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Suisse

En mémoire des pionnières sous la Coupole

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Portrait des douze premières femmes qui sont entrées au Parlement en 1971. Debout de gauche à droite: Elisabeth Blunschy, Hedi Lang, Hanny Thalmann, Helen Meyer et Lilian Uchtenhagen, Josi Meyer, Hanna Sahlfeld. Assises de gauche à droite: Tilo Frey, (©Keystone/STR)

Le Parlement marque le coup pour la journée internationale des femmes. Les pupitres porteront à l'avenir les noms de douze pionnières, qui ont été élues pour la première fois au Conseil national et au Conseil des Etats en 1971.

Année d'élections fédérales oblige, la présidente du Conseil national Marina Carrobio (PS/TI) veut marquer le coup en incitant les femmes à s'engager en politique. Pour ce faire, elle invoque la mémoire des douze politiciennes qui ont fait leur entrée au Parlement l'année où les Suissesses ont obtenu le droit de vote et d'éligibilité après une votation populaire.

Au côté de Mme Carrobio, Gabrielle Nanchen (PS/VS) et Hanna Sahlfeld-Singer (PS/SG) participeront à la Journée internationale pour les droits de la femme au Parlement avec un jour d'avance, le 7 mars, ont indiqué les services du Parlement.

Le président du Conseil des Etats Jean-René Fournier (PDC/VS) dira lui aussi quelques mots en l'honneur de la première femme élue au Conseil des Etats, Lise Girardin (PLR/GE), également maire de Genève.

Course au Conseil fédéral

A l'avenir, on se souviendra des places que ces précurseures ont occupées souvent pendant plus d'une décennie dans la salle du Conseil national. Lilian Uchtenhagen (PS/ZH) a par exemple siégé au pupitre 32.

Economiste et docteure en sciences politiques, c'est la première Suissesse à se lancer dans la course au Conseil fédéral en 1983. Seule candidate de son parti, elle avait été évincée par la majorité bourgeoise au profit d'Otto Stich, un collègue jugé plus consensuel.

Cet événement a soulevé une vague d'indignation en Suisse. A cette occasion, le PS a remis en question sa participation au gouvernement.

Gabrielle Nanchen (PS/VS) reste l'une des plus connues en Suisse romande. Pendant deux législatures, elle a défendu le droit à l'avortement, l'égalité entre hommes et femmes, la retraite à la carte et le congé parental. Quant à Tilo Frey (PLR/NE), née de mère camerounaise et de père suisse, elle est la première métisse à avoir siégé à Berne.

Festival de premières fois

Martha Ribi-Raschle (PLR/ZH), vice-présidente du parti radical suisse de 1973 à 1983, Josi J. Meier (PDC/LU), la première femme à présider le Conseil des Etats en 1991-1992 et Elisabeth Blunschy-Steiner (PDC/SZ), son homologue au Conseil national en 1977, font aussi partie de cette cuvée d'origine.

La docteure en médecine Liselotte Spreng (PLR/FR) et Hanny Thalmann (PDC/SG), première Docteure de la haute école de commerce de St-Gall en sciences économiques en 1943, ont également fait oeuvre d'avant-gardistes.

Sans oublier Hedi Lang-Gehri (PS/ZH), la première femme en Suisse à accéder à un exécutif cantonal en 1983, l'institutrice Nelly Wicky (Parti suisse du travail/GE) et la pasteure Hanna Sahlfeld-Singer (PS/SG), la première députée à devenir mère pendant son mandat parlementaire.

Ouvert au public

Toujours le 7 mars, près de 300 personnes pourront prendre place dès 16h00 dans l'enceinte du Conseil national pour rencontrer des femmes au parcours professionnel, "qui devrait donner aux jeunes femmes le courage de réaliser leurs rêves." Car le choix du métier est encore trop souvent dicté par les stéréotypes en Suisse, souligne Marina Carobbio.

