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Murat Yakin Superstar

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Murat Yakin marque déjà les esprits. (© KEYSTONE/URS FLUEELER)

Moins de trois mois ont suffi à Murat Yakin pour devenir le nouveau "boss" du football suisse.

Le Bâlois a mené à bien une mission que l'on croyait impossible: devancer l'Italie, Championne d'Europe en titre, dans la course à la qualification directe pour la phase finale de la Coupe du monde 2022 au Qatar.

Victorieuse 4-0 de la Bulgarie lundi soir malgré l'absence de... sept des onze titulaires "bourreaux" de la France le 28 juin dernier en huitième de finale de l'Euro, la Suisse de Murat Yakin a signé pratiquement le même exploit que l'équipe de la Coupe du monde 1994 de Roy Hodgson qui avait soufflé la qualification pour les Etats-Unis au Portugal.

Sans être encore l'égal de Vladimir Petkovic qui demeure toujours le plus grand sélectionneur de l'histoire, Murat Yakin n'est plus désormais regardé comme un entraîneur un brin trop dilettante. Il est, aussi, devenu lundi soir le premier sélectionneur à ne perdre aucun de ses sept premiers matches pour battre le record établi par Paul Wolfisberg en 1982.

A la barre jusqu'en 2024

Sa science tactique, son flair qui l'a conduit à relancer Fabian Frei et a donné à Rome les clés de son attaque à un quasi-néophyte - Noah Okafor - et cette coolitude qui tranche avec la rigidité de son prédécesseur ont conquis tout le monde. Ses joueurs, bien sûr, avec lesquels il entretient un dialogue qu'il veut permanent sont sous le charme, comme ses dirigeants d'ailleurs. L'Association Suisse de Football (ASF) n'a pas, ainsi, tardé à annoncer la reconduction automatique de son contrat jusqu'à l'été 2024.

Murat Yakin est, ainsi, assuré d'être à la barre de l'équipe de Suisse non seulement lors la Coupe du monde au Qatar mais aussi lors de l'Euro 2024 en Allemagne.

S'il admet que la chance a accompagné la Suisse lors de cette campagne avec les deux penalties ratés par Jorginho qui auraient dû permettre à l'Italie de classer l'affaire, Murat Yakin aurait toutes les raisons de tirer la couverture à lui sans cette humilité qui le caractérise. Sa maîtrise lors des six matches de qualification qu'il a dirigés fut épatante.

La manière avec laquelle il a su faire face à l'avalanche de forfaits force le respect. "Il convient toujours de trouver des solutions aux problèmes que l'on peut rencontrer", répète-t-il. On l'a vu avec la confiance accordée à Frei et à Okafor. A Ruben Vargas aussi. Mais son coup de maître fut d'avoir bâti "le" système qui offre à Xherdan Shaqiri son meilleur rôle.

Placé en soutien direct de l'attaquant, Noah Okafor vendredi à Rome et Mario Gavranovic lundi à Lucerne, Xherdan Shaqiri a démontré pourquoi il était bien un joueur d'exception. Peut-être le plus grand de l'histoire du football suisse avec Stéphane Chapuisat.

Des choix déchirants

S'il conserve ce schéma en 4-4-1-1 avec deux ailiers forts aux côtés des deux milieux axiaux, Murat Yakin sera très vite confronté à des choix déchirants. Si Granit Xhaka retrouve l'intégralité de ses moyens, il y aura, ainsi, un homme de trop en ligne médiane.

Qui de Remo Freuler ou de Denis Zakaria fera les frais du retour du capitaine ? En attaque, peut-on désormais se priver des services de Noah Okafor même si Haris Seferovic revient dans le jeu ?

La prochaine échéance de l'équipe de Suisse tombera en mars. Elle jouera, en principe, deux matches amicaux. Selon l'ASF, rien n'est encore tranché.

"Elle est encore loin cette Coupe du monde", glisse Murat Yakin. Le sélectionneur attend sans doute le tirage au sort du 1er avril à Doha pour être habité par la magie d'une compétition qu'il n'a pas eu la chance de disputer comme joueur.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Sion - Stade Nyonnais renvoyé

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Les employés de la ville ont tenté de déneiger le terrain, mais ce fut en vain. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le match au sommet de Challenge League entre Sion et le Stade Nyonnais prévu ce soir à Tourbillon est reporté en raison de la neige. Wil - Schaffhouse est également reporté.

