Suisse
Le Parlement peut réformer le système d’admission des médecins
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Le moratoire sur l'admission de nouveaux médecins devrait céder la place à un système de régulation où les cantons fixeront les plafonds. Plus question toutefois de confier la surveillance des admissions aux assureurs ni de poser un délai d'attente de deux ans.
Le Conseil fédéral a dû mettre de l'eau dans son vin à l'issue de la consultation. Il maintient toutefois le cap avec le projet transmis mercredi au Parlement. C'est une solution durable qui offre un instrument efficace aux cantons et permettra d'augmenter les exigences de qualité du système de santé, a déclaré à la presse le ministre de la santé Alain Berset.
La régulation des admissions de nouveaux médecins à charge de l'assurance maladie de base est un serpent de mer. Le moratoire a été pratiqué de 2001 à 2011, puis réinstauré en 2013 pour combattre l'afflux de nouveaux praticiens ayant suivi sa levée et la hausse des coûts de la santé. Il prévaut désormais jusqu'au 30 juin 2019.
Entretemps, le ministre de la santé Alain Berset a proposé au Parlement une réforme ambitieuse, puis une reconduction définitive du gel. Même cette dernière a été enterrée par le National. La droite voulait miser sur d'autres modèles dont la liberté pour les assureurs de choisir librement les médecins dont ils remboursent les soins.
La bataille autour du nouveau projet s'annonce rude au Parlement. En consultation, la droite et les assureurs se sont opposés au nouveau rôle des cantons, estimant que puisqu'ils ne financent pas le domaine ambulatoire, ils ne devraient pas pouvoir maîtriser les admissions. Le projet contribuera au débat sur un financement uniforme des prestations stationnaires et ambulatoires, qui fait l'objet d'une initiative parlementaire, a estimé le conseiller fédéral.
Aux cantons d'agir
La proposition sur la table repose sur plusieurs niveaux. Actuellement, le Conseil fédéral fixe les nombres maximaux de médecins admis par spécialité médicale. A l'avenir, il appartiendra aux cantons d'agir. Ils pourront notamment fixer des plafonds par spécialité en tenant compte du taux d’occupation des médecins et auront deux ans pour adapter leur législation.
Si l'actuelle limitation n'englobe pas le domaine ambulatoire des hôpitaux, les nouveaux plafonds seront valables pour l’ensemble des médecins actifs dans le secteur ambulatoire du canton, qu’ils exercent en indépendants ou pas, dans un cabinet ou un hôpital. En cas de hausse massive des coûts dans une spécialité, les cantons pourront même bloquer l’admission de tout nouveau praticien.
Le Conseil fédéral compte aussi agir via un renforcement des compétences exigées des médecins. Des mesures, concernant la formation ou les connaissances linguistiques, ont déjà été prises. Leur surveillance incombe aux cantons. De nouveaux critères viendront s'ajouter et vaudront pour tous les médecins.
Passer un examen
Les praticiens ne seront plus automatiquement admis à pratiquer à charge de l'assurance maladie. Une procédure sera instituée (pour un coût initial de 350'000 francs). Le Conseil fédéral pourra exiger par exemple des connaissances du système de santé suisse. Les personnes ayant exercé pendant trois ans dans un hôpital cantonal ou universitaire seront dispensées d'examen.
Les cantons statueront sur les demandes et vérifieront que les candidats remplissent les conditions. Un candidat refusé pourra faire recours au Tribunal administratif fédéral.
Face à l'opposition des cantons et des médecins, le Conseil fédéral a renoncé à confier le contrôle à un organe désigné par les assureurs et au délai d'attente de deux ans qu'il voulait imposer aux candidats entre la fin des études et l'admission.
Le gouvernement pourra en revanche fixer de nouvelles charges aux praticiens. Ceux-ci devront par exemple participer à des programmes visant à améliorer la qualité des prestations, à des systèmes d’annonces d’erreurs ou à la livraison de données, sous peine de sanctions.
Le gouvernement veut aller vite. Il vise une entrée en vigueur du système de régulation le 1er juillet 2019. Pour ce faire, le Parlement devrait avoir bouclé le dossier à la session d'hiver et aucun référendum n'être lancé.
ATS
PHOTO KEYSTONE/TI-PRESS/ALESSANDRO CRINARI
Culture
Affluence record pour les Urbaines
Pour sa 29e édition, les Urbaines a réuni plus de 7500 personnes entre vendredi et dimanche, une affluence record selon le comité d'organisation. Le festival des expérimentations artistiques a programmé 44 propositions disséminées dans onze espaces à Lausanne, Renens et Chavannes.
Le festival a confirmé sa "vitalité" dans le paysage culturel suisse et international, "rassemblant des publics tant locaux qu'internationaux, avec une présence marquante des scènes anglo-saxonnes", relève lundi soir un communiqué.
La 30e édition des Urbaines est d'ores et déjà programmée du 4 au 6 décembre 2026.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Le Chat Noir fait vibrer Genève depuis 40 ans
En décembre 1985, quatre amis d'enfance fondent un lieu de vie nocturne à Carouge. Devenu un club à rayonnement international, le Chat Noir célèbre son 40e anniversaire tout au long du mois de décembre, en rendant hommage aux différents formats qui ont fait sa patte.
