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Suisse

L'UDC défend l'autodétermination

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Le conseiller national Hans-Ueli Vogt, accompagné notamment de la conseillère nationale Céline Amaudruz, a lancé mardi la campagne de l'UDC en faveur de l'initiative de l'UDC sur les juges étrangers. (©KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

L'UDC ne veut plus que le droit international décide de l'avenir de la Suisse. Prenant notamment pour exemple la mise en oeuvre de son texte sur l'expulsion des criminels étrangers, le parti a lancé mardi la campagne pour l'initiative sur les juges étrangers.

L'initiative populaire "Le droit suisse au lieu des juges étrangers (dite initiative pour l'autodétermination)" veut consacrer la primauté du droit constitutionnel suisse sur le droit international, sous réserve des règles impératives du droit international (interdiction de la torture, du génocide et de l'esclavage, notamment).

Les traités internationaux qui seraient contraires à la Constitution devraient être renégociés, voire dénoncés si nécessaire. Les initiatives populaires seraient ainsi mises en oeuvre à la lettre même si elles violent le droit international.

Les citoyens doivent avoir le dernier mot dans toutes les décisions politiques importantes, a relevé le président de l'UDC Albert Rösti devant la presse. Or, plusieurs initiatives acceptées n'ont pas été appliquées fidèlement: les initiatives sur l'internement à vie, sur le renvoi des criminels étrangers, contre l'immigration de masse et même l'initiative des Alpes. Il ne s'agit pas seulement d'une question de parti, a-t-il estimé.

Citoyen "dépossédé"

Le droit international et le pouvoir des organisations internationales sont des armes dont se servent le Parlement, l'administration et les tribunaux contre le peuple. Ils considèrent le peuple comme un facteur dérangeant, a affirmé le conseiller national zurichois Hans-Ueli Vogt.

Les accords internationaux dépossèdent le citoyen de ses prérogatives. Il s'agit de la fin de la démocratie directe, estime le professeur de droit à l'origine du texte. Aux opposants qui affirment que la Suisse devra renégocier tous les traités en cas de oui, l'expert répond le contraire.

L'initiative ne fait primer le droit suisse que dans des situations de conflit, a-t-il ajouté. Tous les autres pays le font.

Défense de la démocratie directe

Le Tribunal fédéral place régulièrement le droit international au-dessus de la Constitution fédérale. L'initiative populaire sur l'expulsion des criminels étrangers, acceptée par le peuple et les cantons, a été édulcorée par le Conseil fédéral et le Parlement qui ont ajouté toutes sortes d'échappatoires dans sa mise en oeuvre, a expliqué la conseillère nationale genevoise Céline Amaudruz.

Il en ira de même, selon elle, avec l'accord-cadre que le Conseil fédéral négocie avec l'Union européenne. "Nous devrons accepter tout ce que Bruxelles prétend nous imposer". L'instauration de tribunaux d'arbitrage chargés de trancher d'éventuels litiges avec l'UE ne changera rien, selon la vice-présidente du parti.

Tous les groupes parlementaires au Parlement, à l'exception de l'UDC, ont rejeté cette initiative. Le Conseil fédéral a présenté ses arguments contre le texte la semaine dernière, le considérant comme contraire à la tradition helvétique et affaiblissant la position de la Suisse dans le monde.

(ATS / KEYSTONE/ANTHONY ANEX)

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Suisse

Droits de douane: la Fédération horlogère soulagée par l'accord

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"Passer à 15% nous apporte un peu plus de sécurité après la vague d'incertitude amenée par les 39%", a estimé le président de la Fédération de l'industrie horlogère suisse. (archives) (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

La révision à la baisse des droits de douane américains sur les produits helvétiques, annoncée vendredi par le Conseil fédéral, est "une très bonne nouvelle et un soulagement", a estimé Yves Bugmann, président de la Fédération de l'industrie horlogère suisse (FH).

"Passer à 15% nous apporte un peu plus de sécurité après la vague d'incertitude amenée par les 39%", a-t-il indiqué à l'agence AWP.

"Les Etats-Unis restent un marché important avec beaucoup de potentiel. Nous pourrons ainsi mieux l'exploiter avec nos marques." En effet, les Etats-Unis représentent près de 20% des exportations horlogères.

M. Bugmann a précisé attendre les détails qui seront annoncés par le Conseil fédéral en fin d'après-midi pour la future marche des affaires.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Économie

Pour Economiesuisse, un gros désavantage compétitif a été supprimé

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Les droits de douane américains de 39% ont affaibli la compétitivité des entreprises suisses outre-Atlantique, mis sous pression des emplois et menacé l'existence de certaines sociétés, affirme Economiesuisse. (© KEYSTONE/EPA/BONNIE CASH / POOL)

Economiesuisse a salué l'accord commercial entre la Suisse et les Etats-Unis. Pour la faîtière des entreprises helvétiques, il place la Confédération sur un pied d'égalité avec les Etats membres de l'UE et de l'AELE, supprimant un important désavantage compétitif.

