Suisse
Mobilisation pour le climat en Suisse
Des milliers de personnes ont à nouveau marché samedi après-midi dans plusieurs villes de Suisse pour le climat. A Zurich, ils étaient 15'000, à Berne et Lausanne entre 8000 et 9000. A Genève en revanche, la participation a nettement baissé.
A l'échelle nationale, ce sont 50'000 personnes qui ont défilé dans une vingtaine de villes, ont indiqué les organisateurs en fin de journée. Il s'agissait de la quatrième journée de mobilisation pour la cause environnementale. Plus de 50'000 jeunes étaient déjà descendus dans les rues le 15 mars dernier, après deux premières grèves du climat le 18 janvier et le 2 février.
Cette fois, il n'y avait pas que des jeunes dans les rues, mais des participants de tout âge. Si les grandes villes ont attiré plusieurs milliers de personnes, les villes moyennes comme Bienne, Olten (SO), Thoune (BE) ou La Chaux-de-Fonds (NE) ont aussi vu défiler plusieurs centaines de personnes. Même à Sion où la manifestation était interdite faute d'une autorisation en bonne et due forme, quelque 200 jeunes ont défilé pacifiquement.
Fléchissement?
Si le mouvement semble encore drainer pas mal d'enthousiasme, il a nettement baissé à Genève et légèrement diminué à Lausanne. Dans la cité de Calvin, ils étaient entre 1200 et 1500 à défiler, soit presque quatre fois moins que lors des éditions précédentes. Dans le chef-lieu vaudois, le nombre de participants a reculé d'environ 2000.
Il existe un risque d'une certaine lassitude", a reconnu Laurane Conod, l'une des membres du comité d'organisation genevois, interrogée par Keystone-ATS. Pas question toutefois de baisser les bras. "Nous ne voulons pas arrêter notre mouvement tant que nos revendications n'ont pas été entendues, tant que nous n'avons pas obtenu des résultats concrets", a affirmé l'étudiante genevoise.
A Lausanne, la police a mené une action préventive au début du cortège et saisi du matériel de peinture et des sprays. Les organisateurs avaient annoncé vouloir mener plusieurs "actions positives" permettant de se réapproprier la ville. Une dizaine de personnes ont été contrôlées.
Pour le reste, la manifestation s'est déroulée sereinement. "Plus chaud, plus chaud que le climat", "oui, oui oui à l'écologie, non à la pollution" ont scandé les participants. Symbole de la manifestation, un arbre à rêves a été planté sur la place en face du Palais de Rumine sous la forme d'un petit pommier.
Nécessaires et incontournables
Le mouvement Grève du Climat réclame des émissions nettes de gaz à effet de serre nulles d'ici 2030 en Suisse et la proclamation d'un état d'urgence climatique. "Ces exigences sont ambitieuses, mais nécessaires et incontournables", selon Jan Burckhardt, gymnasien à Berne.
"Il s'agit de savoir si on veut enfin écouter la voix de la science." Le monde scientifique leur a en effet apporté un large soutien puisque 23'000 représentants allemands, autrichiens et suisses ont signé un texte qualifiant leurs demandes de "fondées et légitimes".
Depuis le début de la mobilisation en début d'année, les cantons de Vaud, Bâle-Ville et Fribourg ont adopté des résolutions sur l'urgence climatique. Par ce geste, ces collectivités reconnaissent l'empreinte de l'homme dans le changement climatique et s'engagent à contenir le réchauffement sous 1,5 degré par rapport à l'ère préindustrielle. La Grève du Climat demande que d'autres cantons et villes suivent cet exemple.
(KEYSTONE-ATS)
Culture
Le Musée de Carouge présente un siècle de photos de classe
La nouvelle exposition du Musée de Carouge (GE), qui débute le 25 janvier prochain, est consacrée aux photos de classe du 20e siècle. Le public peut découvrir des clichés provenant de l'Ecole Jacques-Dalphin et de celle des Pervenches. A découvrir jusqu'au 27 avril 2025.
La photographie de classe est un véritable rituel social. Parmi les objets scolaires, elle figure depuis des générations comme un élément soigneusement conservé dans les archives personnelles, relève le Musée de Carouge.
Il n'est donc pas surprenant d'en retrouver des traces dans les musées, les collections et les fonds d'archives, comme ceux de la CRIÉE (Communauté de recherche interdisciplinaire sur l'éducation et l'enfance) qui collabore à cette exposition. Les Archives de la Ville de Carouge, les Archives de la vie privée et le Service des écoles et institutions pour l'enfance ont aussi participé.
Une époque et ses modes
Chaque détail ouvre une porte sur une époque, ses modes vestimentaires et ses environnements scolaires. Au 19e siècle, ces photos étaient souvent utilisées pour montrer la discipline et l'ordre au sein des établissements. Les élèves sont alignés, les visages souvent plus graves qu'aujourd'hui aussi parce que les temps de pose étaient longs.
Dans les années de guerre, l'habillement est modeste. Jusqu'en 1960, les tenues des enfants sont assez uniformes. Puis, au fil des décennies suivantes, ces portraits de groupe sont de moins en moins posés, reflétant les courants d'émancipation de l'époque.
Les photos de classe modernes capturent non seulement les visages des élèves, mais parfois aussi des moments plus spontanés, reflétant une approche plus libre et inclusive de la vie scolaire et toujours en miroir de la société. Ces photos permettent ainsi de se rendre compte de l'évolution scolaire au fil des décennies.
https://www.carouge.ch/photos-de-classe-pose-ou-grimace
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Introspection, nouveau coach, travail, Yverdon Sport se dit prêt
La Super League reprend ce weekend. Yverdon-Sport retrouve la pelouse avec un objectif en ligne de mire: le maintien.
