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Sydney lance les festivités du Nouvel An

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Une centaine de milliers de fusées ont illuminé durant 12 minutes le ciel de Sydney sous les yeux d'un million de spectateurs. (©KEYSTONE/EPA/DC SS HK)

Sydney a donné mardi le coup d'envoi des célébrations mondiales du Nouvel An avec un feu d'artifice géant. La plus grande ville d'Australie est étouffée par un nuage de fumée toxique causé par d'immenses incendies.

Première mégapole à basculer dans la nouvelle décennie, Sydney a affronté une polémique sur l'opportunité de ce spectacle pyrotechnique dans un contexte de catastrophe naturelle. Depuis des semaines, les habitants de Sydney vivent dans une atmosphère polluée par un nuage de fumée toxique lié à des incendies dévastateurs qui font rage autour de la ville.

Une pétition, qui a recueilli plus de 280'000 signatures, a demandé l'annulation de cet événement par respect pour les victimes. Les autorités de la ville ont refusé d'accéder à cette demande.

Les pompiers ont autorisé le spectacle, estimant qu'ayant lieu au-dessus de l'eau, il ne représentait aucun danger. Une centaine de milliers de fusées ont illuminé durant 12 minutes le ciel de Sydney sous les yeux d'un million de spectateurs.

La foule avait été invitée à la plus grande vigilance en raison des vents violents qui soufflent sur le port. Les feux d'artifice prévus dans la capitale, Canberra, ainsi que dans la banlieue ouest de Sydney, ont été annulés en raison de conditions météorologiques susceptibles d'attiser ces feux.

Bouleversements politiques

Au moment où les horloges sonneront les douze coups de minuit, de grandes villes asiatiques, européennes, africaines et américaines, fêteront l'événement. Les festivités seront, dans de nombreuses régions du globe, placées sous le signe de troubles et de bouleversements politiques.

Ainsi à Hong Kong, après plus de six mois de manifestations quasi-quotidiennes, des milliers de manifestants pro-démocratie ont formé de longues chaînes humaines pour attendre le passage à 2020. Les manifestants ont entonné "Gloire à Hong Kong", l'hymne de la contestation, et brandi des affiches appelant à poursuivre en 2020 la bataille pour la démocratie. Les grands feux d'artifice traditionnels ont été annulés pour des raisons de sécurité.

A Paris, entre 250'000 et 300'000 personnes sont attendues sur l'avenue des Champs-Elysées, mais la grève qui perturbe les transports en commun de la capitale française pourrait pourraient les décourager. Les manifestations de "gilets jaunes" y ont été interdites.

Big Ben sonnera après un long silence

A Londres, après être longtemps resté silencieux en raison de travaux de restauration, le carillon de Big Ben sonnera à minuit. Des feux d'artifice seront tirés depuis les rives de la Tamise. Pour les Britanniques, ce devrait être le dernier réveillon comme membres de l'Union européenne, avant le grand saut dans le Brexit programmé pour le 31 janvier.

A Moscou, le président Vladimir Poutine a appelé dans ses voeux de fin d'année les Russes à l'"unité" pour poursuivre le "développement" du pays, au 20e anniversaire de son arrivée au pouvoir en 1999. Le 31 décembre 1999, Boris Eltsine avait annoncé dans son allocution sa démission de la même fonction.

La Russie célèbrera la nouvelle année au fil des fuseaux horaires qui jalonnent son immense territoire. Les Moscovites se retrouveront autour du Kremlin pour assister au feu d'artifice.

A Rio de Janeiro, plus de 2000 policiers ont été mobilisés pour assurer la sécurité des festivités du Nouvel An sur la célèbre plage de Copacabana, qui attend près de 3 millions de personnes.

Réchauffement climatique

Au fur et à mesure que les fêtards tourneront la page de 2019, ils se projetteront vers 2020 et se demanderont si cette nouvelle année sera aussi tumultueuse que la précédente, marquée par un regain de manifestations pour réclamer de nouveaux systèmes politiques et des mesures contre le changement climatique.

En 2019, des manifestations anti-gouvernementales ont notamment balayé l'Amérique latine, l'Afrique du Nord et le Moyen-Orient, conduisant au départ des dirigeants au Liban, en Algérie, au Soudan et en Bolivie.

Toute au long de l'année, les questions liées au changement climatique ont donné lieu à des rassemblements à travers la planète, répondant notamment aux appels de la jeune militante suédoise Greta Thunberg. Au fil des mois les températures ont battu des records, l'Islande a perdu son premier glacier et Venise a connu des inondations historiques.

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Tumler fête son premier succès à 35 ans en géant à Beaver Creek

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Thomas Tumler a remporté son premier succès à 35 ans lors du géant de Beaver Creek (© KEYSTONE/AP/John Locher)

Epatant Thomas Tumler. Le Grison de 35 ans a remporté la première course de sa carrière en Coupe du monde lors du géant de Beaver Creek.