Economiesuisse rappelle vendredi que les droits de douane de 39% ont non seulement fortement affaibli la compétitivité des entreprises suisses sur le marché américain, mais ont également mis sous pression des emplois et même menacé l'existence de certaines sociétés. "Cela dit, les droits de douane américains de 15% demeurent eux aussi une charge pour les entreprises exportatrices suisses", relève la faîtière.

Même avec le nouvel accord, les problèmes de la place économique suisse sont loin d'être tous résolus, poursuit le communiqué. En effet, au-delà des droits de douane américains, la conjoncture atone sur d'autres marchés clés et les tensions géopolitiques pèsent également sur l'économie suisse.

"La Suisse doit donc renforcer son attractivité afin de rester compétitive dans la concurrence internationale entre places économiques. L'économie suisse ne doit pas être freinée et alourdie par des lois et des ordonnances. Il faut en outre réduire rapidement et substantiellement les charges qui pèsent sur les entreprises et les travailleurs", conclut Economiesuisse.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / awp

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Football

Qui pour remplacer Remo Freuler ?

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Murat Yakin n'a pas révélé le nom du joueur qui remplacera Remo Freuler au milieu du terrain (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

Qui remplacera Remo Freuler au milieu du terrain de l'équipe de Suisse samedi contre la Suède ? C'est la principale interrogation entourant les onze titulaires qu'alignera Murat Yakin à Genève.

"J'ai plusieurs options à ce poste avec Djibril Sow, Simon Sohm, Michel Aebischer, et même Johan Manzambi", a rappelé le sélectionneur vendredi en conférence de presse. Le Bâlois s'est encore lamenté du forfait de Freuler, victime d'une fracture de la clavicule, qui est venu s'ajouter à ceux des milieux défensifs Denis Zakaria et Ardon Jashari.

A un peu plus de 24 heures du duel face aux Scandinaves, Murat Yakin n'a pas laissé transparaître le moindre indice concernant l'identité de celui qui évoluera au côté du capitaine Granit Xhaka. "J'ai essayé plusieurs choses cette semaine, récupéré de bonnes informations, mais je ne vais rien révéler", a-t-il dit.

Aebischer en pole ?

Faire commencer Manzambi au poste de no 6 reviendrait à se priver d'un des rares jokers offensifs capables de redynamiser l'attaque helvétique. Le Genevois ne compte en outre qu'une seule titularisation, tout comme Sohm, qui avait joué 60 minutes au poste de no 10 il y a un an face à l'Espagne (défaite 3-2 à Tenerife).

Sow n'a quant à lui pas entièrement convaincu à Ljubljana, où la Suisse s'était heurtée au mur slovène (0-0) en octobre. Il avait remplacé le Bernois Fabian Rieder, lequel devrait retrouver sa place en soutien de l'indiscutable trio d'attaque Ndoye - Embolo - Vargas.

Michel Aebischer pourrait donc bien en profiter. Car même s'il évolue d'ordinaire un cran plus haut avec l'équipe de Suisse - la faute au vivier impressionnant de sentinelles helvétiques - le Fribourgeois de Pise a bien rappelé mercredi devant la presse qu'il était avant tout un "milieu défensif".

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Genève

Le projet de loi sur le climat enterré en commission

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Le Grand Conseil genevois devra encore se prononcer en plénière sur le projet de loi sur le climat (image d'illustration). (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

A Genève, le projet de loi sur le climat, qui était porté par l'ex-conseiller d'Etat Antonio Hodgers, a du plomb dans l'aile. La majorité de droite de la commission de l'environnement et de l'agriculture du Grand Conseil a refusé l'entrée en matière sur ce texte, coupant court à tout débat. La plénière devra encore se prononcer.

L'entrée en matière a été refusée par 9 voix (PLR, UDC, le Centre et MCG) contre 5 (les Vert-es et les socialistes) et une abstention (LJS), a indiqué vendredi la commission dans un communiqué. Si les positions des commissaires sont suivies par les groupes en plénière, le projet de loi sur le climat sera définitivement enterré.

La majorité a refusé l'entrée en matière, estimant que le plan climat qui est déjà en place suffit. Elle préfère "travailler sur des mesures concrètes plutôt que sur une loi déclamatoire avec de grands objectifs qui seront difficiles à mettre en oeuvre".

Dans un communiqué, les Vert-e-s expriment "leur profonde indignation face à ce mépris affiché, à la fois envers l'urgence climatique et envers le travail mené depuis deux ans par le département et les milieux concernés". "Genève reste bloquée au stade des intentions", déplorent les écologistes.

La coalition climat, qui réunit dix associations écologistes et syndicales, a annoncé vendredi qu'elle envisageait de lancer une initiative populaire cantonale, sous réserve du vote du Grand Conseil en plénière.

Deuxième mouture

Le projet de loi sur le climat est le fruit d'un compromis impliquant certains milieux économiques, des associations environnementales et des syndicats. Il s'agit d'ancrer dans la loi le plan climat cantonal. L'objectif reste d'atteindre la neutralité carbone d'ici à 2050.

Cette nouvelle mouture du projet de loi sur le climat, qui avait été présentée en octobre 2024 par Antonio Hodgers, faisait suite au refus d'une première version par la commission de l'environnement et de l'agriculture. Des amendements étaient en discussion sur cette nouvelle version.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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