International
L'ONU demande d'éviter les représailles et revanches en Syrie
Le Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Volker Türk demande que les responsabilités pour des violations en Syrie soient établies. Lundi à Genève, il a appelé à éviter toute "représaille" ou "revanche".
Pour les Syriens, "tant de choses restent incertaines", a dit l'Autrichien à la presse. "Il est impératif que toutes les preuves soient conservées méticuleusement pour l'avenir", a-t-il insisté, après des décennies de dictature et une guerre qui a duré 13 ans.
La question de l'appareil de sécurité sera très importante, de même que celle de la recherche des personnes portées disparues, selon le Haut commissaire. Il veut que les droits humains soient au centre d'un dialogue national.
Alors que les hostilités se poursuivent dans le nord-est du pays, il appelle les parties au conflit à honorer le droit international humanitaire (DIH) et les droits humains. "Toutes les mesures doivent être prises pour garantir la protection des minorités et d'éviter des représailles et des actes de revanche".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Le Canadien Mark Carney veut succéder à Trudeau
Le Canadien Mark Carney, qui fut gouverneur de la Banque centrale de son pays mais aussi de celle d'Angleterre, s'est lancé jeudi dans la course à la succession du Premier ministre démissionnaire Justin Trudeau.
Mark Carney a 59 ans, est un économiste sorti à la fois de Harvard aux Etats-Unis et d'Oxford au Royaume-Uni et a lancé sa campagne à Edmonton, dans l'Alberta où il a grandi.
"Je le fais parce que le Canada est le meilleur pays du monde, mais qu'il peut faire encore mieux", a lancé l'ancien banquier central, dix jours après que le président élu américain Donald Trump eut déclaré que le Canada devrait être le 51e Etat des Etats-Unis.
Mark Carney se présente comme un outsider qui ne vient pas du sérail politique, promettant de remettre l'économie canadienne "sur les rails" et de se battre contre la volonté du futur président Trump d'augmenter de 25% les droits de douane.
D'après les sondages, les libéraux accusent un retard de plus de 20 points face au Parti conservateur de Pierre Poilievre. Outre M. Carney, la favorite pour prendre la tête du Parti libéral est Chrystia Freeland, ancienne vice Première ministre du gouvernement Trudeau qui a démissionné avec fracas en décembre.
Le Parti libéral avait annoncé la semaine dernière que le remplaçant de Justin Trudeau à sa tête serait connu le 9 mars, avant des législatives qui peuvent se tenir dès ce mois-là et, au plus tard, en octobre.
Justin Trudeau a annoncé début janvier sa démission après des semaines de pression pour qu'il cède sa place, son propre camp s'alarmant de sondages très défavorables pour les prochaines élections.
S'il avait fait souffler un vent d'espoir en arrivant au pouvoir, Justin Trudeau a une faible cote de popularité, accusé d'être responsable de la forte inflation, de la crise du logement et des services publics.
Son possible successeur Mark Carney s'en est pris dès jeudi à Pierre Poilievre en l'accusant de proposer de "mauvaises idées, des idées naïves et dangereuses".
Invité cette semaine d'une émission phare de la télé américaine, "The Daily Show" de Jon Stewart, l'ancien banquier a joué la carte de l'humour pour décliner l'offre de Donald Trump d'absorber le Canada: "Nous ne nous installons pas avec vous (...) Nous pouvons être amis, mais des amis avec des avantages" réciproques.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
SpaceX perd le contact avec le second étage de sa fusée Starship
L'entreprise SpaceX d'Elon Musk a perdu jeudi tout contact avec le second étage de sa mégafusée Starship lors d'un nouveau vol d'essai au cours duquel elle a toutefois réussi la complexe manoeuvre de rattrapage du premier étage, une prouesse.
Ce vol test devait être une démonstration de force pour SpaceX, quelques heures après le succès signé par Blue Origin, l'entreprise spatiale du fondateur d'Amazon Jeff Bezos, qui a mené son premier vol en orbite.
La société d'Elon Musk a montré encore une fois sa maîtrise technique en parvenant à rattraper pour la deuxième fois le premier étage de sa mégafusée Starship, la plus grande jamais construite.
Mais les applaudissements nourris et les cris de joie des employés se sont rapidement taris quand un responsable a annoncé la perte de communication avec le second étage.
"Nous avons perdu toute communication avec le vaisseau", a déclaré Dan Huot lors d'une retransmission vidéo, avant de préciser qu'il y avait "eu une anomalie avec l'étage supérieur".
SpaceX a ensuite confirmé sur ses réseaux que le vaisseau Starship, donnant son nom à l'ensemble de la fusée, avait fait l'objet d'un "désassemblage rapide non programmé". Autrement dit: il a explosé.
"Le succès vient de ce que nous apprenons, et le vol d'aujourd'hui nous aidera à améliorer la fiabilité de Starship", a assuré l'entreprise sur X, réseau dont Elon Musk est également le propriétaire.
Echec devant Trump
Après avoir réussi en octobre dernier à récupérer pour la première fois le propulseur de la fusée, nommé Super Heavy, Elon Musk cherchait à prouver que cet exploit technique n'était pas le fruit du hasard.
Avec succès: quelques minutes après le lancement et la séparation des deux étages, le propulseur est redescendu de manière contrôlée vers le pas de tir, où il a été immobilisé par des bras mécaniques installés sur la tour de lancement, surnommés "les baguettes".
