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Immeuble effondré à Lagos: des morts et des dizaines d'ensevelis

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Des dizaines de personnes sont coincées sous l'immeuble en construction qui s'est effondré à Lagos lundi. (© KEYSTONE/AP/Sunday Alamba)

Un gratte-ciel en construction s'est effondré lundi à Lagos, la capitale économique du Nigeria, faisant au moins quatre morts et plusieurs blessés. Le bilan pourrait largement s'alourdir, des dizaines d'ouvriers étant toujours coincés sous les décombres.

Cet immeuble de 21 étages situé sur l'une des avenues les plus chics de Lagos, dans le quartier d'Ikoyi, s'est effondré un peu avant 15h00 locales (également 15h00 suisses) alors que des dizaines d'ouvriers se trouvaient sur le chantier.

"Il y a quatre morts jusque-là et quatre personnes sorties vivantes", a déclaré à l'AFP Ibrahim Farinloyer, de l'Agence nationale de gestion des urgences (Nema), qui précise que l'opération est toujours en cours.

Autour de la montagne de gravats de plus de dix mètres de hauteur, des ouvriers, la peau recouverte de poussière erraient effarés, le regard hagard.

Au moins cinq d'entre eux ont affirmé à l'AFP que plus de quarante personnes travaillaient dans le bâtiment lorsque celui-ci s'est effondré.

"J'étais en train de travailler en bas, c'est pour ça que j'ai la vie sauve", dit Taiwo Sule, 21 ans, la voix encore tremblante.

"Je suis monté sur la motte, et j'ai vu cinq corps morts, on a essayé de les porter, mais on nous a fait redescendre. Regardez mes mains, elles sont pleines de sang", lance en colère le jeune homme, ses paumes rouges tournées vers le ciel.

Peter Ajagbe, un ouvrier de 26 ans, le corps gris de poussière, affirme avoir "vu au moins dix corps" sur la montagne de décombres. "L'un de mes collègues est mort. Ceux avec qui je déjeunais encore ce matin sont morts", dit-il désespéré.

"Où sont les secours ?"

Un peu plus loin une foule de plusieurs centaines de personnes s'agglutinaient autour du site de construction. Certains lançant aux quelques autorités présentes sur place: "Mais où sont les secours ? Pourquoi cela prend autant de temps ?".

Au moins deux heures après l'effondrement, un embouteillage monstre empêchait les secours et les équipes chargées de déblayer les gravats d'accéder au site.

Seules quelques ambulances étaient visibles, où deux blessés recevaient des premiers soins, ont constaté des journalistes de l'AFP.

Vers 17h00 locales, une petite déblayeuse avait enfin accédé au site et tentait difficilement d'enlever les premiers gravats. Des dizaines de militaires avaient été déployés pour calmer et éloigner la foule pour des raisons de sécurité.

Autour de la montagne de gravats, deux immeubles en construction, similaires à celui qui s'est effondrée, se tiennent toujours debout.

Sur place, la police a indiqué ne pas connaître pour l'heure la cause de l'effondrement.

L'effondrement de bâtiments est une tragédie fréquente au Nigeria, le pays le plus peuplé d'Afrique, où des millions de personnes vivent dans des immeubles délabrés et où la législation concernant la construction est régulièrement bafouée.

A quelques dizaines de mètres de l'immeuble effondré, plusieurs ouvriers continuaient de s'affairer, comme si de rien n'était, sur des sites de construction voisins, où des immeubles de luxe sortiront bientôt de terre. Le tout sur de simples échafaudages en bambou, sans aucun équipement de protection.

Certains travailleurs, en tongs, semblent à peine sortis de l'adolescence.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Hôpitaux de Gaza: l'ONU veut une enquête sur des fosses communes

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Des dizaines de corps ont été exhumés ces derniers jours des fosses communes à l'intérieur de l'hôpital Nasser de Khan Younès. (© KEYSTONE/EPA/HAITHAM IMAD)

Le Haut-Commissariat de l'ONU aux droits de l'homme a réclamé mardi une enquête internationale sur les fosses communes découvertes dans les deux principaux hôpitaux dans la bande de Gaza. Il s'est dit "horrifié" par la destruction de deux hôpitaux.

