Économie
Le patron de la BNS salue les progrès réalisés par Credit Suisse
Le président de la Banque nationale suisse (BNS) Thomas Jordan a une nouvelle fois salué le recentrage stratégique qu'est en train d'opérer Credit Suisse, en soulignant les progrès réalisés depuis l'annonce des premières mesures.
"Il faut reconnaître que ces deux dernières années, Credit Suisse n'a pas fait les gros titres que de manière positive, et c'est dans l'intérêt de la Suisse, de la place financière et des autorités, que (la banque) soit de nouveau l'objet de nouvelles positives", a déclaré le banquier central au micro de la SRF.
"Il est clair que la réorganisation complète du modèle d'affaires de la banque ne peut pas être réalisée du jour au lendemain", a concédé le Bernois, rappelant que Credit Suisse a annoncé "toute une série de mesures". Il s'agit maintenant pour la direction de mettre en oeuvre la nouvelle stratégie "de manière résolue" et d'aller "dans la bonne direction".
Il a souligné le succès qu'a rencontré l'augmentation de capital bouclée il y a une dizaine de jours, qui a permis à la banque de renflouer ses liquidités de près de 4 milliards de francs. "Cela renforce la base de capital de Credit Suisse et constitue une importante étape", a estimé Thomas Jordan.
Sollicité lundi par AWP, le numéro deux bancaire helvétique n'a pas souhaité commenter les propos du président de la BNS.
La nomination de nouveaux dirigeants et l'annonce d'un vaste recentrage stratégique fin octobre n'ont pas suffi à restaurer la confiance des investisseurs dans l'établissement aux deux voiles, régulièrement secoué par les scandales, même si le président Axel Lehmann avait déclaré début décembre que les reflux de capitaux avaient "quasiment cessé".
A 12h15, la nominative Credit Suisse prenait 0,7% à 2,845 francs, surperformant légèrement un SMI en hausse de 0,26%.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Le commerce extérieur suisse s'est affaibli au premier trimestre
Le commerce extérieur helvétique a montré des signes de faiblesse dans les deux directions du trafic de janvier à mars. Tant les exportations que les importations se sont contractées par rapport au dernier trimestre 2023 et après désaisonnalisation.
La balance commerciale boucle avec un excédent de 8,6 milliards de francs, selon le communiqué de l'Office fédéral de la douane et de la sécurité des frontières (OFDF) publié jeudi.
Les envois de biens suisses à l'étranger "se sont - quand bien même légèrement - contractés (-0,8%)" sur les trois premiers mois de l'année, comme lors du trimestre précédent. En termes réels, les exportations ont toutefois timidement augmenté (+0,6%). Depuis leur niveau record du troisième trimestre 2022, elles accusent néanmoins une tendance clairement négative.
Au cours de la période sous revue, huit des onze groupes de marchandises ont accusé une baisse de leurs exportations. La bijouterie et joaillerie (-3,8%), l'horlogerie (-3,6%) et les instruments de précision (-4,1%) ont souffert, affichant une baisse cumulée de 677 millions de francs.
Le secteur machines et électronique a essuyé un quatrième revers trimestriel consécutif (-0,7%), quand le groupe phare, les produits chimiques et pharmaceutiques, a stagné. Dans ces derniers, le chiffre d'affaires des principes actifs a chuté de 3,9 milliards de francs (-81,1%), ce segment enregistrant par ailleurs une troisième baisse trimestrielle d'affilée. A l'inverse, les expéditions de matières premières et de base se sont accrues de 1,5 milliard de francs ou de 26,3%.
Les importations désaisonnalisées ont pour leur part fléchi de 1,9% (réel: -0,2%). Une spirale négative se dessine aussi depuis l'avant-dernier trimestre 2022, mais l'évolution s'est toutefois stabilisée au cours des trois derniers trimestres.
Cette baisse est à mettre en particulier sur le compte des produits chimiques et pharmaceutiques. Les importations de médicaments ont chuté de 1,3 milliard de francs ou de 12,3% sur un trimestre. La bijouterie et joaillerie ainsi que les véhicules, notamment les utilitaires routiers, ont en revanche affiché une hausse.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp
Économie
Meta et UE: la protection des données n'est pas une option
La protection des données est "un droit fondamental" qui ne doit pas se transformer en "option payante" pour les usagers des réseaux sociaux, a estimé mercredi le Comité européen de la protection des données, critiquant la formule d'abonnement adoptée par Meta.
"Les plateformes doivent offrir aux utilisateurs un véritable choix. Les systèmes que nous voyons aujourd'hui exigent généralement des individus soit qu'ils paient, soit qu'ils acceptent l'usage de toutes leurs données", a déclaré Anu Talus, présidente du Comité européen de la protection des données, l'EDPB.
Les opérateurs "doivent éviter de transformer le droit fondamental à la protection des données en une fonctionnalité pour laquelle les usagers doivent payer pour en bénéficier", a-t-elle souligné.
Cet avis très attendu de l'organisme qui réunit les autorités de protection des données des pays de l'UE - plus la Norvège, l'Islande et le Liechtenstein - vise la formule d'abonnement payant lancée par Meta.
Depuis novembre, le géant américain propose aux utilisateurs européens de Facebook et d'Instagram de choisir entre continuer à utiliser gratuitement ces services en consentant à livrer leurs données personnelles à des fins publicitaires ou payer un abonnement pour ne plus voir de publicités.
Ce système est présenté par le groupe comme une façon de se conformer aux règles européennes sur le traitement des données, qui lui ont déjà valu plusieurs condamnations et amendes.
Référence à la Cour de justice
Mais les défenseurs de la vie privée y voient une pratique injuste et une violation des droits des consommateurs. L'avis de l'EDPB avait été sollicité par les autorités de protection des données des Pays-Bas, de Norvège et de Hambourg (Allemagne).
