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Coronavirus

Le confinement avant Noël pour l'instant pas envisagé

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Les restaurants pourraient faire les frais des nouvelles mesures envisagées. (©KEYSTONE/ENNIO LEANZA)

Le Département fédéral de l'intérieur (DFI) propose de ne pas durcir les mesures avant le 28 décembre. Après cette date, trois scénarios sont envisagés. C'est ce que confirment les documents en consultation rendus publics par les portails de Tamedia lundi soir.

Des mesures plus strictes seraient discutées vendredi prochain uniquement si le taux de reproduction du virus "augmentait rapidement et fortement", montrent les documents. Il faudrait par exemple que ce taux passe de 1,13 (valeur du 4 décembre) à 1,2.

Si ce n'est pas le cas, le Conseil fédéral n'envisage pas de réévaluer la situation avant le 28 décembre. L'objectif d'ici là est que le taux de reproduction soit inférieur à 1. Dans le cas contraire, d'autres mesures seront recommandées, peut-on lire dans les documents.

Scénario 1: fermeture des restaurants

Concrètement, trois scénarios sont envisagés. Si, le 28 décembre, le taux de reproduction est supérieur à 1 depuis trois jours ou si l'occupation des lits en soins intensifs dépasse 80%, les établissements de restauration seront fermés, selon la proposition du DFI. Des exceptions seraient encore possible pour les services à l'emporter, les services de livraison ainsi que la clientèle des hôtels.

Les centres de loisirs devraient fermer complètement. Seuls la course à pied et le cyclisme, ainsi que les entraînements de groupe de cinq personnes au maximum en plein air, resteraient autorisés. Les établissements culturels et de divertissement seraient aussi fermés.

Second scénario: le taux de reproduction dépasse 1,1 ou 85% des lits en soins intensifs sont occupés. Dans ce cas, en plus des autres mesures, les magasins et les marchés devraient fermer le week-end et leur fréquentation pendant la semaine serait réglementée.

Comme au printemps 2020, la population serait explicitement encouragée à rester chez elle afin de protéger les groupes à risques.

Scénario 3: confinement

Si le taux de reproduction est supérieur à 1,2 ou si les lits en soins intensifs sont occupés à plus de 90%, un confinement partiel serait appliqué. Les magasins devraient complètement fermer.

Les cantons seraient appelés à choisir entre deux variantes concernant les exceptions. La première prévoit des exceptions pour les magasins dont le chiffre d'affaires résulte pour au moins deux tiers de l'alimentation et d'autres biens d'usage quotidiens. L'interdiction de vente le dimanche serait levée pour ces magasins.

La deuxième variante prévoit des exceptions uniquement pour les commerces qui vendent des biens d'usage quotidien. Ceux qui proposent également d'autres produits devraient recouvrir les étals correspondants. L'interdiction de vente le dimanche serait aussi levée pour ces magasins.

Les manifestations privées ne pourraient accueillir que dix personnes de deux ménages au maximum. Dans l'espace public, les rencontres seraient limitées à dix personnes.

Domaines skiables pas directement touchés

Selon les plans du DFI, les services à la personne tels que salons de coiffure, studios de tatouages et salons érotiques ou cabinets de physiothérapie ne seraient pas concernés par les restrictions. Ils resteraient autorisés avec les concepts de protection adéquats.

La fermeture des domaines skiables ne fait pas partie non plus du paquet de mesures. Il est du domaine des cantons de ne délivrer d'autorisation que si les mesures de sécurité respectent les prescriptions.

La fermeture de domaines skiables pourrait toutefois être examinée si des mesures fédérales supplémentaires s'avéraient nécessaires. Il serait ainsi difficilement explicable que les domaines skiables demeurent ouverts malgré les fermetures des magasins.

Les cantons sont invités à donner leur avis jusqu'à mardi sur ces propositions. Le Conseil fédéral en débattra lui vendredi prochain.

Selon l'agenda actuel, le gouvernement examinera la situation épidémiologique à nouveau le 5 janvier et prendra des mesures si le taux de reproduction du virus est supérieur à 0,9. Le Conseil fédéral présentera en outre durant la première moitié de janvier un plan concernant la procédure jusqu'au printemps 2021.