Les artistes prévus pour décembre ont été choisis pour faire résonner les formats qui ont façonné le Chat Noir. Moncef Genoud y a déjà rappelé les premières années jazz samedi. Jean, nouvelle voix francophone, représentera les découvertes du Chat Noir vendredi, comme indiqué dans un communiqué. Enfin le groupe Blackats fera résonner ce lieu où il est né, à la suite de jam sessions carougeoises, le 19 décembre.
D'autres formats qui "racontent l'ouverture du Chat" sont également au programme: des open mic, des spectacles d'humour et des Drag shows, entre autres. Les Troubadours du Chaos y fêteront aussi leurs quinze ans, avec "40 impros pour les 40 ans".
Histoire de famille
Le club, connu internationalement, est fondé le 7 décembre 1985 par quatre amis d'enfance: Alain Gilliand, sa femme Catherine et son frère Pierre-Edmond, ainsi que Roland le Blévennec. Le lieu a ensuite été transformé tel qu'on le connaît aujourd'hui par Nathaniel Gilliand, fils du couple fondateur, Guillaume Noyer et Priscille Alber, qui avaient repris la programmation.
L'Association de Soutien à la Musique Vivante gère la partie artistique et promotionnelle depuis 1995 et organise 250 à 300 évènements par an. Le club se revendique comme une scène incontournable pour les artistes émergents, avec 80% des artistes programmés qui viennent du Grand Genève, et 90% qui sont en développement.
Louise Attaque, Clara Luciani, Gäel Faye ou encore Gad Elmaleh font partie des figures qui sont passées sur la scène du Chat Noir. Des artistes qui témoignent de la renommée et de l'éclectisme du lieu, à la fois restaurant, bar et club.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Régler la certification des formateurs de chiens d'assistance
La Confédération doit encadrer la formation et la certification des organisations formatrices de chiens d'assistance et d'alerte médicale. Le Conseil des Etats a tacitement adopté lundi une motion de Pascal Broulis (PLR/VD) en ce sens.
Actuellement, la Suisse ne dispose pas de cadre réglementaire spécifique en la matière, regrette le Vaudois. Comme la demande pour ces chiens augmente, de plus en plus de personnes se tournent vers cette spécialisation, souvent sans disposer des qualifications et de l'expertise requises.
Ainsi, l'absence de standards officiels permet à toute personne ou organisation de se proclamer "formatrice de chiens d'assistance" sans contrôle de compétences, de méthodes ou de résultats, selon M. Broulis. Cette situation génère une hétérogénéité préoccupante dans la qualité des prestations.
Le motionnaire critique aussi la sélection des bénéficiaires. Certaines organisations attribuent des chiens d'assistance à des personnes dont les besoins ne sont pas justifiés ou dont la capacité à gérer un chien de travail n'a pas été correctement évaluée.
Risques sécuritaires
Tout cela fait craindre des risques sécuritaires alors que ces chiens sont destinés à accompagner des personnes souffrant d'épilepsie, de diabète, de maladies neurodégénératives, de handicap physique ou de troubles du développement. C'est pourquoi M. Broulis demande une certification des organisations formatrices et des titres protégés pour les chiens d'assistance et d'alerte médicale.
Les critères devraient couvrir le processus dans son entier, selon le Vaudois. Et de citer sélection et formation des chiens, méthodes d'éducation respectueuses du bien-être animal, formation des éducateurs canins, évaluation et sélection des bénéficiaires ou encore suivi post-placement. Des sanctions doivent être envisagées en cas de non-respect.
Le Conseil fédéral était d'accord avec le texte. Le National doit encore se prononcer.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Le National rallonge à son tour le budget de l'armée de 70 millions
Le National s'est montré plus généreux que prévu en rallongeant non pas de 50 mais de 70 millions de francs le budget pour l'armement. Il suit ainsi le Conseil des Etats. L'enveloppe totale s'élève à 2,78 milliards.
Le Conseil national a suivi la proposition du député Reto Nause (C/BE), de s'aligner sur la volonté du Conseil des Etats. Il a en revanche refusé de suivre la gauche qui voulait interrompre le financement des avions de combat F-35 et des munitions données aux sociétés de tirs.
Les députés sont par contre unanimes sur la cybersécurité: il faut investir davantage dans ce domaine clé. Ils ont, tout comme les Etats, voté pour une rallonge de 10 millions, faisant passer le budget pour la cybersécurité à 26 millions.
Pas moins d'1,8 million a aussi été ajouté à l'enveloppe dédiée à l'Office fédéral de la police (Fedpol), actuellement sous pression. Le fonds doit permettre d'engager dix enquêteurs supplémentaires. Seule l'UDC était contre.
Transfert de l'aide aux Ukrainiens
Le National a également accepté d'entamer le transfert du fonds extraordinaire dédié à l'aide aux Ukrainiens dans le budget ordinaire. Pas moins de 130 millions ont été déplacés sur ce compte.
Une coupe de 130 millions a été dans la foulée effectuée dans le budget de l'aide sociale aux requérants d'asile et réfugiés. La gauche ne voulait pas de ce transfert comptable. L'UDC souhaitait elle tailler encore davantage dans le domaine de l'asile. Elle n'a pas été suivie.
Les députés avaient jeudi dernier déjà, à l'instar du Conseil des Etats, coupé dans le budget pour le personnel de l'administration fédérale. Les débats se poursuivent.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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