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Culture

Justin Bieber vend les droits de son catalogue pour 200 millions

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A l'instar d'autres artistes, Justin Bieber a vendu les droits de son répertoire musical à la société Hipgnosis (archives). (© KEYSTONE/AP Invision/EVAN AGOSTINI)

Le chanteur canadien Justin Bieber a vendu les droits de son catalogue musical à la société Hipgnosis pour 200 millions de dollars, le dernier d'une longue liste d'artistes comme Bob Dylan ou Bruce Springsteen à céder son juteux répertoire contre du cash.

Hipgnosis, société britannique spécialisée dans la gestion de fonds musicaux, ajoute la star de 28 ans à son panier, déjà garni d'artistes comme Leonard Cohen et son célèbre Hallelujah, Shakira, ou les Red Hot Chilli Peppers.

"Hipgnosis a acquis la totalité des parts de Justin Bieber dans ses droits d'édition (y compris la part de l'auteur dans l'exécution), les enregistrements principaux et les droits voisins pour l'ensemble de son catalogue", a annoncé la société, qui n'a pas précisé le montant de la transaction.

Plus de 290 titres

Le répertoire comprend plus de 290 titres sortis avant le 31 décembre 2021, parmi lesquels ses plus grands succès "Baby", "Sorry" et "Love Yourself", dont Hipgnosis touchera désormais les droits quand les chansons seront diffusées.

Le Wall Street Journal avait évoqué une somme d'environ 200 millions de dollars en décembre, confirmée mardi à l'AFP par une source proche du dossier. Selon Variety, Universal continuera en revanche d'administrer le catalogue du chanteur, dont les six albums ont été certifiés platine (un million vendus) ou multi-platine (plusieurs millions), depuis "My World 2.0" en 2010 à "Justice" en 2021.

"L'impact de Justin Bieber sur la culture mondiale au cours des 14 dernières années a été exceptionnel", s'est félicité le fondateur et directeur général d'Hipgnosis, Merck Mercuriadis, ancien manageur d'Elton John. Justin Bieber cumule plus de 30 milliards d'écoutes sur Spotify.

Hipgnosis a conduit l'opération grâce à des fonds de la société de gestion financière Blackstone, qui avait promis fin 2021 d'apporter un milliard de dollars à Hipgnosis pour ces investissements.

TikTok, Roblox

Justin Bieber est le dernier, et l'un des plus jeunes, à vendre son catalogue, suivant une tendance désormais bien installée. Avec la révolution du streaming, les droits des chansons d'artistes morts ou vivants mais jugés indémodables sont devenus des actifs précieux.

Au-delà du streaming musical, des sociétés comme Hipgnosis monétisent aussi leur catalogue sur des plateformes plus récentes comme TikTok ou Roblox.

Parmi les transactions les plus importantes ces deux dernières années figurent la vente des catalogues de Bob Dylan, David Bowie ou Bruce Springsteen, pour qui Sony a mis plus de 550 millions de dollars sur la table selon les chiffres évoqués par les médias. Avant eux, Tina Turner, Neil Young ou les Red Hot Chili Peppers, entre autres, avaient déjà réalisé de telles opérations.

Pour Justin Bieber, la vente intervient alors qu'il a traversé une année 2022 difficile en raison de problèmes de santé. Il avait dû annuler une partie de sa tournée en juin à cause du syndrome rare de Ramsay Hunt paralysant un côté de son visage. Après être revenu sur scène, il avait de nouveau annoncé devoir s'arrêter en septembre. "Ca va aller mais j'ai besoin de temps pour me reposer et aller mieux", avait-il dit en septembre.

Une pratique qui ne fait pas l'unanimité

Cette vague de ventes de catalogues et l'abandon de droits à des sociétés tentées par la spéculation ne fait pas l'unanimité. Taylor Swift, l'une des chanteuses américaines les plus populaires, a rencontré un succès retentissant avec des nouvelles versions de ses anciens albums qu'elle réenregistre pour en contrôler les droits.

