la PSA à Keystone-ATS. "C'est ensuite à cette section qu'il revient d'habituer l'animal à la vie en dehors du laboratoire et de le placer chez des particuliers", ajoute-t-elle.
Les rats restent une trentaine de jours au refuge avant de pouvoir être adoptés. "Ils doivent s'adapter à vivre dans des cages plus grandes et à une nourriture moins standardisée, comportant notamment des légumes et des graines", relève Alexandre Widmer. L'EPFL prend en charge la moitié des coûts de réadaptation et la PSA l'autre moitié.
"En général nous avons des retours positifs des refuges, car ces rats sont souvent plus dociles et plus habitués à être manipulés que d'autres", se réjouit Alexandre Widmer. Ni l'EPFL, ni la PSA ne disposent de chiffres précis ou de données sur les profils des adoptants.
Rats, lapins et même cheval
Le projet de rehoming a démarré à la fin 2018, grâce au dialogue entre la PSA et l'Université de Zurich. A l'origine, il concernait exclusivement les rats, indique la PSA sur son site internet. L'EPFL a suivi en 2022, puis les universités de Bâle et Berne en 2023. Jusqu'en août 2025, "plus de 1000 animaux ont été accueillis et placés avec succès, dont plus de 750 rats, 260 souris, 22 lapins, 26 chiens et un cheval", peut-on y lire.
"Si tout se passe bien, l'Université de Genève devrait également participer au projet de rehoming en 2026", a encore précisé la PSA.
A noter que si un nombre croissant d'universités participent au projet, le nombre de rats utilisés dans des expériences a tendance à diminuer. A l'EPFL en tout cas, leur nombre est passé de 1306 en 2022, à 734 en 2023 et à 644 en 2024.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Au musée, le dernier chapitre des loups vaudois
Ici convergent les loups morts, accidentés ou tirés sur sol vaudois. A l'atelier de taxidermie du Naturéum à Lausanne, certains animaux sont destinés à être empaillés, et tous font l'objet d'une récolte de données. Chaque individu vient ainsi enrichir les collections scientifiques de l'institution.
"M236" et ses panneaux explicatifs trônent depuis un peu moins de deux ans dans les allées du Palais de Rumine non loin du tigre de Sibérie et de l'ours polaire. "Il louche, ce loup", remarque en souriant le taxidermiste du musée André Keiser, au moment d'évoquer les grands canidés accueillis entre ces murs. "Mais ça gêne peu de monde, la vitrine a du succès."
Le jeune mâle de 11 mois, issu d'une portée de cinq louveteaux nés au Marchairuz en 2021, a été abattu par un tir de régulation en mars de l'année suivante. Et il fait partie des loups qui ont été naturalisés - ou "empaillés" selon les pratiques d'autrefois - dans la capitale vaudoise durant les trois dernières années.
Dans un coin de l'atelier, qui jouxte l'entrée principale du bâtiment, un loup est couché sur son plateau de bois. Il s'agit de "Gros Pépère", le mâle reproducteur (M95) de la meute du Marchairuz. Ou, autrement dit, du père de M236, qui se trouve dans les salles d'exposition à l'étage. Plus loin, un autre loup: debout, cette fois, dans une position de "silhouette".
Les autres bêtes se dérobent. Plusieurs sont encore dans le congélateur.
Art de la conservation
"Nous n'avons pas le temps de tout taxidermiser", explique l'artisan, dont le métier tend à disparaître en Suisse. Car pour naturaliser l'animal d'une quarantaine de kilos, il faut compter entre deux mois et un an, entre le moment où le corps est réceptionné et celui où il est transformé.
Le résultat est l'affaire de quatre mains. André Keiser et son apprentie Céline Mouillé oeuvrent sur les spécimens qu'ils reçoivent, entre écorchage, tannage, montage et séchage. La partie la plus délicate? Les yeux, assurément, répond le taxidermiste.