Le championnat reprend ce dimanche pour les Nord-vaudois. Ils se déplaceront au Letzigrund pour y affronter le FC Zurich. Une reprise après une première partie de saison et des fêtes de fin d'année quelque peu compliquées. Au classement, YS pointe au 10e rang avec 17 points. Les Yverdonnois ne se sont en effet imposés que quatre fois en 18 matchs. La forteresse qu'ils avaient créée au Stade Municipal est devenue plus que franchissable.
Résultat: Alessandro Mangiarratti a été remercié avant Noël. C'est à présent Paolo Tramezzani qui entraîne l'équipe. Mais les joueurs ont aussi leur part à jouer. Lors du dernier match avant la pause hivernale (défaite 0-1 contre Sion), Paul Bernardoni nous expliquait qu’ils devaient tous se regarder dans un miroir et faire leur autocritique. Le gardien a-t-il l’impression que quelque chose a changé dans la dynamique du groupe pendant cette pause?
Lors de la rencontre organisée jeudi avec le club et les médias, Paul Bernardoni a aussi donné du crédit au stage d'entraînement effectué au Portugal en tout début d'année. "Le fait de se retrouver et d'être ensemble 24h/24, ça permet d'apprendre à se connaître", explique-t-il.
Avec cet enchaînement de mauvis résultats, les Yverdonnois se sont enlisés dans une sorte de cercle vicieux. "Mais je pense qu'on s'y est mis un peu tout seul par moment, lâche le portier. On voyait des trucs bêtes, des décisions litigieuses, des poteaux. Alors que c'est toi et ta tête, toi et ta mentalité." Il a aussi souligné qu'avec ses coéquipiers, "on sait se dire les choses". Ont-ils donc mis sur la table tout ce qu'ils avaient sur le cœur?
"Il nous demande de moins nous plaindre"
Paul Bernardoni avoue être impatient de retrouver la compétition. L'attente a été d'autant plus longue pour le Français qu'il n'avait jamais vécu une pause hivernale aussi longue. "On a envie de tout déchirer dans cette deuxième partie de saison", sourit-il.
Les Yverdonnois peuvent compter sur l'expérience d'un nouvel entraîneur pour parvenir à leurs fin. Paolo Tramezzani connaît bien la Super League avec des passages à Lugano et surtout Sion. Même si le coach n’est pas là depuis longtemps, on ressent déjà quelques changements.
Ce qui est demandé au technicien transalpin, c'est de maintenir l'équipe en Super League. Un défi qui lui plaît.
Fort de cette expérience, qu'espère-t-il apporter au club?
Dimanche, YS reprend le championnat avec un gros match contre le FC Zurich, à l'extérieur. Une rencontre qui servira de test. "On cherchera à comprendre nos limites, où on doit s'améliorer. Même pour moi, pour voir quelle est la bonne direction à prendre", explique Paolo Tramezzani. Le message que l'entraîneur essaie de faire passer aux joueurs pour entamer de la meilleure façon cette deuxième partie de saison? "Faire sentir aux gars qu'on a confiance en eux." Coup d'envoi à 14h15.
Football
Sion pour se hisser dans le top 6?
En recevant GC samedi pour la reprise de la Super League, Sion a une belle occasion de se hisser dans le top 6. Quant à Servette, un succès face à St-Gall pourrait lui offrir la tête du championnat.
Les Sédunois doivent toutefois se méfier de Sauterelles qui n'ont plus perdu depuis le 10 novembre en championnat et un revers contre St-Gall. Depuis, les Zurichois, toujours 11es, ont compilé trois nuls et un succès juste avant la pause.
Septième, Sion peut de son côté espérer grimper dans le top 6 avec une victoire, surtout que les Valaisans couchent sur trois succès et sur 12 points lors de leurs cinq dernières parties.
Pour Servette, il s'agit de commencer 2025 sur de bonnes bases. Mais en recevant St-Gall, les Genevois doivent se méfier d'un adversaire qui vaut certainement mieux que sa 8e place actuelle dans un championnat particulièrement serré.
Tellement serré qu'en cas de victoire, les Grenat pourraient prendre provisoirement la tête du championnat en attendant les rencontres de dimanche.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Économie
Le directeur de la Poste veut se concentrer sur les questions clés
Le chef sortant de La Poste Suisse, Roberto Cirillo, a critiqué un éparpillement de la politique. Au lieu de se concentrer sur des questions essentielles, l'accent est mis sur des sujets secondaires, explique-t-il dans une interview accordée à Tamedia.
"La politique doit s'occuper des questions clés du service postal universel", a déclaré Roberto Cirillo dans une interview publiée samedi. Or, la politique consacre beaucoup d'énergie à des questions secondaires, qui n'apportent rien à long terme ni à la population ni à l'économie, mais qui occasionnent beaucoup de dépenses, a déclaré le chef sortant de la Poste.
"Il est faux de penser que la politique a contrecarré l'un de mes projets", a expliqué l'homme de 53 ans. Elle n'a pas empêché son travail. Il a qualifié la collaboration avec le Département fédéral de l'environnement, des transports, de l'énergie et de la communication de "toujours fructueuse".
Roberto Cirillo a annoncé vendredi qu'il quitterait la direction du groupe à la fin du mois de mars. Il ne sait pas encore où il ira après la Poste "Je suis convaincu que je trouverai une nouvelle mission", a-t-il dit.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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