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Gymnases, climat, S3: la commission de gestion fait son rapport

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La Commission de gestion du Grand Conseil a rendu son rapport 2018 sur les activités du Conseil d'Etat. (Photo: DR)

La Commission de gestion du Grand Conseil a rendu son rapport annuel. Chaque département est passé au peigne fin par les députés vaudois pour développer des pistes d'amélioration. Gymnase, plan climat et affaire S3 font partie des points de préoccupation pour l'année 2018.

Elles sont au nombre de 28. Vingt-huit observations formulées par la Commission de gestion du Grand Conseil vaudois à l'intention du Conseil d'Etat "pour améliorer son action et les prestations à la population". Travailler en commun, communiquer davantage pour améliorer l’action de l’Etat, c’est le message général qui se dégage du rapport de la Commission de gestion. Construire des gymnases, octroyer des ressources pour le plan climat et les enseignements du prêt à la start-up S3 font partie des points soulignés pour l'année 2018.

Les enseignements de l'affaire S3

Aucune faute, mais un traitement léger dû, en partie, à l'absence de cadre légal. C’est en substance la manière dont la Commission de gestion du Grand Conseil vaudois qualifie dans son rapport la gestion du Conseil d’Etat dans le dossier S3. Pour rappel, cette entreprise, basée à Payerne, voulait lancer des minisatellites et organiser des vols en apesanteur, avant de faire faillite en décembre 2016. En 2015, le Conseil d’Etat lui avait octroyé un prêt de 500'000 francs, par le biais du Fonds cantonal de lutte contre le chômage. Il n'était alors pas question de faillite de S3. Il s’agissait uniquement de lui permettre de faire face à un manque de trésorerie pour payer les employés. La commission de gestion l’assure, cet argent a bien servi à payer les employés en question. Mais l’affaire a révélé une absence de cadre légal. Denis Rubattel, vice-président de la Commission de gestion :

Denis RubattelDéputé et vice-président de la Commission de gestion

La Commission de gestion souligne le caractère succinct de la documentation fournie à l’époque par l’entreprise qui demandait une aide, tout en rappelant un contexte particulier et urgent. Denis Rubattel :

Denis RubattelDéputé et vice-président de la Commission de gestion

Comme annoncé dans un communiqué en septembre 2018, le Conseil d’Etat a depuis révisé la procédure et les conditions d’octroi liées à l’utilisation du Fonds cantonal de lutte contre le chômage. On écoute l’appréciation de Denis Rubattel sur ces mesures :

Denis RubattelDéputé et vice-président de la Commission de gestion

Parmi les recommandations de la Commission de gestion : informer les commissions des finances et de gestion lors d’octrois de ce fonds, le demandeur devra fournir l’ensemble des subventions, aides et crédits reçus ou refusés et une meilleure transversalité entre les services de l’Etat.

Construction des gymnases

La commission de gestion du Grand Conseil s’inquiète des retards pris dans la construction de nouveaux gymnases. Dans son rapport annuel, elle souligne le nombre grandissant de jeunes qui empruntent cette voie. A l’issue de l’école obligatoire, quatre adolescents sur dix choisissent ce chemin. Alors que le Gymnase d’Echallens notamment aurait dû donner un peu de latitude, son ouverture pour la rentrée 2021 semble compromise. Le terrain n’est toujours pas acquis malgré l’approbation du Grand Conseil en 2018, rappelle le rapport. Et les 12 gymnases actuels ne suffiront pas, selon Nathalie Jaccard, rapportrice de la sous-commission chargée d’étudier le DFJC :

Nathalie JaccardDéputée et rapportrice de la sous-commission

Cette problématique a aussi marqué la sous-commission en charge du Département des finances et des relations extérieures. Arnaud Bouverat en est le rapporteur :

Arnaud BouveratDéputé et rapporteur de la sous-commission

Des moyens supplémentaires pour le plan climat

Le manque de moyen humain pour le plan climat est également un sujet de préoccupation de la Commission de gestion du Grand Conseil vaudois. Dans son rapport annuel rendu public, elle salue la tenue des assises du climat et du plan cantonal qui doit en découler. Cependant, elle s’inquiète du manque de ressources humaines dévolues à cette tâche. Yvan Luccarini, rapporteur de la sous-commission en charge d’étudier le Département du territoire et de l’environnement :

Yvan LuccariniDéputé et rapporteur de la sous-commission

L’une des 28 observations de la Commission de gestion demande donc au Conseil d’Etat de la renseigner sur les mesures qu'il entend prendre pour finaliser et mettre en oeuvre rapidement le plan climat vaudois. Pour Yvan Luccarini, il est important d’agir dans les meilleurs délais :

Yvan LuccariniDéputé et rapporteur de la sous-commission

Le Conseil d’Etat a jusqu’à la fin du mois de mai pour répondre aux observations de la Commission de gestion. Celle-ci a par ailleurs souligné à de nombreuses reprises l’importance pour les différents départements cantonaux de communiquer davantage entre eux.

Rapport de la Commission de gestion 2017: "Il faut davantage de moyens pour le Service pénitentiaire"

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Lausanne

Lausanne: les négociations avec une femme en détresse aboutissent

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La police de Lausanne est intervenue lundi alors qu'une femme en détresse s'était enfermée avec un pistolet d'alarme au Service des curatelles et tutelles (photo prétexte). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La police de Lausanne est intervenue lundi en fin de matinée à la rue de Mornex à Lausanne. Une femme d'une quarantaine d'années qui s'était vu refuser une prestation au Service des curatelles et tutelles professionnelles s'était retranchée dans un bureau avec un pistolet d'alarme. Suite à une négociation fructueuse avec la police, elle s'est délestée de son arme.