Dans un communiqué, le Haut-Commissaire aux droits de l'homme, Volker Türk, a souligné la nécessité d'"enquêtes indépendantes, efficaces et transparentes" dans le "climat d'impunité qui prévaut".

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Naufrage au large de Djibouti: 16 migrants morts et 28 disparus

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Selon l'OIM, 77 migrants se trouvaient à bord du bateau qui a fait naufrage (image d'illustration). (© KEYSTONE/AP/NARIMAN EL-MOFTY)

Au moins 16 migrants ont été tués dans le naufrage de leur embarcation au large de Djibouti, a annoncé mardi l'Organisation internationale pour les Migrations (OIM). Vingt-huit autres sont portés disparus.

"Les opérations de recherche et sauvetage par les autorités locales et l'OIM sont en cours", a affirmé l'organisation onusienne sur X. Selon elle, 77 migrants se trouvaient à bord de l'embarcation, "dont au moins un enfant". L'OIM ne précise pas si ce dernier fait partie des personnes qui ont pu être secourues.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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France: les contrôleurs aériens font grève jeudi

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Jeudi, il devrait y avoir 75% de vols supprimés à Orly et 65% à Roissy-Charles de Gaulle. (archive) (© KEYSTONE/EPA/IAN LANGSDON)

La grève des contrôleurs aériens jeudi sera "un mouvement très fortement suivi", a prévenu le président de la principale organisation regroupant les entreprises du secteur aérien, Pascal de Izaguirre, mardi lors d'une conférence de presse.

"On nous a parlé de 75% - de vols supprimés - à Orly et de 65% à Roissy-Charles de Gaulle. Ca aura un impact énorme", a annoncé le président de la Fédération nationale de l'aviation et de ses métiers (Fnam) alors que l'ensemble des syndicats appellent à une grève des aiguilleurs du ciel, après l'échec de négociations sur les mesures d'accompagnement d'une refonte du contrôle aérien.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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Spotify retrouve les chiffres verts

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Les abonnés payants de Spotify ont légèrement augmenté en début d'année à 239 millions. (archive) (© KEYSTONE/EPA/RITCHIE B. TONGO)

Le géant suédois du streaming Spotify est passé dans le vert au premier trimestre avec un bénéfice d'exploitation de 168 millions d'euros, contre une perte de 156 millions d'euros un an plus tôt, a-t-il annoncé mardi.

Les abonnés payants ont légèrement augmenté à 239 millions, en hausse de 1% par rapport à fin décembre (236 millions d'utilisateurs) et en ligne avec ses prévisions, selon le rapport trimestriel du groupe.

Il enregistre 615 millions d'utilisateurs actifs, légèrement moins que sa prévision de 618 millions.

"L'entreprise a enregistré de bons résultats au premier trimestre, grâce à une augmentation du nombre d'abonnés, à l'amélioration de la monétisation et à une rentabilité record", s'est félicité Spotify.

Pour diminuer ses coûts, la plateforme audio avait annoncé début décembre une troisième vague de réduction de ses effectifs, à hauteur de 17%, soit quelque 1.500 personnes.

Le bénéfice d'exploitation est légèrement inférieur à sa prévision de 180 millions d'euros.

Le groupe explique qu'il a dépensé 82 millions d'euros en charge sociales liées à la hausse de l'action Spotify. La plateforme paie des bonus sous forme d'actions. Ces dépenses "ont été plus que compensées par la baisse des frais de personnel", ajoute-t-il.

"Dans l'ensemble, nous sommes encouragés par le bon début de l'année et nous considérons que l'entreprise est bien positionnée pour atteindre les objectifs définis lors de notre journée des investisseurs 2022", souligne Spotify dans son rapport.

La plateforme, cotée à la Bourse de New York, n'a cessé d'investir depuis son lancement en 2006, d'abord pour alimenter sa croissance en s'implantant sur de nouveaux marchés puis en proposant des contenus exclusifs, tels que des podcasts, dans lesquels elle a investi plus d'un milliard de dollars.

Depuis sa création il y a 18 ans, la plateforme n'a jamais affiché de bénéfice net sur l'ensemble d'une année et ne réalise qu'occasionnellement des bénéfices trimestriels, malgré son succès sur le marché de la musique en ligne.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp / afp

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