Ursula Keller, professeure et directrice de l'"Institute of Quantum Electronics" à l'EPFZ et la footballeuse Caroline Abbé, membre de l'équipe nationale féminine à l'EURO 2017, vont se prêter au jeu. Elles seront accompagnées de Giada Crivelli, la déléguée de la jeunesse à l'ONU pour la Suisse en 2018, et de Simona Scarpaleggia, la CEO d'IKEA Suisse.

https://www.parlament.ch/fr/%C3%BCber-das-parlament/femmes-politiques/discussion-publique-07-03-2019

 

(KEYSTONE-ATS)

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Genève

Le Grand Conseil vote une baisse d'impôts pour la classe moyenne

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A Genève, la classe moyenne devrait payer moins d'impôts. La majorité de droite du Grand Conseil a accepté vendredi un projet de loi dans ce sens, mais le peuple aura le dernier mot (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

A Genève, la classe moyenne devrait payer moins d'impôts. La majorité de droite du Grand Conseil a accepté vendredi un projet de loi dans ce sens. L'introduction du référendum obligatoire permettra au peuple d'avoir le dernier mot.

"Ce projet de loi est juste, équilibré et dynamique. Il renforce le pouvoir d'achat par une baisse d'impôts sur le revenu et apporte un bol d'air à la classe moyenne qui ne touche pas d'aide étatique", a relevé Sébastien Desfayes, rapporteur de majorité. Et le député du Centre de rappeler l'excédent de 1,4 milliard de francs des comptes 2023, qui montre que Genève n'a pas de problème de recettes.

Le texte de la droite a été modifié en commission des finances suite à l'acceptation d'un amendement général du Conseil d'Etat visant à augmenter la réduction d'impôts pour les revenus médians, a expliqué M. Desfayes. La baisse moyenne est de 8,7%, alors que la fourchette des diminutions va de 5,4% à 11,4%.

Les pertes fiscales sont estimées à 326 millions pour le canton et à 108 millions pour les communes. "Depuis 1999, toutes les baisses d'impôts dans le canton ont abouti à une hausse des recettes fiscales par un effet dynamique", a souligné M. Desfayes. Et même si la baisse est importante, Genève restera le canton où la fiscalité est la plus élevée de Suisse, a-t-il indiqué.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Giorgia Meloni participera à la conférence du Bürgenstock

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La présidente de la Confédération Viola Amherd a été reçue par la cheffe du gouvernement italien Giorgia Meloni au Palazzo Chigi à Rome. (© KEYSTONE/AP/Alessandra Tarantino)

La présidente de la Confédération Viola Amherd a remis vendredi à Giorgia Meloni une invitation à la conférence de paix sur l'Ukraine au Bürgenstock (NW). La cheffe du gouvernement italien, dont le pays préside le G7, lui a assuré qu'elle participerait, a-t-elle dit.

La dirigeante italienne lui a également affirmé qu'elle considérait qu'il s'agissait d'une initiative "très importante de la part de la Suisse", a déclaré la Valaisanne à la RTS. Selon une note citée par les agences de presse transalpines, Mme Meloni a également promis "l'engagement de l'Italie pour l'organisation" de cette conférence.

Mme Meloni a également informé son hôte des objectifs de la présidence italienne du G7. Les sept pays les plus industrialisés de la planète se réuniront dans les Pouilles (sud) du 13 au 15 juin, juste avant le sommet de paix sur l'Ukraine.

Cette rencontre a également permis à Rome de remercier la Suisse pour son rôle en tant que membre du Conseil de sécurité de l'ONU, notamment sur le Proche-Orient, avec la résolution sur un cessez-le-feu approuvée à la fin mars. Ce texte était issu des membres non permanents du Conseil, dont la Confédération.

UE, migration et transports

Les discussions avec Mme Meloni et le président Sergio Mattarella, qui avait effectué une visite d'Etat en Suisse en 2022, ont aussi porté sur les négociations entre la Suisse et l'UE. Lors d'une conférence de presse, Mme Amherd a souligné l'importance d'un soutien des Etats membres.