Une vive polémique l'avait opposée au manageur d'artistes Scooter Braun, qui avait mis la main sur son répertoire en rachetant le label Big Machine Records, puis les avait revendus à une autre société. Braun est aussi le manageur de Justin Bieber qu'il a représenté dans la transaction avec Hipgnosis.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Le Musée Jenisch propose 300 oeuvres en ligne

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Exposée en juin 2015 au Musée Jenisch, "Etude de composition pour Floraison" du peintre Ferdinand Hodler fait partie des oeuvres désormais accessibles en ligne (archives). (© KEYSTONE/CHRISTIAN BRUN)

Quelque 300 oeuvres du Musée Jenisch de Vevey (VD) sont désormais accessibles en ligne via une plateforme. L'institution, qui conserve pas moins de 40'000 estampes, 11'000 dessins et 1600 peintures, compte ainsi valoriser la richesse de ses collections.

"Ce travail répond à une volonté d'offrir au public une expérience de proximité avec les oeuvres emblématiques du musée, qu'elles soient exposées ou conservées dans les réserves", fait savoir l'institution dans un communiqué. Ces pages du site internet sont appelées à devenir une "nouvelle vitrine" du musée.

Pour des raisons de conservation, les oeuvres sur papier ne peuvent pas être exposées plus de trois mois tous les trois ans. La mise en ligne des "trésors des réserves" était donc "primordiale", estiment les responsables.

Outre une image de l'oeuvre en haute définition, la plateforme donne les informations essentielles relatives à l'oeuvre, parfois accompagnées d'un commentaire. Le projet de mise en ligne des collections du Musée Jenisch est soutenu par l'Office fédéral de la culture. La base de données sera enrichie au fil des années.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Blues, rock, classique : la guitare va rugir à Montreux

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Pour la troisième année, Montreux met en avant la guitare à l'occasion d'un salon international, qui mêle artisanat, concerts, masterclass, etc.(Image prétexte © Unsplash)

Désormais ancré dans le paysage du bord du lac, le Montreux International Guitar Show (MIGS) revient pour une troisième édition à Montreux en cette fin de semaine. Concerts, exposants, masterclass, les férus de cet instrument à corde ou les curieux pourront faire vrombir leur âme mélomane.

Les guitares vont résonner à Montreux ce week-end, pour la troisième édition du MIGS, le Montreux International Guitar Show, organisé dans la ville vaudoise jusqu'à dimanche. Pour les férus de cet instruments à corde, mais également pour le grand public curieux.

Les deux premières années du festival ont permis aux deux co-fondateurs de voir qu'un public existe pour un salon dédié à cet instrument. Cette troisième édition permet de confirmer

David RossetCo-fondateur du Montreux International Guitar Show

Un instrument qui sait séduire, qui peut revêtir plusieurs formes, plusieurs genres...

David RossetCo-fondateur du Montreux International Guitar Show

Concerts, masterclass, rencontres, plein d’activités sont prévues dans la ville vaudoise jusqu’à dimanche. Pour tous les goûts, toutes les curiosités

Emmanuel CottierCo-fondateur du Montreux International Guitar Show

Masterclass, concerts, Academy

Une fois de plus, de nombreux concerts sont organisés sur le site du festival, dans différents styles. L'important : mettre en lumière la guitare

Emmanuel CottierCo-fondateur du Montreux International Guitar Show

Cette année le MIGS proposera plus de 80 exposants sur plus de 1'140 mètres carrés, des concerts dans une salle intimiste de 300 places, des masterclass, des échanges.

Emmanuel CottierCo-fondateur du Montreux International Guitar Show

Pour cette année 2024, le salon a également proposé un Master Camp de quelques jours, avant la possible arrivée d'une Academy.

David RossetCo-fondateur du Montreux International Guitar Show

Le salon se déroule à Montreux du 26 au 28 avril. Plus d'information sur le site de l'événement.

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Culture

Aya Nakamura sacrée artiste féminine aux Flammes, trophées du rap

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Aya Nakamura avait déjà été sacrée artiste féminine de l'année en 2023. (© KEYSTONE/AP/Aurelien Morissard)

Elle n'est pas prête de lâcher sa couronne: Aya Nakamura est repartie jeudi, comme attendu, en reine, avec trois prix aux Flammes, trophées du rap et ses courants.

