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Culture

Parfums, flou et procédé de photo couleur au menu de Photo Elysée

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Photo Elysée propose trois nouvelles expositions. Une met en avant le travail d'étudiants de l'ECAL qui réinterprète visuellement des parfums de Jean-Paul Gaultier (© Keystone/LAURENT GILLIERON)

Le Musée de la photographie, situé à Plateforme 10, inaugure ce vendredi trois nouvelles expositions. Au menu, un cheminement du flou dans l'histoire de la photo, une réinterprétation de l'imagerie de Jean-Paul Gaultier par des étudiants, et un focus sur une méthode photo couleur.

Trois expositions s'ouvrent ce vendredi 3 mars à Photo Elysée à Plateforme 10. La première, la principale en terme de surface utilisée, rend hommage au flou photographique. Elle retrace l'évolution et la perspective du flou, un défaut devenu expression artistique.

A l'origine, la photographie reposait sur le fait que l'image devait représenter le monde, le plus précisément possible. Des images nettes, qui se devaient être un miroir, à l'inverse de la peinture qui passe par les mains de dessinateurs.

Nathalie HerschdorferDirectrice de Photo Elysée

La seconde s'intéresse à l'apport artistique d'un... Prix Nobel ! Gabriel Lippmann a été nommé Prix Nobel de Physique en 1908 pour son procédé permettant de créer des photos en couleurs. Photo Elysée détient d'ailleurs la plus grande collection mondiale de plaques réalisées par Lippmann lui-même. 137 plaques sont à Lausanne, sur les près de 300 à l'échelle mondiale. Ces plaques datent de la fin du 19e et début du 20e siècle, à l'époque où la photographie va prendre le tournant de la couleur.

Nathalie HerschdorferDirectrice de Photo Elysée

Collaboration ECAL - Gaultier

Autre exposition proposée par le musée vaudois : une collaboration entre l'ECAL, l'Ecole cantonale d'Art de Lausanne, et Jean-Paul Gaultier. Les étudiants et étudiantes en Bachelor Photographie de l'école ont ainsi pu proposer une interprétation visuelle de parfums de la célèbre marque de mode. Baptisée Under Your Smell, cette présentation se décline via des tirages de très grandes tailles sur du tissu. Milo Keller est co-commissaire de cette exposition. Il est également le responsable du Bachelor en Photographie de l'Ecole cantonale d'Art de Lausanne :

Milo KellerResponsable du Bachelor Photographie à l'ECAL et co-commissaire de l'exposition

L’occasion aussi pour le musée vaudois de présenter les travaux des étudiants de l’Ecole cantonale d’art de Lausanne, de montrer l’envers du décor.

Nathalie HerschdorferDirectrice de Photo Elysée

Une démarche de l'ECAL qui, selon la directrice du musée, suit la lignée de Jean-Paul Gaultier :

Nathalie HerschdorferDirectrice de Photo Elysée

Ces trois expositions sont à découvrir dès ce vendredi 3 mars 2023 et jusqu'au 21 mai prochain.

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Culture

La basilique Saint-Pierre de Rome mise à nu par l'IA

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Avec une superficie de 2,3 ha et une capacité de plus de 60'000 personnes, la basilique Saint-Pierre de Rome est l'église catholique la plus grande au monde (archives). (© KEYSTONE/AP/ANDREW MEDICHINI)

Les moindres recoins de la basilique Saint-Pierre de Rome vont être mis à nu sur un portail virtuel grâce à l'exploitation de 400'000 photos du monument par l'intelligence artificielle, selon un projet présenté lundi au Vatican.

A partir du 1er décembre, les internautes pourront découvrir sur le site de la basilique (https://www.basilicasanpietro.va/fr.html) une reconstitution de l'évolution à travers les âges de la basilique, de l'époque romaine jusqu'à la basilique actuelle. Outre ce site, des salles d'expositions aménagées à l'intérieur de la basilique permettront aux visiteurs de s'immerger dans son histoire.

Le portail offrira également une visite virtuelle de ce monument, qui fêtera son 400e anniversaire en 2026, avec la possibilité d'explorer aussi bien les grottes vaticanes que le magnifique dôme couronnant l'édifice.

Deux ans de travail

Pour faire aboutir ce projet, le Vatican s'est adjoint les services de la société américaine Microsoft, qui à partir de 400'000 photos prises par des drones a reconstitué les moindres détails de l'architecture, des peintures et des sculptures.

Ce travail ayant nécessité deux ans de labeur a permis la construction d'un "jumeau numérique", s'est réjoui au cours d'une conférence de presse Brad Smith, vice-président de Microsoft, saluant "l'un des plus grands projets de ce genre".

L'IA a permis d'exploiter "la quantité énorme d'informations" contenues dans les 400'000 photos prises par les drones pour reconstituer ce "patchwork géant", a-t-il ajouté.

Le projet a pour objectif de "décoder pour l'homme contemporain, avec l'aide des technologies numériques, l'entrelacs d'histoire, d'art et de spiritualité, qui font de la basilique un lieu unique au monde", a expliqué de son côté l'archiprêtre de la basilique, le cardinal Mauro Gambetti.