Espérant réitérer cette impressionnante manoeuvre en présence du président élu Donald Trump, SpaceX avait dû abandonner la tentative peu après le décollage, laissant le propulseur se désintégrer dans le Golfe du Mexique.
Depuis le dernier essai, des "améliorations majeures" avaient été apportées à Starship, une fusée pensée pour aller sur la Lune et Mars, avait indiqué SpaceX.
L'entreprise est connue pour enchaîner les tests à haut risque afin d'adapter rapidement sa fusée en fonction des problèmes rencontrés. Une méthode risquée qui a fait son succès, SpaceX ayant pris une grande avance sur sa concurrente Blue Origin.
Avec sa nouvelle fusée New Glenn, Jeff Bezos, qui a adopté une démarche plus prudente, entend remettre en cause la domination d'Elon Musk sur le marché des vols commerciaux orbitaux.
Possibles conflits d'intérêt
Les deux hommes les plus riches au monde ont fondé au début des années 2000 leurs entreprises spatiales et se disputent depuis la vedette dans le domaine.
Connus pour ne pas s'entendre, ils se sont toutefois largement salués jeudi, Jeff Bezos souhaitant "bonne chance" à son rival Elon Musk avant le décollage, quelques heures après que ce dernier se soit empressé de le féliciter "pour avoir atteint l'orbite dès la première tentative!".
Un échange d'amabilités qui détonne, mais s'inscrit dans un contexte de rapprochement général du milieu de la tech autour de Donald Trump: la plupart des patrons du secteur assisteront à son investiture lundi.
Elon Musk a dépensé des dizaines de millions de dollars pour soutenir la campagne présidentielle du républicain et a décroché en échange un poste de conseiller, soulevant des questions sur d'éventuels conflits d'intérêt avec le gouvernement.
Leur grand rapprochement fait d'ailleurs planer l'inquiétude sur d'éventuelles répercussions négatives pour les activités de Jeff Bezos.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Culture
Stallone, Voight et Gibson seront "les ambassadeurs" de Trump
Les acteurs controversés Sylvester Stallone, Jon Voight et Mel Gibson ont été faits symboliquement jeudi "ambassadeurs" à Hollywood pour être "les yeux et les oreilles" du futur président dans une industrie du cinéma très majoritairement prodémocrate.
Stallone, un New-Yorkais de 78 ans qui a incarné "Rambo" et "Rocky", a inauguré un gala du président élu mi-novembre dans son fief de Mar-a-Lago en Floride.
Jon Voight, 86 ans, avait été décoré de la médaille nationale des Arts lors du premier mandat de Donald Trump. Quant à l'acteur et réalisateur Mel Gibson, il est à 69 ans un ultraconservateur assumé depuis des décennies.
"J'ai l'honneur d'annoncer que Jon Voight, Mel Gibson et Sylvester Stallone seront des ambassadeurs particuliers dans cet endroit majeur, mais très agité, qu'est Hollywood, en Californie", a écrit sur son réseau Truth Social le milliardaire républicain qui retourne lundi à la Maison Blanche.
Les trois hommes, multirécompensés par l'industrie du cinéma, comptent à eux seuls dix nominations aux Oscars et trois de ces trophées.
Ils "me serviront d'émissaires spéciaux avec l'objectif de refaire d'Hollywood -- qui a perdu beaucoup en quatre ans au profit de pays étrangers -- un endroit plus grand, meilleur et plus fort qu'il ne l'a jamais été!", a martelé Donald Trump.
Jon Voight, père de la superstar Angelina Jolie, avait fait la Une en 2020 de la rubrique faits divers lorsque l'acteur Frank Whaley l'avait accusé de l'avoir giflé sur un tournage.
Dans une industrie du cinéma très majoritairement prodémocrate, Voight est connu pour son soutien de la première heure à Donald Trump.
Mel Gibson, également Irlandais et qui a grandi en Australie, a été accusé d'antisémitisme, de racisme, d'homophobie, d'alcoolisme et de violence conjugale.
Enfin Stallone, pour lequel Donald Trump est le "second George Washington", a été accusé d'agressions sexuelles à la fin des années 1980, qu'il a toutes démenties et qui n'ont pas donné lieu à des poursuites judiciaires.
"Ces trois personnalités pleines de talents seront mes yeux et mes oreilles et je ferai ce qu'elles me suggèreront. Il s'agira de retrouver, comme pour les Etats-Unis d'Amérique, l'Age d'or d'Hollywood!", a conclu le républicain qui sera le 20 janvier le premier président de l'histoire du pays à avoir été condamné au pénal.
Le futur président de 78 ans est rejeté par nombre de stars de la musique et du cinéma. A l'instar de Taylor Swift, Beyoncé, Bruce Springsteen et George Clooney qui ont soutenu la vice-présidente démocrate Kamala Harris à la présidentielle.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
International
La mégafusée Starship d'Elon Musk décolle pour un nouveau vol test
La fusée la plus grande jamais construite, Starship, actuellement développée par l'entreprise SpaceX d'Elon Musk pour aller sur la Lune et Mars, a décollé jeudi au Texas pour un nouveau vol d'essai, selon une retransmission vidéo.
Starship s'est élancée dans les airs peu après 16H37 locales (23H37 Heure suisse), un décollage qui survient le même jour que le premier lancement de la fusée New Glenn de son concurrent Blue Origin, qui a été un succès.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
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