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Suisse

Un accord sur l'électricité avec l'UE est nécessaire, dit Swissgrid

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Tabler sur un approvisionnement autosuffisant en électricité de la Suisse est une illusion, estime Yves Zumwald (archives). (© KEYSTONE/PATRICK HUERLIMANN)

Contredisant le ministre suisse de l'énergie Albert Rösti, le directeur de Swissgrid réaffirme l'absolue nécessité d'avoir un accord sur l'électricité avec l'UE. Il y a actuellement un découplage de la Suisse du marché européen de l'électricité, avertit-il.

"Cela ne met pas seulement en danger la stabilité du réseau, mais cela rend également difficile l'intégration des centrales suisses en Europe", déclare Yves Zumwald dans un entretien diffusé vendredi par la Neue Zürcher Zeitung. "Sans participation au réseau électrique européen, le stress augmente sur le réseau et rend plus difficile son exploitation sûre".

Samedi, M. Rösti avait déclaré dans le même journal que la Suisse n'avait pas besoin d'un accord sur l'électricité "à tout prix". "C'est une déclaration politique", relève le directeur du groupe gestionnaire du réseau électrique suisse (Swissgrid), pointant un jeu de pouvoir entre Berne et Bruxelles.

Suisse reliée à l'Europe

"Cela ne change rien à notre conviction que les relations dans le domaine de l'électricité entre la Suisse et l'UE doivent se normaliser", ajoute M. Zumwald. "Nous sommes reliés à l'Europe par 41 lignes frontalières et nous exploitons le réseau avec nos partenaires européens. C'est donc une très mauvaise idée d'exclure Swissgrid des plates-formes et des organes qui aident à maintenir la stabilité du réseau électrique".

Selon le responsable, il est possible de conclure des contrats avec des exploitants de réseaux étrangers, comme avec l'Italie par exemple, "mais dans le nord, avec la France, l'Allemagne et d'autres pays de l'UE, nous négocions depuis trois ans sans qu'une solution ne soit en vue".

De plus, poursuit-il, "de tels contrats techniques garantissent uniquement que nous pouvons collaborer avec les exploitants de réseau de ces pays [...] C'est une solution absolument minimale".

Tabler sur un approvisionnement autosuffisant en électricité de la Suisse est une illusion, lâche M. Zumwald. "Plus l'indépendance visée par rapport à l'UE est élevée, plus cela coûte cher".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Prix PERL: la société Elythor remporte le prix principal

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Beaulieu a accueilli mercredi soir la 22e édition des prix PERL (photo d'illustration). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

La société Elythor a été la grande gagnante mercredi soir de la 22e cérémonie des Prix entreprendre Lausanne Région (PERL). L'entreprise a remporté le Trophée Lausanne Région, doté de 50'000 francs, pour son drone permettant d'entretenir et de vérifier l'état des infrastructures énergétiques sur terre comme sur mer.

Elythor a également remporté le Prix du public d'une valeur de 10'000 francs, lors d'une cérémonie organisée à Beaulieu et suivie par 300 personnes, indiquent les organisateurs dans leur communiqué de presse. Cette année, les PERL avaient reçu 44 candidatures (+19% par rapport à 2023).

Trois autres sociétés ont gagné le Prix de l'innovation, recevant 10'000 francs chacune. Il s'agit de csky.ai, qui utilise l'intelligence artificielle pour garantir le caractère privé d'échanges sensibles, d'Ex Nunc Intelligence, qui permet l'obtention d'une réponse argumentée à une question juridique complexe et d'Uzufly, qui modélise les villes par drones pour de futurs projets urbanistiques.

Quant au Prix coup de coeur du jury, doté également de 10'000 francs, il a été attribué à Atipikey, qui propose des services d'inclusion pour et par les personnes neuroatypiques.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Le système social suisse porte encore l'héritage coercitif du passé

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Les effets des mesures coercitives prises par les autorités au siècle dernier se répercutent sur les générations suivantes, selon les conclusions des scientifiques ayant participé au Programme national de recherche "Assistance et coercition" (archives). (© Keystone/ANTHONY ANEX)

Le système social suisse porte encore les traces des mesures coercitives qui ont touché plusieurs centaines de milliers de personnes au XXe siècle. Des améliorations s'imposent, selon les conclusions du PNR 76 "Assistance et coercition", présentées jeudi à Berne.

Ainsi, le droit à la participation et à l’autodétermination des personnes vivant dans la précarité n’est pas toujours garanti, écrit le Fonds national suisse (FNS) dans un communiqué. Plus de 150 scientifiques ont participé à ce Programme national de recherche (PNR).

Au cours du XXe siècle, plusieurs centaines de milliers de personnes ont été touchées par des mesures de coercition à des fins d’assistance ou des placements extrafamiliaux, et nombre d’entre elles ont été victimes de maltraitance, d’abus et/ou d’exploitation économique.

Les institutions du système social "portent encore ce lourd héritage", selon les auteurs. Des améliorations ont entre-temps été réalisées dans de nombreux domaines, mais certaines mesures légitimées par la loi restent coercitives ou sont perçues comme telles.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse Romande

La Constitution fribourgeoise fête ses 20 ans

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Le président de la Constituante en 2004, Adolphe Gremaud, à gauche, laisse éclater sa joie en compagnie du conseiller national socialiste et ancien président en 2003 de l'assemblée Christian Levrat, lors de l'annonce des résultats du 16 mai 2004 à Fribourg (archives). (© KEYSTONE/FABRICE COFFRINI)

La Constitution du canton de Fribourg a 20 ans. Le 16 mai 2004, le peuple fribourgeois adoptait la charte par 58% des voix. Avec le projet élaboré par la Constituante, les citoyennes et citoyens ont insufflé un élan de modernité à tout l’ordre juridique du canton.