Réserver une visite

Outre la découverte virtuelle du monument, le site proposera aussi de réserver une visite en fonction de l'affluence, alors que des millions de pèlerins sont attendus à Rome pour le jubilé de 2025, une année sainte proclamée par le pape François.

Avec une superficie de 2,3 ha et une capacité de plus de 60'000 personnes, Saint-Pierre de Rome est l'église catholique la plus grande au monde. Inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco, elle abrite la sépulture de saint Pierre qui, selon la tradition catholique, fut le premier évêque de Rome, donc le premier pape.

Sa construction, à l'emplacement de l'antique basilique vaticane construite sous l'empereur Constantin Ier, a commencé en 1506 et s'est achevée en 1626. Ses architectes les plus importants sont Bramante, Michel-Ange, Maderno et Le Bernin.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Survivalisme et archives romandes au menu de fin d'année du mudac

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Au coeur de l'exposition We Will Survive, un supermarché prepper, rempli d'objets et d'éléments du quotidien détournés en vue d'une survie lors d'apocalypse. (© Khashayar Javanmardi / Plateforme 10)

Pour ses expositions de fin d'année, le musée cantonal de design et de d'arts appliqués met en lumière le mouvement néo-survivaliste du "prepper", personne préparée à la fin du monde, ainsi que les archives du design romand. A découvrir jusqu'en février prochain.

S'interroger sur la fin du monde: c'est ce que propose le mudac, le musée cantonal de design et d'arts appliqués, dans sa nouvelle exposition. We Will Survive plonge le visiteur dans le monde des "preppers", ces néo-survivalistes prêts à assurer leur survie face à l'effondrement des sociétés.

Ce mouvement est essentiellement occidental. Selon la co-commissaire de l'exposition, il faut déjà posséder des biens et des "choses à perdre" pour avoir peur d'un scénario catastrophe. Ce qui n'est pas forcément le cas de populations moins aisées :

Jolanthe KuglerCommissaire de l'exposition

Ce mouvement dit des "preppers" englobe plusieurs courants dont les fameux survivalistes, considérés comme pessimistes face à l'apocalypse.

Jolanthe KuglerCommissaire de l'exposition

Cette exposition se décline en trois sections (menaces existentielles et évaluation des risques, préparation gouvernementale, préparation individuelle) et permet d'explorer les fondements des croyances de ce mouvement. Elle présente également les visions "anciennes" de cette fin catastrophe, car l'histoire se répète :

Jolanthe KuglerCommissaire de l'exposition

Les visiteurs pourront découvrir plus de 400 oeuvres, dont des photos, dessins, archives vidéos ou extraits de films. Pour se confronter aussi à la peur, mais également à la fascination lié à une catastrophe apocalyptique.

Jolanthe KuglerCommissaire de l'exposition

Cette fascination a d'ailleurs été retranscrite ces dernières années dans la culture :

Jolanthe KuglerCommissaire de l'exposition

La seconde exposition du MUDAC propose une réflexion sur le concept d'archives et d'expositions. (© Khashayar Javanmardi / Plateforme 10)

Réfléchir aux archives

Pour la seconde exposition présentée pour cette fin d'année, le Musée consacre une partie de son espace au design romand et souhaite questionner le concept même d'archives et d'exposition. En effet, rien n'existe sur l'histoire du design en Suisse francophone :

Marco CostantiniDirecteur du mudac

Cette exposition s'articule donc autour des archives, des expositions, de comment les conserver. La place de l'intelligence artificielle aussi, sur le processus de stockage et de souvenirs :

Marco CostantiniDirecteur du mudac

Conçu comme un vaste projet de réflexion sur le long terme, le but est d'y consacrer divers formats, comme des expositions ou des publications:

Marco CostantiniDirecteur du mudac

Les deux expositions sont à découvrir au mudac dès à présent et jusqu'au 9 février 2025.

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Culture

Taylor Swift rafle quatre prix aux MTV Europe Music Awards

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La mégastar de la pop américaine Taylor Swift rafle quatre prix aux MTV European Music Awards dimanche soir à Manchester. Photo: Des fans posent à côté d'une fresque murale, commandée par le maire de Londres Sadiq Khan, avant le premier concert de la tournée Eras Tour le 21 juin dernier à Londres. (© Keystone/Invision/SCOTT A GARFITT)

La mégastar de la pop américaine Taylor Swift a triomphé dimanche soir aux MTV European Music Awards où elle a décroché quatre récompenses, lors d'une cérémonie célébrant les grands noms de la musique mondiale à Manchester (Royaume-Uni).

L'artiste de 34 ans, qui n'était pas présente, s'est imposée dans les principales catégories dont artiste de l'année, meilleure artiste live et meilleure vidéo pour son clip "Fortnight" avec l'artiste Post Malone.

Elle a également été primée dans la catégorie meilleure artiste américaine.

Dans un message pré-enregistré, l'interprète de "Shake it off" a fait par de sa "tristesse" de ne pas avoir pu être présente. "Le fait que vous ayez primé la tournée, l'album et la vidéo (du clip Fortnight) c'est juste incroyable", a-t-elle dit, saluant son compatriote Post Malone.

