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Suisse

Loi sur la transparence très sollicitée

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Le préposé fédéral à la protection des données et à la transparence Adrian Lobsiger a eu fort à faire cette année, avec notamment l'application de traçage du coronavirus (archives). (©KEYSTONE/PETER SCHNEIDER)
Les citoyens demandent de plus en plus d'informations sur les activités de l'administration fédérale. Mais certains offices contournent le principe de transparence par des dérogations. Le préposé fédéral à la protection des données craint un affaiblissement de la loi.

Le rapport d'activités du préposé fédéral met en avant plusieurs contradictions. Les demandes d'accès aux documents de l'administration fédérale et des autorités ont augmenté ces dernières années. En 2019/2020, 916 requêtes ont été déposées, soit une hausse de 44% sur un an, a indiqué mardi devant la presse Adrian Lobsiger, le préposé fédéral à la protection des données et à la transparence.

Dans 542 cas, les autorités ont accordé un accès complet aux documents souhaités. L'intervention du préposé a aussi contribué à la rapidité de l’accès aux documents officiels. En 2019, 61% des cas ont trouvé une solution amiable.

Aux yeux de M. Lobsiger, l'administration mène une politique d'information plus active grâce à la mise en oeuvre de la loi sur la transparence, en vigueur depuis 2006. "Le changement de paradigme vers plus d'ouverture est en marche".

Le préposé fédéral s'inquiète toutefois des tentatives de l’Administration fédérale d’affaiblir la loi sur la transparence par des dérogations inscrites dans des lois spéciales. Il pointe notamment du doigt l’Administration fédérale des douanes et l’Office fédéral de la santé publique qui ont exclu une partie de leurs activités du champ d’application de la loi.

Certains offices considèrent que les demandes relatives à la loi sur l'information perturbent leur "quotidien", relève le surveillant de la protection des données. D'autres avancent le secret d'affaires et bloquent l'accès aux documents sensibles, malgré les exceptions prévues par la loi.

Loi en retard

Autre sujet d'inquiétude, pour le préposé fédéral, la lenteur des débats au Parlement entourant la loi sur la protection des données. La loi actuelle, qui aura bientôt 30 ans, aurait besoin d'être adaptée à l'évolution numérique. Les grands projets sont de plus en plus épineux pour la surveillance en matière de protection de la Confédération.

La crise provoquée par le nouveau coronavirus et le télétravail qu'elle a engendré ou les achats en ligne montrent la place qu'internet et les technologies de l'information ont pris dans la vie quotidienne, estime-t-il.

Les discussions sur la révision totale de la loi fédérale sur la protection des données se poursuivent depuis bientôt trois ans. Il faudrait qu'elles trouvent une conclusion heureuse lors de la session d’automne 2020 et que la loi et son ordonnance puissent entrer en vigueur au plus tard au début de 2022, espère le préposé.

La révision de loi vise à obtenir la reconnaissance par l'UE de l'équivalence en matière de protection des données et à remplir les exigences de la convention 108 du Conseil de l'Europe. Début juin, le Conseil des Etats a maintenu des divergences avec le National notamment sur la définition du profilage à risque élevé.

Les sénateurs souhaitent qu'elle soit plus stricte que ce que prévoit la Chambre du peuple. Pour eux, cette précision s'appuie sur la définition prévue par le droit actuel pour les profils de personnalité et assure exactement le même niveau de protection que le droit en vigueur.

SwissCovid sous la loupe

Ce printemps, le préposé a aussi dû se concentrer sur l'application SwissCovid destinée à lutter contre la propagation du coronavirus. Il rappelle qu'il a demandé au Parlement d'inscrire le caractère volontaire de son utilisation dans la loi. Les données devront être effacées ou anonymisées lorsque la menace de pandémie aura cessé. L'Office fédéral de la santé publique exploite l'app en collaboration avec Swisscom, Ubique, Amazon, Google et Apple, ainsi qu'avec les EPF.

Le recours aux technologies numériques pour la collecte et l'analyse de données de mobilité et de proximité doit être proportionnée à l'objectif de prévention de la contamination. Elles doivent notamment justifier l'atteinte à la personnalité des individus.

La protection de la vie privée reste essentielle, a déclaré M. Lobisger. Un large débat public sur les données qui sont collectées est nécessaire. En cas d'ingérence dans les droits fondamentaux, il faudrait que le Parlement se charge d'élaborer un cadre juridique.

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Suisse

Le Parlement ne veut pas de la ligne Bâle-Malmö

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Le National a suivi de justesse le Conseil des Etats. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Après le Conseil des Etats, le National a dit non mardi à la ligne reliant la Suisse à Malmö en Suède. Il a, dans le cadre du budget 2026, coupé la manne de 10 millions de francs nécessaire à la mise en service du train de nuit prévue le printemps prochain.