Le peuple a ainsi reconnu à une large majorité la "qualité" de l’½uvre construite par la Constituante. "Une assemblée tout à fait représentative de la société fribourgeoise", constate l'Amicale de la Constituante dans un communiqué marquant l'anniversaire de l'acte fondamental régissant les institutions fribourgeoises.

"Entre le choc des idées et la recherche de consensus, les constituants ont travaillé dans un esprit à la fois visionnaire et réaliste." Ils ont pérennisé une "passionnante aventure" au sein de l’Amicale de la Constituante, dont l’idée avait été lancée par l'ancien conseiller fédéral Alain Berset.

Innovations nombreuses

Chaque 12 mars, date de l’élection de la Constituante en l’an 2000, l’amicale se réunit pour entretenir les liens et pour suivre la mise en ½uvre de la "nouvelle" Constitution au fil du temps. "Les innovations apportées par la charte sont nombreuses et importantes", indique-t-elle.

Ainsi, la politique de la famille s'est-elle concrétisée dans les allocations pour enfants y compris si leurs parents sont des indépendants, dans les allocations de maternité y compris pour les mères sans activité lucrative et en cas d’adoption, et dans les prestations complémentaires pour familles.

En matière de droits sociaux, l’article sur le droit des personnes âgées à la participation, à l’autonomie, à la qualité de vie et au respect de leur personnalité s’est matérialisé dans le vaste programme "Senior +". Les droits politiques se sont en outre enrichis pour leur part d’un nouvel instrument, la motion populaire.

Grand Conseil renforcé

Sans oublier le droit de vote et d’éligibilité qui a été accordé aux étrangers sur le plan communal, rappelle l'amicale. Les institutions ont également fait l’objet de réformes substantielles: le Grand Conseil a été renforcé par la création d’un secrétariat propre, par la réduction de son effectif de 130 à 110 députés.

En outre, l'instauration du mandat permet au législatif cantonal d’intervenir dans les domaines de compétence du Conseil d’Etat. Le Tribunal cantonal et le Tribunal administratif ne font par ailleurs plus qu’un, et un Conseil de la magistrature surveille désormais la justice.

Enfin, les dispositions sur les langues officielles ont été développées. Elles maintiennent le principe de territorialité et la liberté de la langue, et précisent qu’une commune peut avoir deux langues officielles si la minorité linguistique y est importante. Un projet de loi est en préparation dans le domaine.

"Elle tient la route"

"La Constitution du 16 mai 2004 tient la route", conclut l'amicale dans son communiqué. A la suite d’initiatives populaires, elle a subi deux adjonctions, avec la lutte contre la fumée passive et la transparence du financement des partis politiques, qui auraient pu, "idéalement", se contenter d’une place dans la loi.

A l'heure du bilan, les constituants du canton de Fribourg se retournent donc avec le sourire sur le chemin parcouru, estime l'amicale. Désormais, "ils espèrent que la Constitution va durablement continuer à dynamiser la vie politique et à améliorer le bien-être des habitants".

A l'époque, craignant les dépenses que l’application de la Constitution allait engendrer, l’UDC et le PLR s'y étaient opposés, de même que les associations patronales. Enfin, de nombreux politiciens ont fait leurs premières gammes avec la Constituante, dont Alain Berset et Christian Levrat, tous deux socialistes.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Les loyers toujours sur une pente ascendante

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La tendance à la hausse des loyers en avril a été constatée dans tous les cantons de Suisse, sauf Nidwald. (archive) (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Les loyers des appartements locatifs en Suisse ont continué d'augmenter en avril, selon l'indice des loyers de Homegate. La hausse est généralisée, à l'exception du canton de Nidwald et de la ville de Lugano.

Par rapport au mois précédent, les loyers ont augmenté de 0,9% dans toute la Suisse au début du deuxième trimestre et de 6% par rapport à l'année précédente, a fait savoir la plateforme immobilière en collaboration avec la Banque cantonale de Zurich (ZKB).

Cette tendance à la hausse peut être observée dans tous les cantons, à l'exception du canton de Nidwald qui enregistre une baisse de 0,9%. Cela s'explique toutefois par le fait que le canton de Suisse centrale a enregistré en mars un net bond de 2,5%. Ce sont les cantons de Glaris, d'Uri et de Bâle-Ville qui ont connu les hausses les plus importantes en avril, à savoir de 1,9% chacun. Sur les douze derniers mois, tous les cantons affichent une majoration des loyers, parfois significative comme dans le canton de Schaffhouse avec 12,8%.

La situation est similaire dans les villes: à une exception près, les loyers ont augmenté partout, en particulier à Bâle et à Saint-Gall, où ils ont grimpé de 1,7%. En revanche, ils ont baissé de 0,9% à Lugano. Toutefois, il existe ici des parallèles avec l'évolution décrite à Nidwald, puisque la ville tessinoise semble également compenser en avril l'augmentation sensible de mars (+1,3 %). Par rapport à l'année précédente, la hausse est d'au moins 5% dans les villes, en particulier à Zurich (+10,7 %).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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