La quadragénaire a ensuite été acheminée en milieu hospitalier, a communiqué Samuel Nanchen, porte-parole de la police de Lausanne. L'intervention de la police qui a duré environ 2h00 s'est achevée vers 13h00, a-t-il précisé.

Vingt policiers et une ambulance ont été mobilisés dans le cadre de cette intervention. Les forces de l'ordre ont rapidement pu confirmer que la population ne courait pas de danger.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Lausanne

Différences justifiées entre agents de sécurité et policiers

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La formation des agents de sécurité publique se distingue de celle des policiers. (archives) (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le Tribunal fédéral déboute un agent de sécurité publique armé et une association professionnelle qui recouraient contre le nouveau règlement général sur le personnel de police du canton de Genève. Ils contestaient plusieurs dispositions, concernant l'avancement et l'exécution des missions, notamment.

Pour les recourants, le règlement général sur le personnel de police (RGPPol), entré en vigueur début juillet 2024, entraînait une inégalité de traitement entre les agents de sécurité publique (ASP) et les policiers. Ainsi, les premiers sont soumis à une évaluation de leurs compétences après cinq ans pour accéder au grade d'appointés alors que les seconds y accèdent sans examen.

Dans un arrêt publié lundi, le Tribunal fédéral rappelle que le nombre de grades est différent dans les deux corps. Le grade le plus élevé chez les ASP est celui de capitaine alors que ceux de major, lieutenant-colonel et colonel existent pour les policiers.

Les juges fédéraux soulignent aussi que les missions et les conditions d'admission aux deux professions sont différentes. Ainsi, seuls sont engagés comme policiers les titulaires d'un brevet fédéral de policier alors qu'un examen de connaissances générales et d'aptitudes suffit pour les ASP.

Dans ce contexte, les conditions posées par le RGPPol ne violent ni l'égalité de traitement, ni l'interdiction de l'arbitraire, conclut la 1ère Cour de droit public. (arrêt 1C_256/2025 du 23 octobre 2025)

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Super League: Lausanne-Sport sèchement battu à domicile

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Les Lucernois ont pu se congratuler plusieurs fois (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Le Lausanne-Sport a fini 2025 sur une note négative. Lors de la 19e journée de Super League, il s'est incliné 4-0 à la Tuilière face à Lucerne, qui a marqué trois fois dans les dix dernières minutes.

Trois jours après un succès de prestige face à la Fiorentina en Conference League, l'équipe de Peter Zeidler s'est fait corriger par Lucerne en deuxième période. Le club de Suisse centrale a fini par trouver la faille par Kevin Spadanuda à la 61e sur corner.

À huit minutes du terme, Bryan Okoh est encore parvenu à percer le rideau défensif lucernois sans parvenir à cadrer, avant que Lucas Ferreira (89e) et Lars Villiger à deux reprises dans le temps additionnel n'assurent le succès de Lucerne. Il s'agit de la première défaite du LS depuis son élimination face à Yverdon en Coupe de Suisse le 3 décembre. Au classement, les Vaudois comptent 21 points, soit six de retard par rapport à la barre.

Lucerne gagne enfin

Déterminés à mettre fin à une série de six matches sans victoire en championnat, les Lucernois ont pris l'initiative dès le début de rencontre. Le portier Karlo Letica a dû se déployer dès la 4e pour éviter l'ouverture du score.

Le gardien croate a encore eu la main ferme à la 34e, bloquant à deux reprises les tirs de Julian von Moos. Privé de son atout offensif Gouassou Diakité, le LS n'a pas su faire douter les visiteurs durant la première mi-temps et a souffert, à l'image d'Hamza Abdallah, sorti sur blessure à la 26e.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Football

Lucien Favre annonce la fin de sa carrière d'entraîneur

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Lucien Favre n'entraînera plus (© KEYSTONE/EPA Getty Images POOL/LARS BARON / POOL)

Lucien Favre (68 ans) a annoncé la fin de sa carrière d'entraîneur dans le Matin Dimanche et le SonntagsBlick. Le Vaudois a été l'un des meilleurs techniciens suisses de l'histoire.

Discret depuis son départ de Nice en janvier 2023, Lucien Favre a évoqué dans le Matin Dimanche "la fin d’une aventure extraordinaire", entamée au début des années 1990 après la fin de sa carrière de joueur.

"J'ai pris ma décision il y a longtemps déjà, parce que j'ai senti que c'était le moment: tout est accompli, c'est assez", a-t-il sobrement commenté dans le SonntagsBlick. Favre s'est progressivement fait une réputation en passant par Echallens, Yverdon, Servette et Zurich. Il a ouvert son palmarès en remportant la Coupe de Suisse (2001 avec Servette, 2005 avec le FCZ) et en décrochant deux titres de champion avec le FC Zurich (2006/2007).

Périple à l'étranger

Cela lui a ouvert les portes de l'étranger. Il a successivement dirigé Hertha Berlin, Borussia Mönchengladbach, Nice, Borussia Dortmund avant un retour à Nice, qui a ainsi été la dernière étape de son périple. Le Vaudois a laissé partout l’empreinte d’un coach méticuleux, obsédé par le détail et la progression individuelle.

En Allemagne, où il a dirigé près de 400 matches, il reste une référence absolue, élu meilleur entraîneur du XXIe siècle par les supporters de Gladbach, ceci même sans avoir gagné de trophée. "Cela fait plusieurs mois que j’ai senti que l’envie n’était plus là. J’ai entraîné pendant vingt-neuf ans. Maintenant, l’âge des coachs dans les grands championnats d’Europe tourne autour de 55 ans et moins. Il y a même quelques trentenaires. Tout change, et le foot n’y échappe pas. Il est à l’image de la société", explique le Vaudois dans l'interview accordée au Matin Dimanche.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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