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Économie

Le patron de la BNS salue les progrès réalisés par Credit Suisse

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Le président de la Banque nationale suisse (BNS), Thomas Jordan, a déclaré à la SRF que les dirigeants de Credit Suisse doivent aller "dans la bonne direction" (archives). (© KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

Le président de la Banque nationale suisse (BNS) Thomas Jordan a une nouvelle fois salué le recentrage stratégique qu'est en train d'opérer Credit Suisse, en soulignant les progrès réalisés depuis l'annonce des premières mesures.

"Il faut reconnaître que ces deux dernières années, Credit Suisse n'a pas fait les gros titres que de manière positive, et c'est dans l'intérêt de la Suisse, de la place financière et des autorités, que (la banque) soit de nouveau l'objet de nouvelles positives", a déclaré le banquier central au micro de la SRF.

"Il est clair que la réorganisation complète du modèle d'affaires de la banque ne peut pas être réalisée du jour au lendemain", a concédé le Bernois, rappelant que Credit Suisse a annoncé "toute une série de mesures". Il s'agit maintenant pour la direction de mettre en oeuvre la nouvelle stratégie "de manière résolue" et d'aller "dans la bonne direction".

Il a souligné le succès qu'a rencontré l'augmentation de capital bouclée il y a une dizaine de jours, qui a permis à la banque de renflouer ses liquidités de près de 4 milliards de francs. "Cela renforce la base de capital de Credit Suisse et constitue une importante étape", a estimé Thomas Jordan.

Sollicité lundi par AWP, le numéro deux bancaire helvétique n'a pas souhaité commenter les propos du président de la BNS.

La nomination de nouveaux dirigeants et l'annonce d'un vaste recentrage stratégique fin octobre n'ont pas suffi à restaurer la confiance des investisseurs dans l'établissement aux deux voiles, régulièrement secoué par les scandales, même si le président Axel Lehmann avait déclaré début décembre que les reflux de capitaux avaient "quasiment cessé".

A 12h15, la nominative Credit Suisse prenait 0,7% à 2,845 francs, surperformant légèrement un SMI en hausse de 0,26%.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Les USA arrêtent la coûteuse production de la pièce d'un centime

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Aucune nouvelle petite pièce d'un centime ne sera mise en circulation: les Etats-Unis mettent fin à une production vieille de 232 ans. (archives) (© KEYSTONE/AP/Matt Slocum)

Les Etats-Unis ont frappé mercredi pour la dernière fois un penny, cette pièce d'un centime de dollar coûtant plus cher à produire que sa valeur faciale.

Le service de la Monnaie a annoncé dans un communiqué qu'aucune nouvelle petite pièce d'un centime ne serait mise en circulation, mettant fin à une production vieille de 232 ans.

"Le penny joue depuis longtemps un rôle dans la vie quotidienne des Américains, des prémices du système économique jusqu'à aujourd'hui. Cependant, des facteurs économiques et industriels, combinés à l'évolution du comportement des consommateurs, ont rendu sa production non viable", relève cette administration.

"Au cours de la dernière décennie, le coût de production de chaque penny est passé de 1,42 centime à 3,69 centimes par penny", a-t-elle précisé.

"On estime à 300 milliards le nombre de pennies en circulation, ce qui dépasse largement la quantité nécessaire aux échanges", selon le communiqué.

Sus au gaspillage

Le président américain Donald Trump avait demandé en février d'arrêter de produire cette pièce, pour réduire les dépenses publiques.

"Eliminons le gaspillage du budget de notre grande nation, même si c'est un centime par un centime", avait-il lancé.

La Monnaie précise qu'elle compte frapper des pennies à l'avenir, mais uniquement comme pièces de collection.

D'autres pays ont déjà abandonné la production de leurs pièces d'un centime, comme le voisin canadien en 2012, là aussi pour des raisons de coût et de désuétude.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

Vente record à Genève d'une broche de Napoléon

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La broche faisait partie des effets personnels que l'empereur avait dû abandonner dans sa fuite dans la plaine de Waterloo. (© KEYSTONE/MARTIAL TREZZINI)

Une broche ornée de diamants ayant appartenu à Napoléon Bonaparte et récupérée par l'armée prussienne à Waterloo a été vendue mercredi au prix record de 3,79 millions d'euros à Genève, a annoncé la maison de vente Sotheby's.

Le prix de vente de ce bijou historique, l'une des pièces les plus en vue de cette semaine du luxe sur les bords du Léman, a très largement dépassé les attentes de Sotheby's, qui l'avait estimé entre 130'000 et 220'0 euros.

La broche faisait partie des effets personnels que l'empereur avait dû abandonner dans sa fuite dans la plaine de Waterloo (près de Bruxelles, dans l'actuelle Belgique) face aux soldats britanniques et prussiens à l'issue de la célèbre bataille qui scella sa chute.

Le bijou circulaire, d'environ 45 mm de diamètre, présente en son centre un grand diamant ovale de 13,04 carats, entouré de près d'une centaine de diamants anciens taillés à la mine, de formes et de tailles variées, disposés sur deux rangées concentriques.