Leader de la deuxième division, Sion devait accueillir les Nyonnais, troisièmes du classement. Mais à une demi-heure du coup d'envoi, l'arbitre principal Tobias Thies a décidé de renvoyer le match en raison des chutes de neige. Les employés de la ville ont bien essayé de dégager le manteau blanc, mais à peine avaient-ils libéré un bout de terrain que la neige s'empilait à nouveau.

Le match sera refixé par la Swiss Football League dans les jours à venir.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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René Weiler: "Un mental extraordinaire"

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Rene Weiler (au premier plan): un mauvais tour joué à José Mourinho. (© KEYSTONE/SALVATORE DI NOLFI)

"Fier et heureux", René Weiler peut savourer le moment : son Servette FC a bien été à la hauteur de l’événement face à la Rome pour prolonger son parcours européen l’an prochain.

"Nous avons mesuré ce soir tous les progrès accomplis depuis la défaite 4-0 à Rome, lâche le Zurichois. J’ai toujours pensé que le mental battait le talent. Le mental de mes joueurs est vraiment impressionnant. Ils ont défendu de manière solidaire. Tout le monde est également impliqué dans le jeu offensif."

"Jouer un match dans une telle ambiance est extraordinaire, poursuit-il. Nous aurons la chance d’en rejouer au moins un de plus l’an prochain." Mais dans l’immédiat, c’est le choc de Berne dimanche qui se profile pour les Grenat avec l'ambition de cueillir une huitième victoire de rang en championnat. "On veut gagner aussi au Wankdorf, glisse René Weiler. Ce rendez-vous de dimanche a influencé mon coaching. J’ai, ainsi, sorti très tôt Kutesa pour qu’il garde de la fraîcheur pour dimanche."

Quant à Jose Mourinho, il regrettait l’apathie des siens au retour des vestiaires. "Ce n’est pas la première fois que l’on perd le fil après la pause alors que nous menons au score, lance le "Special One". Notre performance était malgré tout suffisante pour gagner cette rencontre même si plusieurs joueurs n’ont pas évolué à leur meilleur niveau."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Un nul qui vaut toutes les victoires

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La joie de Chris Bedia après son égalisation. (© KEYSTONE/EPA/SALVATORE DI NOLFI)

Le Servette FC s’est inventé un destin européen. Au stade de Genève devant... 28'554 spectateurs, il a assuré sa qualification pour les seizièmes de finale de la Conference League avec un réel panache.

Les Grenat ont tenu en échec la Roma (1-1) pour officialiser leur troisième place dans ce groupe G de l’Europa League avant la dernière journée qui leur proposera un déplacement à Prague face au Slavia. Ils ne peuvent plus, en effet, être rejoints par le Sheriff Tiraspol, battu 3-2 à domicile par le Slavia.

Même si Jose Mourinho a forcé le trait en affirmant que le Servette FC sera un candidat à la victoire en Conference League, cette rencontre a rappelé une évidence : le Servette FC, qui reste sur une série de sept victoires de rang en Super League, évolue bien cet automne à des hauteurs qu’il n’a plus côtoyées depuis près de quarante ans. Oui, ces Grenat qui auraient vraiment mérité la victoire face au finaliste de la dernière édition de l'Europa League, rappellent leurs glorieux ainés des années quatre-vingt. Il leur reste maintenant à transformer l’essai en quelque sorte dimanche à Berne face aux Young Boys dans un choc au sommet qui promet tant.

Une frappe imparable de Lukaku

L’entame des Grenat fut celle que l’on espérait. Sans complexe aucun, les Servettiens ont tenté de bousculer les Romains dans un premier quart d’heure emballant. Malheureusement, ils ne parvenaient pas à dessiner l’action qui aurait pu changer le cours de la partie. Les Romains, en revanche, marquaient sur leur première véritable offensive, une percée de Diego Llorente, lequel trouvait Romelu Lukaku pour une frappe imparable. Le Belge a pu déjouer le piège du hors-jeu en raison du placement défaillant de Keigo Tsunemoto.

Forts de leur avantage, les Romains ont pris les commandes du match avec un jeu qui autorise de penser que Jose Mourinho n’est pas uniquement l’entraîneur défensif que l’on se plait parfois à décrire. Les Genevois devaient attendre les derniers instants de cette première période pour se défaire de l’emprise romaine. Ils y parvenaient de la plus belle des façons avec la frappe enroulée de Dereclk Kutesa que le portier serbe Mile Slivar détournait au prix d’une parade stupéfiante.