Le vote a été très serré: 99 voix contre 92 et deux abstentions.

Il est "inacceptable que le contribuable finance via ses impôts une ligne de loisir", a déclaré Yvan Pahud (UDC/VD). Alex Farinelli (PLR/TI) avait aussi déclaré lundi soir que le train de nuit n'était ni exigé par la loi ni une priorité.

"Il s'agit d'un acte symbolique coûteux plutôt que d'un projet stratégique réellement efficace", avait-il dit, mettant en avant d'autres mesures pour des transports plus verts validés dans le cadre du budget.

"A l'encontre de la loi sur le CO2"

La gauche, le PVL et le Centre ont eux rappelé que le Parlement a accepté l'année dernière, dans le cadre de la loi sur le CO2, d'encourager le transport de nuit. "Je trouve spécial de revenir sur cet acquis", a déclaré Simon Stadler (Centre/UR). Sans succès.

Le lancement du train de nuit reliant Bâle à Malmö en Suède, en passant par Hambourg et Copenhague, est prévu pour avril 2026. Il doit circuler trois fois par semaine. Des billets ont déjà été mis en vente.

Plusieurs propositions de la gauche visant à soutenir davantage MeteoSuisse et les investissements dans les eaux et à couper dans les réserves d'énergie pour l'hiver ont été balayées. Les débats se poursuivent.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

La présence de Steve Guerdat, un "miracle" pour le CHI

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Steve Guerdat et Dynamix sont de retour à Palexpo (archives). (© KEYSTONE/VALENTIN FLAURAUD)

Steve Guerdat sera une fois de plus la tête d'affiche du CHI de Genève, qui se tient de mercredi à dimanche à Palexpo. La présence du cavalier jurassien, qui revient de blessure, tient du "miracle".

Opéré du dos en septembre, le triple médaillé olympique n'a repris la compétition qu'à la toute fin novembre, à l'occasion du concours 2* de Riesenbeck, en Allemagne. Cela lui a permis de remettre ses chevaux, dont sa jument Dynamix, dans le bain avant "son concours fétiche", a-t-on pu lire sur son site internet.

"C'est un miracle que Steve puisse être présent à Genève", s'est réjoui Alban Poudret, le directeur sportif du CHI, lors de la conférence de presse de présentation du concours genevois. Mais c'est surtout sa participation à la finale du Top 10 de vendredi qui mérite un tel qualificatif.

Steve Guerdat a en effet manqué plusieurs mois de compétition cette année. Il avait été opéré une première fois du dos en février, ce qui l'avait contraint de déclarer forfait pour la finale de la Coupe du monde à Bâle. Mais ses excellentes performances de l'été - il a terminé troisième des prestigieux Grands Prix d'Aix-la-Chapelle et de Spruce Meadows (Calgary) - lui ont suffi pour figurer parmi les dix meilleurs cavaliers du classement mondial.

Un plateau très relevé

Le natif de Bassecourt est le seul à avoir remporté trois fois (2010, 2018, 2023) la prestigieuse finale du Top 10, qui se tiendra pour la 20e fois à Genève. Il devra faire fort pour battre les autres cadors: l'Ecossais Scott Brash, l'Américain Kent Farrington, l'Allemand Richard Vogel, le Néerlandais Harrie Smolders ou encore l'Anglais Ben Maher.

Avec Steve Guerdat, ces derniers seront également les principaux favoris du Grand Prix de dimanche, point d'orgue du concours genevois. Mais d'autres Suisses pourraient briller lors du quatrième GP estampillé Grand Chelem (avec Bois-le-Duc, Aix-la-Chapelle et Spruce Meadows).

Le Zurichois Martin Fuchs, vainqueur en 2019 et 2021 et qui ne disputera pas la finale du Top 10, aura forcément envie de briller sur la piste de Palexpo. Tout comme le Jurassien Anthony Bourquard, qui sort de la plus belle année de sa carrière avec d'excellentes performances en Coupe des Nations.

Aussi le cross et l'attelage

La 64e édition du Concours hippique international de Genève sera comme de coutume l'occasion pour les spectateurs de suivre d'autres disciplines que celle du saut d'obstacles. Le cross de vendredi et les deux épreuves d'attelage à quatre chevaux de samedi et dimanche devraient notamment attirer de nombreux curieux.

En attelage, le Valaisan Jérôme Voutaz cherchera à briller une nouvelle fois devant le public romand. Sur son char, le meneur de Sembrancher devra sortir le grand jeu s'il entend battre l'Australien Boyd Exell et le Néerlandais Bram Chardon, les deux grands dominateurs de la discipline.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Économie

Les taux des hypothèques devraient rester stables

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Les taux d'intérêt de référence pour les hypothèques à taux fixe sur dix ans s'élèvent actuellement à 1,74%. (archives) (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Malgré les risques conjoncturels et la vigueur du franc, les taux des hypothèques devraient rester stables. Et, l'annonce des prochaines décisions sur les taux d'intérêt de la Banque nationale suisse (BNS) agendée jeudi n'y changerait rien, selon Comparis.