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Covid-19: un rapport américain parle de la fuite d'un laboratoire

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Le SARS-CoV 2 a tué plus de sept millions de personnes depuis 2019 et fait encore 1700 morts par semaine, selon l'OMS (archives). (© KEYSTONE/AP CDC/HANNAH A. BULLOCK, AZAIBI TAMIN)

Une commission au congrès américain sur le Covid-19 estime que la fuite du virus d'un laboratoire de Wuhan, en Chine, est l'hypothèse "la plus plausible" pour expliquer son origine. Après deux ans d'enquête, la commission a fourni un rapport de plus de 500 pages.

La question de l'origine de la pandémie, entre potentielle transmission du virus par un animal ou fuite de laboratoire, a pris depuis plusieurs années aux Etats-Unis une tournure géopolitique, sur fond de rivalité accrue avec la Chine.

Donald Trump, récemment élu pour la seconde fois à la Maison-Blanche, a affirmé à plusieurs reprises, sans preuve, que le virus avait fuité d'un laboratoire chinois, ce que conteste fermement Pékin.

Sans trancher cette question, le renseignement américain avait assuré dans un rapport de juin 2023 n'avoir aucune preuve indiquant que le Covid-19 avait été créé dans un laboratoire en Chine.

La sous-commission sur la pandémie due au coronavirus a été mise en place en février 2023, lorsque les républicains ont repris la majorité à la chambre des représentants. Après 38 dépositions ou entretiens et 25 auditions, son rapport sera officiellement publié mercredi.

"Consensus"

"Ce travail aidera les Etats-Unis et le monde à prédire la prochaine pandémie, à s'y préparer, à nous en protéger, et, espérons-le, à la prévenir", a déclaré le président de cette commission, l'élu républicain et médecin podologue de métier Brad Wenstrup.

Le rapport se targue d'un "consensus" entre membres démocrates et républicains sur plusieurs questions, notamment sur le fait que "la possibilité que le Covid-19 ait émergé d'un accident lié à un laboratoire ou à des recherches n'est pas une théorie du complot".

Pour appuyer leur affirmation, les élus avancent cinq raisons, parmi lesquelles, selon eux, le fait que "le virus possède une caractéristique biologique qui n'est pas présente dans la nature".

Près de cinq ans après son émergence, la communauté scientifique internationale n'est pas encore parvenue à déterminer avec certitude l'origine du Covid-19. Une étude publiée en septembre dans la revue Cell a cependant apporté de nouveaux éléments venant renforcer l'hypothèse d'une transmission aux humains par des animaux infectés introduits sur un marché de Wuhan à la fin 2019.

Avec plus de 1,1 million de morts, les Etats-Unis ont de loin été le pays le plus touché par la pandémie de Covid-19.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Fin de la gratuité du vaccin Covid-19 en Suisse dès le 1er juillet

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Le vaccin Covid-19 ne sera plus gratuit pour toute la population suisse dès le 1er juillet (archives). (© KEYSTONE/MICHAEL BUHOLZER)

Les Suisses souhaitant se faire vacciner contre le Covid-19 devront participer aux coûts dès le 1er juillet. L'assurance obligatoire des soins (AOS) remboursera la vaccination pour les personnes auxquelles elle est recommandée.

Le 18 juin 2023, le peuple suisse a accepté la prolongation de certaines dispositions de la loi Covid-19. Celles-ci arrivent à échéance à la fin du mois. Parmi elles figure la prise en charge des coûts du vaccin contre le coronavirus par l'AOS, la Confédération et les cantons.

A partir du 1er juillet, les dispositions introduites spécifiquement pour la pandémie disparaîtront pour laisser place aux structures habituelles de remboursement par l'AOS, rappelle mardi l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) dans un communiqué. La vaccination sera donc soumise à la participation aux coûts, avec franchise et quote-part.

La vaccination sera prise en charge par l'AOS pour les personnes auxquelles elle est recommandée, soit notamment les personnes vulnérables ayant des antécédents médicaux ou âgées de plus de 65 ans.

Dépistage de l'amyotrophie spinale

D'autres modifications concernant le remboursement des prestations par l'AOS entreront en vigueur au 1er juillet. Par exemple, le dépistage néonatal sera étendu à l'amyotrophie spinale, une maladie héréditaire rare et grave qui se caractérise par une faiblesse musculaire progressive.