La cheffe du Département fédéral de la défense (DDPS) a également évoqué la coopération en matière de migration et de transports. L’assainissement du tunnel routier du Grand-Saint-Bernard a aussi été abordé. Il est "urgent de trouver une solution pour cet axe de transit central", a souligné la Valaisanne.

Abus sexuels et égalité

Samedi, Mme Amherd se rend au Vatican pour rencontre le pape François et le cardinal secrétaire d'Etat Pietro Parolin, numéro deux du Vatican. La promotion de la paix par la Suisse et le Saint-Siège sera un thème central des entretiens, a-t-elle dit. Elle profitera de l'occasion pour réitérer l'invitation à la conférence de paix du Bürgenstock.

La ministre de la défense entend aussi évoquer la question des abus sexuels au sein de l'Eglise catholique. Le Conseil fédéral attend de l'Eglise qu'elle lutte efficacement contre les abus et qu'elle prenne des mesures de prévention importantes.

Viola Amherd veut aussi aborder l'égalité des droits entre hommes et femmes. Pour les habitants de la Suisse, l'égalité fait partie du quotidien et il n'est pas compréhensible que les femmes soient exclues de certaines fonctions et de certains services au sein de l'Eglise et qu'elles ne puissent pas participer à tous les processus de décision, a déclaré la Valaisanne.

Parmi les thèmes qui seront discutés figure encore la construction d'une nouvelle caserne pour la Garde suisse pontificale. Le Vatican, la Confédération et plusieurs cantons versent une contribution pour ce projet, conduit par une fondation privée helvétique. Le chantier est devisé à 50 millions de francs et il manque encore 1,5 million.

Lundi, la présidente de la Confédération assistera à la prestation de serment de 34 nouveaux gardes suisses.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Frédérique Perler ne briguera pas de deuxième mandat

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En Ville de Genève, la magistrate Verte Frédérique Perler renonce à briguer un deuxième mandat lors des élections municipales du printemps 2025 (archives). (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

La conseillère administrative de la Ville de Genève, Frédérique Perler, ne briguera pas de deuxième mandat. Sous pression depuis une affaire d'embauches controversées dans son département, la Verte a annoncé sur les ondes RTS qu'elle ne se représenterait pas en 2025.

"Je ne briguerai pas un second mandat et je ne me suis absolument pas sentie poussée vers la sortie ni par mes collègues du Conseil administratif, ni par mon parti, ni par quelconque autre personne", a déclaré vendredi la magistrate dans l'émission Forum. Elle a expliqué mener cette réflexion depuis fin 2023.

"D'un côté, il y a toujours un intérêt à mener ses projets et à en mener de nouveaux. D'un autre côté, j'ai 64 ans et je me suis projetée à la fin de la prochaine législature, c'est-à-dire en 2030". Cette perspective allait à l'encontre de ses valeurs de Verte et de féministe, selon la magistrate.

Interrogée sur d'éventuelles erreurs commises lors des embauches controversées, elle n'en reconnait aucune. "Je ne suis pas incriminée", a-t-elle souligné.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

BNP Paribas Suisse compte supprimer une centaine de postes à Genève

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BNP Paribas a lancé une procédure de consultation avec la commission du personnel à Genève dans le cadre des suppressions de postes. (archives) (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

BNP Paribas Suisse compte supprimer une centaine de postes à Genève, principalement dans les fonctions de support et l'informatique, a indiqué vendredi à l'agence AWP une porte-parole de la banque.

La filiale helvétique du groupe bancaire français, qui compte plus de 1000 employés en Suisse, "confirme avoir lancé une procédure de consultation avec la commission du personnel à Genève", a-t-elle précisé dans une prise de position.

Malgré ces mesures, l'établissement affirme que "son ambition demeure inchangée en Suisse" et qu'il veut "continuer à mettre en place son plan stratégique 2025" et poursuivre sa croissance.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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