Des yeux qui ne sont pas ceux d'origine, mais bien artificiels, comme le sont la plupart des éléments de la maquette finale. La mâchoire est trop fragile, la langue ne se garde pas et le squelette peut être prélevé pour être étudié. Seule la peau est réellement conservée.
Depuis le travail réalisé sur M236 - "le loup avec l'oeil qui part aux fraises" -, les deux naturalistes "sont montés en puissance". Techniques traditionnelles se mêlent aux plus récentes et forgent cet art d'apprêter et de conserver. Un animal taxidermisé aujourd'hui "est fait pour durer", rappelle celui qui travaille pour l'institution muséale depuis plus de 35 ans.
"Une avalanche de loups"
L'accord tacite qui existe avec la Direction générale de l'environnement (DGE) du Canton de Vaud "fait que l'on est prioritaire pour récupérer les carcasses" des animaux accidentés ou régulés sur le territoire, détaille Olivier Glaizot, conservateur en chef du Département de zoologie du Naturéum. Au moment de l'établir il y a près de trois ans, le Muséum cantonal des sciences naturelles recevait entre un et deux "Canis lupus" par année.
Depuis, "l'effet Albert Rösti" se fait sentir, constate le biologiste. L'entrée en vigueur de la loi fédérale sur la chasse révisée en 2023, qui autorise le tir de meutes entières, a provoqué "une avalanche de loups".
Selon un tempo qui est parfois difficile à déterminer, puisque les dépouilles transitent généralement par plusieurs endroits avant de se retrouver au musée. Elles passent par Berne et son Centre de médecine des poissons et des animaux sauvages (FIWI) afin d'être analysées, autopsiées et identifiées, relate le chercheur. Avant d'être, le plus souvent, renvoyées au service cantonal compétent.
Retracer le fil de l'histoire
Une fois à Lausanne, la mission est différente. Chaque vertébré qui passe les portes du musée intègre aussi ses collections scientifiques, fait savoir André Keiser. Prélever du matériel génétique sur l'animal, en l'occurrence un morceau de muscle, est partie intégrante du travail du taxidermiste. Les échantillons récoltés constituent une base de données centralisées, qui est mise à disposition de la recherche.
Il s'agit aussi de garder une trace "de ce qui est mythique dans le canton, à l'image du loup, mais aussi du chat sauvage ou du lynx", complète Olivier Glaizot. A terme, la volonté est de taxidermiser une meute entière, relève le conservateur en chef du Département de zoologie. "Mais on veut prendre le temps, surtout qu'on fait de la récupération, et aucunement des commandes de bêtes", continue-t-il.
Un sujet sensible
Parfois mal compris, le travail réalisé par l'institution se fait à la fois en marge et à travers les immenses débats politiques qui entourent le loup. "L'une des questions est de savoir si les musées devraient prendre position sur le sujet, ou simplement exposer les faits", évalue Olivier Glaizot.
"Ce sont de très belles bêtes. Une fois qu'on a la dépouille sur la table, on travaille de manière respectueuse", assure de son côté André Keiser. Le taxidermiste ne cache d'ailleurs pas la "forme d'émotion" qui se fait sentir à l'idée que Gros Pépère repose sur sa table, plutôt que de gambader dans le Jura vaudois.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
L'ancien syndic de Lausanne Daniel Brélaz est décédé
Daniel Brélaz est décédé dans la nuit de samedi à dimanche à l'âge de 75 ans. Le premier écologiste élu au Conseil national et syndic de Lausanne de longue date est mort des suites d'un arrêt cardiaque, annonce sa famille.
"Son décès fait suite à un arrêt cardiaque soudain, alors qu'il était hospitalisé en néphrologie pour un problème rénal", indique son fils Alexandre, dans un e-mail envoyé à Keystone-ATS.
Il ajoute qu'un problème cardiaque avait également été diagnostiqué, mais qu'il avait été considéré comme "secondaire" à ce stade, une intervention étant prévue d'ici mi-janvier.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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Armando
7 décembre 2021 à 12:51
Encore le laxisme de la justice qui fait des ravages!