Meta se réfère à une décision de la Cour de justice de l'UE qui ouvrait la voie à des formules payantes comme moyen d'obtenir le consentement d'un usager pour utiliser ses données. "L'avis de l'EDPB ne modifie pas ce jugement, et l'abonnement (...) est conforme aux législations de l'UE", a assuré un porte-parole du groupe.
Meta attend que tranche l'autorité de régulation de l'Irlande où est localisé son siège européen.
"Meta à court d'options"
Dans ce système d'abonnement, "la plupart des utilisateurs consentent au traitement [de leurs données] afin d'utiliser le service et ne comprennent pas toutes les implications de leur choix", argumente cependant l'EDPB.
Les grandes plateformes sont tenues d'envisager "une option alternative équivalente sans frais", précise l'EDPB. "Cette option alternative gratuite devrait être dépourvue de publicité ciblée, par exemple avec des publicités basées sur un volume réduit de données ou n'impliquant pas le traitement de données personnelles".
Enfin, les opérateurs "doivent évaluer au cas par cas si des frais (d'abonnement) sont appropriés, et si oui de quel montant", et "se demander quelles conséquences négatives - exclusion d'un service important, privation d'accès aux réseaux professionnels, perte de contenus...- entraîne le refus de payer ces frais".
Les utilisateurs européens de Meta peuvent s'abonner pour 9,99 euros par mois sur le web, ou 12,99 euros s'ils le font depuis les applications iOS ou Android.
L'association NOYB, fondée par le juriste autrichien Max Schrems, avait déposé une plainte en novembre auprès de l'autorité autrichienne de protection des données. Des groupes de consommateurs ont également saisi le réseau européen des autorités de protection des consommateurs.
"Meta est à court d'options dans l'UE: il doit désormais offrir aux utilisateurs une véritable option 'oui/non' aux publicités personnalisées", a réagi Max Schrems mercredi.
"Dangereux précédent"
S'ils doivent payer un abonnement pour être exemptés de publicité ciblée, "99% des usagers consentent au traitement de leurs données" pour utiliser gratuitement la plateforme, "c'est aussi loin d'un consentement 'librement donné' que la Corée du Nord l'est d'une démocratie", a-t-il ironisé.
Au final, l'EDPB n'exclut pas catégoriquement les formules d'abonnement, mais prévient qu'il établira des critères "précis" de "consentement éclairé, spécifique et sans ambiguïté".
Le lobby de la tech, CCIA, a dénoncé de son côté "un dangereux précédent". "Obliger les entreprises à proposer des services à perte est inédit, cela envoie de mauvais signaux", a déclaré sa dirigeante européenne Claudia Canelles Quaroni. "L'idée selon laquelle la publicité contextuelle (non ciblée) peut constituer une alternative adaptée pour générer des revenus est irréaliste", a-t-elle insisté.
Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp
Économie
Fin du droit de recours pour les projets de moindre importance
Les organisations environnementales ne doivent pas pouvoir faire recours contre des projets de construction de logements de petite et moyenne importance. Le National a adopté mercredi par 113 voix contre 72 un projet de commission. Le dossier part au Conseil des Etats.
Faisant suite à une initiative parlementaire de Philipp Matthias Bregy (Centre/VS), le projet vise à éviter qu'une demande de construire un logement déposée par un simple privé ne se voie confrontée au recours d'une organisation environnementale. Cela crée une situation déséquilibrée dans les moyens pouvant être engagés dans la procédure, selon le Valaisan.
Le droit de recours des organisations ne doit donc pas s'appliquer aux projets de constructions situés dans une zone à bâtir d'une surface de plancher inférieure à 400 m2.
La gauche et le PVL ne voulaient pas entrer en matière, relevant l'importance du droit de recours des organisations pour protéger l'environnement et le patrimoine. Lors du débat de détail, ils ont tenté en vain de faire passer des limitations moins strictes.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Les comptes de la Ville de Lausanne favorables aux investissements
Les comptes 2023 de la Ville de Lausanne présentent un déficit de 3,5 millions, en amélioration de 80,9 millions par rapport au budget. Ce "bon résultat" permet de diminuer la dette nette de 9,2 millions et de dégager un autofinancement positif de 167,9 millions.
Dans un contexte incertain marqué notamment par les effets du renchérissement, la Municipalité signe un bilan quasiment à l’équilibre, s'est réjoui le syndic de Lausanne mercredi devant la presse. "Contrairement à ce que l'on entend parfois dans la rue, les finances lausannoises sont tenues. Ce résultat s'affiche d'ailleurs dans la lignée des dix dernières années".
Mais comment expliquer ces bons résultats?
Parmi les chiffres-clés, la municipale des Finances Florence Germond a évoqué des charges qui atteignent 2,053 milliards, en "légère hausse" de 3,6% par rapport aux comptes 2022. Cette croissance est assez proche de celle de l'inflation, a-t-elle commenté.
Les revenus de fonctionnement progressent eux de 4% pour atteindre 2,049 milliards, notamment en raison de revenus fiscaux supérieurs aux comptes 2022 (+21,6 millions).
La Ville a également dégagé un autofinancement de près de 168 millions, ce qui a permis de couvrir un niveau record d'investissement. Un point essentiel.
Le positif, c'est qu'il n'y a pas eu besoin de recourir à des prêts pour financer ces investissements. Mais, même si ceux-ci devaient peser lourdement dans les comptes à court terme, il faut garder à l'esprit qu'ils peuvent rapporter sur le long terme.
D'ici 2028, les investissements planifiés se montent à 1'348 millions de francs.
Alessia Merulla, avec ATS
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