Bedia abuse Cristante

L’occasion de Kutesa a sans doute agi comme un déclic. Les Grenat revenaient sur le terrain comme des morts de faim pour obtenir très vite une juste récompense : l’égalisation de Chris Bedia sur une action où il ne fut pas loin de ridiculiser le capitaine romain Bryan Cristante.

Sonnée par ce but qu'elle n'avait sans doute pas vu venir, la Roma perdait de sa superbe pour abandonner le contrôle de la partie. Même si Paolo Dybala fut à deux reprises très proche de redonner l'avantage à ses couleurs, la jouerie, l'envie et même une douce folie étaient pour ce Servette FC qui a su répondre présent lors de cette soirée de gala. En revanche pour la Roma, ce résultat lui ôte pratiquement tout espoir de se qualifier directement pour les huitièmes de finale. A moins que Servette ne cueille au moins un point à Prague..

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Pierluigi Tami: "Aucune raison de rompre le contrat de Murat Yakin"

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Le directeur des équipes nationales Pierluigi Tami, soutient Murat Yakin. En tout cas, jusqu'au printemps prochain. (© KEYSTONE/PETER KLAUNZER)

Pressé par la proximité du tirage au sort ce samedi à Hambourg de la phase finale de l’Euro 2024, l’Association Suisse de Football (ASF) a confirmé mardi Murat Yakin à son poste de sélectionneur.

Pierluigi Tami évoque le pourquoi de cette décision.

"Il n’y avait aucune raison de rompre le contrat de Murat Yakin. Comme il n’y en aucune de le prolonger aujourd’hui", explique le directeur des équipes nationales. On rappellera que le contrat du Bâlois, qui courait jusqu’au 31 décembre, a été automatiquement reconduit jusqu’à l’été prochain après la qualification de l’équipe de Suisse pour la phase finale de l’Euro 2024. Pierluigi Tami souligne que tout est ouvert quant à la finalisation d’un nouveau contrat avec le sélectionneur.Il n’exclut pas ainsi que le sujet soit abordé au printemps déjà.

"Murat Yakin a fait son autocritique. Il a présenté un plan très clair pour l’avenir qui concerne le cadre et le staff, poursuit Pierluigi Tami. Nous sommes prêts à le soutenir dans les directions qu’il entend prendre." Le directeur des équipes nationales précise qu’aucun contact n’a été noué avec Urs Fischer ou Lucien Favre avant les discussions menées ces derniers jours avec Murat Yakin.

Vincent Cavin sur le départ

Murat Yakin devra, ainsi, ½uvrer avec un nouvel assistant en raison du départ annoncé de Vincent Cavin. Le Vaudois a annoncé à l’ASF son intention de répondre positivement à une offre du Lausanne-Sport qui lui propose la place de directeur sportif. Sa succession sera, l’espère Pierluigi Tami, réglée d’ici la fin de l’année.

Devant la presse, Pierluigi Tami est, bien sûr, revenu sur les relations pour le moins tourmentées entre Murat Yakin et son capitaine Granit Xhaka. "Les deux hommes se sont parlés après les critiques émises par Granit au soir du match de Pristina, explique-t-il. Ils m’assurent qu’ils veulent faire cause commune."

"Le choix de l'entraîneur ne leur appartient pas"

Seulement, Granit Xhaka a rappelé lors de l’ultime rassemblement qu’il n’évoluait pas en sélection à son poste de prédilection, en no 6 devant la défense. "Il est normal que l’on ne soit pas à 100 % sur la même ligne que l’entraîneur, glisse Pierluigi Tami. Cela vaut pour tous les joueurs, pas seulement pour Granit !" Le directeur national est toutefois convaincu que tous les joueurs tirent à la même corde que leur entraîneur. Il précise toutefois que les cadres de l’équipe n’ont pas été impliqués dans la décision de maintenir Murat Yakin à son poste. "Le choix de l’entraîneur ne leur appartient pas", lâche-t-il.

Enfin, Pierluigi Tami s’inscrit en faux contre l’interprétation des critiques qu’il a formulées au soir de la défaite en Roumanie. Non, il n’a pas voulu scier la branche sur laquelle Murat Yakin est assis. "Mes critiques ont été interprétées de manière trop négative, dit-il. J’étais seulement déçu par notre fin de campagne. Mais les joueurs et l’entraîneur l’étaient aussi."

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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