"Pour que les taux indicatifs baissent sensiblement, il faudrait que l'économie suisse ralentisse à nouveau de manière significative", a déclaré mardi Dirk Renkert, expert Argent chez Comparis, cité dans un communiqué. "La BNS fournit suffisamment de liquidités à l'économie et même si l'inflation devait redevenir déflationniste certains mois, il n'y a pas lieu d'agir dans l'immédiat."

Les taux d'intérêt de référence publiés par plus de 30 établissements de crédit pour les hypothèques à taux fixe sur dix ans s'élèvent actuellement à 1,74%, soit 0,11 point de pourcentage de plus qu'en début d'année (1,63%). Alors qu'en mars, les taux indicatifs des hypothèques fixes sur dix ans se situaient encore à un peu plus de 2%, ils s'établissent depuis fin juin entre 1,64 et 1,87%.

Effets de changes

Les coûts de refinancement des banques (swaps) ont augmenté sur la même période. Le swap à dix ans en franc s'affiche à 0,52%, soit légèrement plus qu'en janvier (0,45%).

Concernant les droits de douane, ils ont eu "un impact notable sur l'économie suisse au troisième trimestre (...) Si, au printemps, les exportations de marchandises vers les Etats-Unis ont augmenté afin de remplir les entrepôts locaux, la situation s'est désormais détériorée", souligne Comparis.

"Si la Réserve fédérale américaine (Fed) devait abaisser les taux directeurs en décembre, cela pourrait affaiblir davantage le dollar et faire baisser le prix des marchandises importées en Suisse".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Suisse

Quelles sont les habitudes alimentaires des ados à midi ?

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Selon l'enquête de la FRC, 82% des ados achètent leur repas chez Migros, Coop, Aldi ou Lidl, avant de se rendre en boulangerie ou dans des Fast Food. (© FRC)

La Fédération Romande des consommateurs (FRC) a cherché à savoir quelles sont les habitudes alimentaires des jeunes à la pause de midi. L'enquête menée auprès de 78 jeunes scolarisés en Suisse Romande révèle que les choix des ados sont liés à plusieurs contraintes, comme le budget ou la distance entre l'établissement scolaire et le domicile.

Quelles sont les habitudes alimentaires des jeunes entre midi et deux ? C’est la question que s’est posée la Fédération Romande des consommateurs qui a réalisé une enquête auprès de 78 jeunes de 12 à 16 ans scolarisés dans les cantons de Vaud, Genève, Neuchâtel, Fribourg et Jura.

Le sondage révèle que la moitié des ados mangent à l’extérieur, plusieurs fois par semaines et surtout dans les supermarchés : 82% des ados achètent leur repas chez Migros, Coop, Aldi ou Lidl, avant de se rendre en boulangerie ou dans des Fast Food. Pourquoi les supermarchés ont-ils la cote auprès des jeunes ? La réponse de Rebecca Eggenberger responsable alimentation à la FRC.

Rebecca Eggenberger Responsable alimentation à la Fédération romande des consommateurs

A noter que le sandwich accompagné d’une boisson sucrée s’inscrit comme « menu » numéro 1 chez les ados. Suivi par la tranche de pizza le taco et le kebab.

Le sondage révèle aussi que la présence d’une cantine dans l’établissement scolaire et la distance entre l’école et le domicile influent directement sur leurs habitudes alimentaires, ainsi que la densité de l’offre à proximité des écoles. Autre contrainte : le budget. Deux tiers des adolescents reçoivent moins de 10 frs pour leur repas de midi et 80% d’entre-deux se tournent vers les supermarchés. Autre facteur qui influence leur choix : la dimension sociale, qui passe avant l’envie de varier les choix et la perception que la nourriture est moins bonne à la cantine qu’ailleurs.

Rebecca Eggenberger Responsable alimentation à la Fédération romande des consommateurs

L’enquête a également montré que les jeunes scolarisés dans les grandes villes comme Lausanne sont davantage exposés à la publicité des enseignes comme Mc Donald’s que ceux des plus petites localités. Contrairement à ceux qui vivent dans les petites localités, ceux qui vivent dans des plus grandes villes comme Lausanne ont davantage de choix mais sont davantage exposés à la malbouffe.

Rebecca Eggenberger Responsable alimentation à la Fédération romande des consommateurs

L'enquête de Rebecca Eggenberger et Sandra Imsand "Le midi des adolescents, entre mythes et réalités" est à retrouver sur le site de site de la FRC.

 

 

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