Comme un symbole, c'est elle qui a ouvert le show au Châtelet à Paris avec un medley de ses hits. Avec, déjà, une couronne scintillante illuminant le décor derrière elle.

A 28 ans, la chanteuse francophone la plus écoutée dans le monde a logiquement écrasé la compétition avec les récompenses d'artiste féminine de l'année, album nouvelle pop et rayonnement international.

Elle avait déjà remporté l'an passé, pour la première édition des Flammes, le prix d'artiste féminine. En février, les Victoires de la musique lui avaient remis un prix équivalent, après lui avoir décerné auparavant une distinction anecdotique.

Chez les hommes, c'est Gazo qui, comme l'an dernier, a été sacré artiste masculin de l'année. Un trophée qu'il avait aussi soulevé aux Victoires en février. Les Flammes, dans le futur, devront faire attention à ne pas se répéter, critique qui a collé aux Victoires, accusées de récompenser toujours les mêmes artistes.

Le triomphe d'Aya Nakamura survient en tout cas alors que l'extrême droite la dénigre depuis que le magazine L'Express a émis l'idée qu'elle chante un morceau d'Edith Piaf à la cérémonie d'ouverture des JO de Paris le 26 juillet.

Flammes très politiques

Mais l'interprète de "Djadja", près de 960 millions de vues sur YouTube, a d'illustres défenseurs. Dans le Nouvel Obs jeudi, la star de "Lupin", l'acteur Omar Sy, fait "le constat désolant qu'on en est là, en France": "Qu'en 2024 il y ait encore un débat sur une artiste comme Aya Nakamura, dont je salue le parcours et le grand talent".

La présence de l'artiste aux JO n'a pas été confirmée. Pour le président de la République Emmanuel Macron, la chanteuse aurait "tout à fait sa place dans une cérémonie d'ouverture ou de clôture des Jeux". Et d'ajouter que la décision revient au directeur artistique de ces cérémonies, Thomas Jolly.

Dans cette 2e édition des Flammes, un des premiers prix qui comptent, celui du meilleur concert, a été remis à SCH pour son passage au Vélodrome à Marseille, sa ville, l'an dernier. Puis la soirée a pris un tournant politique: le rappeur Médine a dédié sa performance live au peuple gazaoui, en interprétant son morceau "Gaza Soccer Beach", sorti en 2015.

"Il n'y a pas assez de place sur les murs du théâtre (du Châtelet) pour pouvoir inscrire les noms des 35'000 victimes", a-t-il déclaré ensuite, alors que des prénoms s'inscrivaient en toile de fond. Le rappeur est escorté par les controverses, avec la dernière en date, un tweet jugé antisémite qui avait créé la polémique l'été dernier. "Non seulement je ne suis pas antisémite mais en plus je lutte contre l'antisémitisme depuis 20 ans au plus près, sur le terrain", s'était défendu Médine l'été dernier.

Première sur W9

Assa Traoré, soeur d'Adama Traoré, est aussi montée sur scène. Son frère est mort en juillet 2016 dans le Val-d'Oise deux heures après son interpellation par des gendarmes. "Mon engagement porte un nom, celui de mon frère, celui d'Adama", a-t-elle dit sur scène.

Le parquet général de la cour d'appel de Paris a requis en février la confirmation du non-lieu en faveur des gendarmes tout en reconnaissant "un lien de causalité" entre l'interpellation d'Adama Traoré et sa mort. La décision sera rendue le 16 mai.

La cérémonie des Flammes a été retransmise pour la première fois jeudi en direct sur W9, en parallèle de Twitch et YouTube. Les nominations et les lauréats résultent, pour la grande majorité des trophées décernés dans la soirée, de l'agrégat du vote du public et du vote du jury.