Troisième succès suisse en trois jours dans le Colorado. Mais la surprise est de taille. Après Justin Murisier en descente vendredi et Marco Odermatt samedi soir en Super-G, c'est Thomas Tumler qui a porté haut les couleurs suisses en signant sa première victoire à 35 ans.

Auteur d'une première manche époustouflante, Tumler a su faire fi de la pression pour s'imposer avec 0''12 d'avance sur Lucas Pinheiro Braathen et 0''58 sur Zan Kranjec. Lucas Pinheiro Braathen a d'ailleurs décroché le premier podium pour le Brésil. En conflit avec la fédération norvégienne, le talentueux Braathen a pu changer de nationalité sportive après une année blanche la saison dernière.

Clin d'oeil de l'histoire, Thomas Tumler avait signé son premier podium en 2018 lors du géant de...Beaver Creek. Il avait alors mis fin à de nombreuses années sans podium dans la discipline pour les Suisses. Et la neige américaine semble bien lui convenir, puisqu'il s'était classé deux fois quatrième à Tahoe et à Aspen la saison passée.

Odermatt se plante

Les autres skieurs de Swiss-Ski n'ont pas été aussi heureux que le vainqueur du jour. Loïc Meillard n'a pris que la 13e place. Très agressif sur une porte en deuxième manche et alors qu'il avait complété le premier effort à la 5e place, le Valaisan d'origine neuchâteloise a perdu un bâton. Impossible dans ces conditions de réaliser des miracles.

Et que dire de Marco Odermatt? Que se passe-t-il en géant pour le patron? Il y avait déjà quelque chose d'assez irréel de voir le Nidwaldien s'élancer en 8e position pour une deuxième manche en géant, mais alors imaginer que le maître de la discipline allait connaître l'élimination après quelques portes, cela tenait du scénario assez improbable.

Le champion olympique et champion du monde de la spécialité donne le sentiment d'avoir une certaine réticence en géant. Cela fait la troisième sortie de piste de suite si l'on prend en compte son élimination lors des finales de Saalbach, puis en octobre à Sölden.

Deux autres Helvètes ont marqué des points. Gino Caviezel s'est classé 17e, tandis que Fadri Janutin a pris la 21e place.

Vainqueur de la descente puis 17e du Super-G, Justin Murisier a logiquement semblé fatigué. Le Bagnard ne s'est pas qualifié pour le deuxième effort en ne finissant que 32e de la première manche à 3''24.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Trump promet d'examiner des grâces pour les assaillants du Capitole

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Donald Trump veut "agir très rapidement (...) le premier jour" sur les condamnations des personnes ayant participé à l'assaut du Congrès le 6 janvier 2021. (© KEYSTONE/EPA/Mohammed Badra)

Donald Trump examinera dès le "premier jour" de son retour à la Maison Blanche des grâces potentielles envers ses partisans qui avaient pris d'assaut le Capitole le 6 janvier 2021. Il "va agir très rapidement", a-t-il annoncé dimanche.

Dans une interview à NBC News, le président américain élu a dit vouloir "tout examiner". "Nous allons examiner les cas individuels", a-t-il ajouté.

Le républicain avait déjà laissé entendre qu'à son retour à la Maison Blanche le 20 janvier, il n'hésiterait pas à user de ses prérogatives présidentielles afin de gracier toutes les personnes condamnées pour cet assaut. Les partisans de Donald Trump avaient alors tenté d'empêcher le Congrès de certifier la victoire de Joe Biden.

S'insurgeant récemment contre la grâce accordée par Joe Biden à son fils Hunter, le président élu avait aussi fait référence à ceux qu'il considère comme des prisonniers politiques. "La grâce accordée par Joe à Hunter inclut-elle les otages du 6 Janvier, qui sont emprisonnés depuis des années? Quel abus et quelle erreur judiciaire!", avait-il écrit sur sa plateforme Truth Social.

"Rien fait de mal"

A la question de savoir s'il comptait user de sa prérogative présidentielle pour se gracier lui-même, le républicain, qui a été condamné en mai au pénal et a été visé par d'autres affaires, a répondu à NBC News: "je n'ai rien fait de mal".

"J'en avais l'opportunité" à la fin de son premier mandat, a-t-il déclaré, ajoutant qu'il aurait pu ainsi s'épargner "beaucoup de frais judiciaires".

Donald Trump s'en est également pris à Liz Cheney, ex-élue républicaine devenue l'une de ses plus farouches opposantes, affirmant que celle-ci était à l'origine des poursuites qui lui ont été intentées, à l'instar des autres élus de la commission d'enquête parlementaire sur le 6 Janvier.

"Ils devraient tous aller en prison"

"Hônnetement, ils devraient tous aller en prison", a-t-il asséné. Il a toutefois assuré qu'il n'ordonnerait pas lui-même pas à Kash Patel, qu'il a choisi pour diriger le FBI, ou à Pam Bondi, qu'il a désignée ministre de la Justice, d'engager des poursuites contre ses opposants.