Un traitement médicamenteux efficace existe en Suisse depuis 2017. Il sera désormais possible de diagnostiquer et de traiter cette affection à un stade précoce, avec l’espoir de meilleurs résultats thérapeutiques, salue l'OFSP.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Allemagne: un sexagénaire vacciné 217 fois contre le coronavirus

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Le sexagénaire allemand se porte bien malgré ses nombreuses vaccinations (archives). (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Des scientifiques allemands se sont penchés sur un homme de 62 ans qui s'est fait vacciner plus de 200 fois contre le coronavirus. Son système immunitaire fonctionne "tout à fait normalement", a indiqué l'Université Friedrich-Alexander d'Erlangen-Nuremberg.

Aucun effet négatif sur le système immunitaire n'a été constaté, rapportent les scientifiques dans la revue britannique The Lancet Infectious Diseases. Certaines cellules immunitaires et certains anticorps contre le SARS-CoV-2 sont même nettement plus fréquents que chez les personnes qui n'ont reçu que trois vaccins.

Jusqu'à présent, on ne savait pas exactement quels étaient les effets de ce que l'on appelle l'hypervaccination sur le système immunitaire. Certains scientifiques partent du principe que les cellules immunitaires deviennent moins efficaces en raison d'un effet d'accoutumance. Or, ce n'est pas le cas chez l'individu en question.

L'attention des scientifiques avait été attirée par des articles de presse sur ce résident de Magdebourg (D) qui, selon ses propres dires, s'était fait vacciner 217 fois en 29 mois contre le Covid-19; 134 de ces vaccinations ont été officiellement confirmées.

Aucun dommage

Le parquet de Magdebourg a ouvert une enquête contre l'homme pour fraude, écrivent les chercheurs dans l'étude. Il n'a toutefois pas été mis en accusation.

La fonction du système immunitaire contre d'autres agents pathogènes n'a pas non plus été modifiée, comme l'ont montré d'autres tests. Aucun dommage n'a été constaté malgré les nombreuses vaccinations.

Les auteurs de l'étude ont également souligné qu'il s'agissait d'un cas isolé. Il n'est donc pas possible d'en tirer des conclusions ou des recommandations pour la population générale.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Maurer réaffirme qu'il y a eu "une hystérie autour du Covid"

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L'ancien conseiller fédéral Ueli Maurer se dit surpris du tollé suscité par ses propos tenus deux semaines plus tôt sur le Covid (archives). (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Deux semaines après avoir tenu des propos sur le coronavirus ayant suscité une vive réaction, Ueli Maurer assume. "Bien sûr qu'il y a eu une hystérie autour du Covid", réaffirme-t-il dimanche dans la presse.

Cette hystérie était même "d'ampleur mondiale", assure le Zurichois dans Le Matin Dimanche et la SonntagsZeitung. "On a dit que le Covid était mortel, et à partir de cette supposition, on a tendu un filet sanitaire comme on n'en avait jamais vu auparavant, assure-t-il. Quiconque osait poser une question critique était écarté ou traité de 'conspirateur'".

Ueli Maurer avait déjà tenu des propos similaires dans la presse dominicale deux semaines plus tôt, suscitant une vive réaction. "Concernant le Covid, je n'ai que répété ce que j'ai toujours dit, réagit-il. Que cela ait suscité pareil tollé m'a surpris". Les critiques provenaient surtout des médias, selon l'ancien ministre des finances, qui dénonce un "réflexe anti-Maurer".

"Pas un antivax"

L'ancien conseiller fédéral nuance toutefois ses déclarations sur les vaccins anti-Covid qui ont particulièrement choqué. Il avait affirmé que ces vaccins renfermaient "beaucoup d'air chaud". "Bien sûr, on a tout de suite affirmé que j'étais un antivax. Ce qui n'est pas vrai", dit-il.

L'utilité des vaccins n'est pas contestée, mais la Suisse est allée trop loin en disant à tout le monde de se vacciner, assure Ueli Maurer. "Je suis convaincu que, ces prochaines années, nous nous occuperons de façon croissante des dommages causés par le vaccin", ajoute-t-il.

"L'Etat pas responsable de tout"

L'ancien conseiller fédéral revient également sur les crédits Covid dont il était en charge durant la pandémie. Il lui avait été notamment reproché d'avoir laissé tomber les PME. "L'Etat ne peut pas être responsable de tout. Il ne peut pas non plus protéger chacun de la mort", se défend-il.

La responsabilité individuelle a, selon lui, été dissoute comme jamais auparavant, poussant la Confédération à dépenser sans compter. "L'Etat doit protéger, mais il ne peut distribuer que l'argent qu'il prend d'abord aux gens".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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