Ariana Grande: artiste pop de l'année

En tête des nominations - sept au total - elle s'est toutefois inclinée face à Ariana Grande dans la catégorie artiste pop de l'année.

Ces récompenses viennent s'ajouter à celles raflées tout au long de l'année 2024, dont un quatrième Grammy en février, celui de l'album de l'année, un record dans l'histoire de ce prix.

Sans parler de sa gigantesque tournée des "Eras", la plus lucrative de l'histoire de la musique. Une année record pour la trentenaire qui avait été couronnée du titre de personnalité de l'année par le magazine Time.

Benson Boone, révélation de l'année

La cérémonie, qui a fait la part belle aux artistes féminines, s'est ouverte peu après 20h00 (21h00 heure suisse) avec l'impressionnante prestation de l'Américain Benson Boone, lauréat du titre de révélation de l'année.

Un émouvant hommage à Liam Payne, ancien membre du boys band britannique One Direction décédé fin octobre à 31 ans, a été rendu par la maîtresse de cérémonie, la chanteuse Rita Ora.

Afrique du Sud et K-Pop

La chanteuse sud-africaine Tyla a pour sa part raflé trois prix dont la meilleure artiste de R&B.

L'autre surprise tient en quatre lettres: Lisa. Une artiste thaïlandaise de K-pop, véritable phénomène musical mondial.

Elle s'est imposée dans deux catégories généralistes dont meilleure collaboration, pour son titre "New Woman" avec la chanteuse espagnole Rosalia, et plus grande fan base, devant Taylor Swift et son armée de "Swifties".

Le trophée de chanson de l'année est allé à l'Américaine Sabrina Carpenter pour son tube de l'été "Espresso".

Eminem: meilleur artiste hip-hop pour la 10e fois

Eminem, de retour en 2024 avec un nouvel album, a remporté le trophée du meilleur artiste hip-hop pour la dixième fois.

Dans la catégorie Rock, c'est Liam Gallagher, voix légendaire du groupe Oasis qui s'est imposé. Les frères Liam et Noel Gallagher ont annoncé fin août reformer leur groupe mythique pour une tournée, 15 ans après leur séparation fracassante.

Cette édition qui se voulait internationale avec la présence de Lisa ou la nigérianne Ayra dans des catégories généralistes est restée dominée par des artistes anglo-saxons.

Les artistes latinos, pourvoyeurs de tubes planétaires ne se sont imposés dans aucune catégorie généraliste. Dans la catégorie musique latine, c'est l'artiste mexicain Peso Plua qui s'est imposé face à Shakira ou Karol G.

Les Français Snake et David Guetta, tous deux nommés dans la catégorie de musique électronique sont également repartis bredouilles, le trophée ayant été décerné à Calvin Harris.

Dans la catégorie France, l'interprète de "Djadja", Aya Nakamura, l'une des artistes francophones les plus écoutées dans le monde, s'est inclinée face à Pierre Garnier, révélé dans la Star Academy.

La cérémonie 2023, qui devait se tenir près de Paris, avait été annulée en raison de la guerre entre Israël et le Hamas à Gaza, les organisateurs ayant estimé que le moment n'était "pas propice à un évènement festif international".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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Culture

Plongée dans les eaux profondes du Léman à la Maison de la Rivière

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Michel Roggo est né à Fribourg en 1951. Pêcheur, il côtoie les milieux aquatiques d'eau douce dès le plus jeune âge et devient photographe professionnel dès 1987. (© Maison de la Rivière/Yann Laubscher)

La Maison de la Rivière à Tolochenaz (VD) propose jusqu'au 23 mars 2025 une plongée dans les profondeurs du lac Léman. Elle expose le travail de Michel Roggo, photographe suisse renommé pour son exploration des milieux subaquatiques en eau douce. En 2024, il a consacré son temps à étudier, explorer et photographier les eaux du Léman et de son bassin versant.

"Cette exposition inédite dévoile ses plus belles images d'un milieu aquatique à la fois familier et encore méconnu. A travers son objectif, Michel Roggo capture la beauté discrète de cet univers: un ballet des perches, une parade de reproduction de carpes et des herbiers foisonnants où vivent alevins et invertébrés", indique la Maison de la Rivière dans un communiqué.

"A travers ses images saisissantes, il révèle les trésors cachés sous la surface et encourage le public à explorer ce monde fascinant", poursuit le communiqué. "Au fil de sa carrière et de ses nombreuses expéditions autour du monde, Michel Roggo a transformé notre vision du monde subaquatique grâce à son talent de photographe. Il révèle la richesse et la fragilité de ce monde, sensibilisant le public à la préservation de ces écosystèmes".

Michel Roggo est né à Fribourg en 1951. Pêcheur, il côtoie les milieux aquatiques d'eau douce dès le plus jeune âge et devient photographe professionnel dès 1987. Il est depuis internationalement reconnu comme un spécialiste de la photographie d'eau douce et il a réalisé plus de 150 expéditions autour de la planète.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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