"Je pense qu'ils devraient examiner cela, mais je ne vais pas" le leur ordonner, a-t-il déclaré, avant de préciser qu'il comptait se "concentrer" sur sa politique de "forer à tout va", visant à accroître la production pétrolière des Etats-Unis.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Des milliers de manifestants pro-UE devant le parlement géorgien

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Les manifestants ont accroché des photos des protestaires frappés par la police sur les échafaudages qui soutiennent le sapin de Noël devant le parlement. (© KEYSTONE/AP/Pavel Bednyakov)

Des milliers de manifestants pro-UE se sont rassemblés dimanche soir devant le parlement en Géorgie pour une onzième nuit de protestations. Ils accusent le gouvernement de renoncer aux ambitions européennes du pays et de dérive autoritaire prorusse.

Comme les nuits précédentes, certains manifestants tapaient sur les barrières métalliques qui bloquent l'entrée du parlement, tandis que d'autres brandissaient des drapeaux de l'UE et faisaient retentir des klaxons et des sifflets, ont constaté les journalistes de l'AFP.

Les autorités municipales avaient commencé au cours de la journée à installer un grand sapin de Noël devant le parlement, mais les manifestants ont accroché sur les échafaudages qui soutiennent la structure des photos de protestataires frappés selon eux par la police, le visage tuméfié par des ecchymoses.

"Ce n'est pas le moment de faire la fête", a expliqué une manifestante de 27 ans. "Ils ne peuvent pas nous faire peur (...) nous n'allons pas nous arrêter", a-t-elle ajouté en référence à la dispersion par la force des rassemblements des nuits précédentes.

Craintes

Certains manifestants ont dit craindre pour leur sécurité après les échauffourées avec la police et des attaques contre des journalistes et des partisans de l'opposition par des hommes masqués.

"Ce qu'ils font est dégoûtant. C'est horrible, c'est méchant (...) mais nous sommes ici aujourd'hui", a déclaré Valeria, 21 ans, une étudiante enveloppée dans un drapeau géorgien, accompagnée de son petit ami portant, lui, un drapeau de l'UE.

Cette ex-république soviétique du Caucase est en crise politique depuis les élections législatives du 26 octobre, remportées par le parti au pouvoir du Rêve géorgien mais dénoncées comme truquées par l'opposition pro-occidentale.

Canons à eau et gaz lacrymogènes

La décision la semaine dernière du gouvernement de repousser jusqu'en 2028 "la question de l'adhésion à l'Union européenne" a mis le feu aux poudres, provoquant dix nuits de manifestations pro-européennes à Tbilissi et d'autres villes.

Ces rassemblements ont pour la plupart été dispersés par la police à coup de canons à eau et de gaz lacrymogène, tandis que certains manifestants ont tiré des feux d'artifice et jeté des pierres sur les forces de l'ordre. Le gouvernement assure toujours vouloir intégrer l'UE à l'horizon 2030 et accuse l'opposition et les manifestants de viser une révolution et d'être financé de l'étranger.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Géant de Beaver Creek: Tumler écrase tout le monde, même Odermatt

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Thomas Tumler a réussi une première manche de très belle facture à Beaver Creek (© KEYSTONE/AP/John Locher)

Thomas Tumler a réussi une première manche de rêve lors du géant de Beaver Creek. Le Grison a mis 0''56 à Zan Kranjec, alors que Marco Odermatt est 8e à 1''26.

Un Suisse qui domine la concurrence en géant, mais pas celui que l'on attend. Car ce n'est pas Marco Odermatt qui a posé sa patte sur cette première manche du géant dans le Colorado, mais bien Thomas Tumler. Le Grison de 35 ans a été brillant, surtout sur la partie basse du parcours.

Le seul coureur dans la même seconde que Tumler s'appelle Zan Kranjec. Car la troisième place d'Atle Lie McGrath se joue à 1''01 du Grison, juste devant Loïc Meillard (5e à 1''13). Et Marco Odermatt? Meilleur temps dans le deuxième secteur, on imaginait le Nidwaldien faire la différence sur la fin de la manche. Eh bien non, le patron du ski mondial doit se contenter de la 8e place à 1''26.

Autant dire que le coureur d'Hergiswil se lancera dans son deuxième effort avec une sérieuse envie de bien faire. Odermatt n'est finalement qu'à 0''25 du podium. Mais après sa sortie de piste à Sölden, nul doute qu'il a à coeur d'aller chercher sa 39e victoire en Coupe du monde.

Gino Caviezel a connu quelques soucis et pointe au 18e rang à 2''26. Fadri Janutin est 25e. Vainqueur de la descente puis 17e du Super-G, Justin Murisier a semblé logiquement fatigué. Le Bagnard ne s'est pas qualifié pour le deuxième effort à 21h avec sa 32e à 3''24.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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