Pour orner le bicorne

Cette pièce unique fut créée pour Napoléon vers 1810, "probablement pour orner son bicorne lors d'occasions spéciales", précise la maison de vente. Elle fut ensuite offerte parmi d'autres objets au roi de Prusse Frédéric-Guillaume III comme trophée de guerre le 21 juin 1815, trois jours seulement après la bataille de Waterloo.

Autre pièce maîtresse des ventes Sotheby's, "The Glowing Rose" ou "Rose éclatante", un diamant rose vif de 10,08 carats estimé à environ 20 millions de dollars, a finalement été retiré des ventes mercredi soir. Sollicité par l'AFP, Sotheby's n'était pas immédiatement disponible pour fournir des explications sur ce retrait.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

France: "suspension" de la réforme impopulaire des retraites

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L'Assemblée nationale française a suspendu mercredi la réforme des retraites, qui porte progressivement de 62 à 64 ans l'âge légal de départ. Elle avait suscité une vaste mobilisation dans la rue. (archives) (© KEYSTONE/APA/APA/ESTHER HUBER)

L'Assemblée nationale a largement approuvé mercredi la "suspension" de la réforme impopulaire des retraites de 2023 en France, emblématique du deuxième mandat du président Emmanuel Macron.

Le chemin sera de toute façon encore long pour entériner cette suspension, qui sera accueillie en terrain hostile au Sénat, dominée par la droite, à partir de samedi en commission, et du 19 novembre dans l'hémicycle.

Cette réforme, qui porte progressivement de 62 à 64 ans l'âge légal de départ, avait suscité une vaste mobilisation dans la rue, avant d'être adoptée aux forceps et de devenir un point de fixation pour les oppositions.

La France a actuellement le déficit public le plus élevé de la zone euro, la dette publique la plus importante en masse à près de 3500 milliards d'euros, et la troisième de la zone en pourcentage du PIB (derrière la Grèce et l'Italie).

Face à la menace d'une censure avant même l'ouverture des débats budgétaires, le Premier ministre Sébastien Lecornu, proche d'Emmanuel Macron, avait promis sa suspension pour amener les socialistes à la table des négociations.

"Simple décalage"

La suspension a été approuvée par 255 voix contre 146, avec le soutien majoritaire des socialistes, des écologistes, du Rassemblement national (extrême droite). Mais aussi l'abstention majoritaire des députés Renaissance (parti présidentiel).

La France insoumise (gauche radicale) et les communistes ont voté contre, dénonçant un simple "décalage" de l'application de la réforme.

L'article suspend jusqu'à janvier 2028 la marche en avant vers les 64 ans, tout comme le relèvement du nombre de trimestres à cotiser.

La génération née en 1964 partirait à 62 ans et 9 mois (comme la précédente) au lieu des 63 ans prévus par la réforme. Et partirait avec 170 trimestres cotisés au lieu de 171.

Le gouvernement a aussi étendu par amendement le périmètre, pour inclure notamment les carrières longues. La concession ferait passer le coût estimé à 300 millions d'euros en 2026 et 1,9 milliard en 2027, selon l'exécutif.

Et son financement continue de diviser, alors que plusieurs mesures d'économies sur une Sécurité sociale en lourd déficit sont inflammables (doublement des franchises médicales, gel des pensions de retraite et des minima sociaux, etc...).

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Économie

Swiss Life a poursuivi sa croissance après neuf mois

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Swiss Life a enregistré une croissance sur les neuf premiers mois de l'année. (archive) (© KEYSTONE/DPA/ANDREAS GEBERT)

Swiss Life a poursuivi sa croissance après neuf mois en 2025. L'assureur-vie zurichois a ainsi vu ses primes brutes s'étoffer de 2% sur un an à 16,27 milliards de francs, alors que les revenus des frais et commissions ont progressé de 2% à 1,91 milliard.

Exprimées en devises locales, les primes brutes émanant des activités d'assurance, coeur de métier de Swiss Life, ont crû de 3%, écrit mercredi la compagnie zurichoise. Le rythme de croissance s'est ainsi quelque peu affaibli au regard des 4% affichés après six mois. Toutes les principales régions, à savoir la Suisse, la France et l'Allemagne ont progressé.

Les frais et commissions ont quant à eux généré des revenus en hausse de 3% à taux de change constants.

Le résultat direct des placements s'est élevé à 3,13 milliards de francs, contre 3,08 milliards l'année précédente. Le secteur Third-Party Asset Management a enregistré un afflux net de nouveaux capitaux de 15,0 milliards de francs, et les actifs sous gestion s'élevaient à 142 milliards de francs au 30 septembre 2025.

Le ratio SST était d'environ 205 pour cent au 30 septembre 2025, contre 201 pour cent au 31 décembre 2024. Le programme de rachat d'actions d'un montant de 750 millions de francs se poursuit comme prévu jusqu'à fin mai 2026.

La performance, qui ne comporte aucun indicateur de rentabilité, s'est révélée conforme aux attentes des analystes. Sondés par l'agence AWP, les experts avaient en moyenne anticipé des primes brutes de 16,39 milliards de francs, des produits de commissions de 1,91 milliard et des apports nets pour la gestion d'actifs pour clients tiers de 15,71 milliards.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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