Les Flammes sont nées en réaction des Victoires, qui ont souvent snobé rap et r'n'b. Cette nouvelle cérémonie est le fruit de l'association entre Yard, média et agence de communication dont Tom Brunet est cofondateur, et Booska-P, autre média. Spotify, plateforme leader du streaming musical, est associée depuis le début à l'événement.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Laurent Cantet, Palme d'or 2008 avec "Entre les murs", est décédé

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Réalisateur discret à la fibre sociale assumée, Laurent Cantet était entré dans la légende de Cannes en 2008 en recevant la Palme d'or pour "Entre les murs". Ici, une image de 2017. (archives) (© KEYSTONE/EPA/IAN LANGSDON)

Le cinéaste Laurent Cantet, qui avait reçu la Palme d'or en 2008 pour son film "Entre les murs", est décédé jeudi, a annoncé son agent à l'AFP.

"Il est mort ce matin à Paris de maladie", a indiqué Isabelle de la Patellière, confirmant une information de Libération.

Le réalisateur de 63 ans, auteur de neuf long-métrages, travaillait sur un projet de film, intitulé "L'apprenti" qui devait sortir en 2025.

Réalisateur discret à la fibre sociale assumée, Laurent Cantet était entré dans la légende de Cannes en 2008 en recevant la Palme d'or pour "Entre les murs", par le jury présidé par Sean Penn.

Mi-documentaire mi-fiction, ce film d'un budget de 2,4 millions d'euros met en scène un professeur de français, François Bégaudeau (auteur du roman éponyme dont il s'inspire), et des élèves de 13 à 15 ans, aux origines géographiques et sociales multiples, dans un collège parisien.

Le Festival de Cannes a immédiatement réagi jeudi, saluant la mémoire d'un "humaniste acharné, qui cherchait la lumière malgré la violence sociale, qui trouvait l'espoir malgré la dureté de la réalité".

Un cinéaste et scénariste "dont l'oeuvre cohérente et humaniste dessine un cinéma sensible, à fleur de peau et à fleur de société", ajoute le festival. Et pour "Entre les murs", un film "au naturalisme déconcertant".

Très souvent drôle -"J'aime pas les maths, les racistes et Materazzi", lançait Carl, un des personnages d'"Entre les murs" en faisant son auto-portrait-, le film a aussi ses moments émouvants et graves, l'école servant de caisse de résonance aux difficultés et aux inégalités sociales.

Le tournage du film avait été précédé, le temps d'une année scolaire, d'ateliers d'improvisation au collège Françoise-Dolto, dans l'est parisien, où le film a été tourné.

"Plein d'humanité"

Avant cela, Cantet s'était fait remarquer avec le film "Ressources humaines" (1999), sur le monde de l'entreprise et "L'emploi du temps" (2001), inspiré de l'affaire Jean-Claude Romand.

Il était revenu à Cannes en 2017 avec "L'Atelier", dans lequel un groupe de jeunes en insertion effectue un stage d'écriture.

"Le film fait le constat d'un monde peut-être plus dur encore que celui que décrivait 'Entre les murs'. Mais en même temps, j'espère que le film démontre aussi que la parole est importante. Et que les jeunes la maîtrisent plutôt bien", disait alors Laurent Cantet.

Son dernier film "Arthur Rambo", sorti en 2021, se penchait sur la destruction d'une réputation sur les réseaux sociaux.

Il s'inspirait de l'histoire vraie de Mehdi Meklat, un jeune auteur qui avait acquis une notoriété en chroniquant les quartiers défavorisés, avant de tout arrêter face à la découverte en 2017, de tweets antisémites, homophobes, racistes et sexistes.

"Cinéaste fin, discret et plein d'humanité, nullement ébloui par sa Palme d'or, Laurent Cantet réussissait avec précision et sens du rythme ce qu'il y a de plus difficile au cinéma: filmer les conversations, c'est-à-dire la vie", a réagi auprès de l'AFP l'ancien président du Festival de Cannes, Gilles Jacob.

Aux côtés de Pascale Ferran et de Cédric Klapish, il avait fondé en 2015 La Cinetek, plateforme de VOD de films éditorialisée par des cinéastes.

Laurent Cantet a beaucoup collaboré avec Robin Campillo ("120 battements par minute"), qui fut son monteur avant de passer à la réalisation.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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