Suisse
Public Eye dénonce le prix des médicaments
- Share
- Tweet /home/clients/a0d505b655321b17f8ff9c921bca9d03/lfm/wp-content/plugins/mvp-social-buttons/mvp-social-buttons.php on line 72
https://www.lfm.ch/wp-content/uploads/2019/01/20190131112532499-1000x600.jpg&description=Public Eye dénonce le prix des médicaments', 'pinterestShare', 'width=750,height=350'); return false;" title="Partager sur Pinterest">
Dans une lettre ouverte adressée à Alain Berset, Public Eye demande au ministre de la Santé d'agir pour faire baisser le prix des médicaments via l'instrument de la licence obligatoire, qui permet la commercialisation de génériques. L'ONG lui a prémâché le travail.
"Les prix exorbitants des médicaments entravent toujours plus l'accès aux traitements vitaux et conduisent à l’explosion des coûts de la santé en Suisse", dénonce Public Eye dans un communiqué diffusé jeudi. Mais pour l'association, il existe un remède efficace: la licence obligatoire.
"Comme le montrent plusieurs exemples à l’étranger, la licence obligatoire permet de lutter efficacement contre de tels prix excessifs", estime Public Eye. Ceci "en permettant la commercialisation de génériques moins chers malgré l'existence d’un brevet, sans que la bonne marche des affaires du fabricant n'en soit affectée".
Et comme l'organisation se dit consciente que le conseiller fédéral a "un emploi du temps très chargé", elle a préparé pour lui une demande détaillée de licence obligatoire de 35 pages pour le médicament anticancéreux Perjeta de Roche. "Vous n'avez plus qu'à la déposer" auprès du Tribunal fédéral des brevets, écrit Public Eye dans sa lettre ouverte.
Ce serait une première
L'ONG souligne qu'il s'agirait d'une première. Cet instrument n'a en effet jamais encore été demandé pour un médicament en Suisse, selon elle.
Si Public Eye cible le Perjeta, c'est parce que l'entreprise pharmaceutique bâloise jouit avec ce médicament d'une situation de monopole, selon l'organisation. Ce qui lui permet d'en fixer le prix "pratiquement comme bon lui semble", ajoute-t-elle, citant un reportage diffusé dans l'émission "Rundschau" de la SRF.
Le Perjeta a rapporté 2,2 milliards de francs à Roche en 2017, selon le site internet du géant de la pharma. Ce qui en fait son quatrième médicament totalisant le plus de revenus.
Pas le bon instrument, pour l'OFSP
Contacté par Keystone-ATS, un porte-parole de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) renvoie à une réponse du Conseil fédéral à une interpellation du conseiller national Angelo Barrile (PS/ZH), datant de septembre dernier. "Le Conseil fédéral indique qu'il n'est pas possible de baisser les coûts de la santé en instaurant des licences obligatoires pour les médicaments nouveaux et onéreux", explique Grégoire Gogniat.
D'une part, la loi sur les brevets exige qu'une licence obligatoire passe par une procédure judiciaire, selon lui. D'autre part, le Tribunal fédéral des brevets n'accorde cette licence que pour les exceptions prévues dans cette loi et uniquement pour un acteur spécifique, à savoir le demandeur de brevet (une entreprise pharmaceutique désireuse de produire le médicament).
"De plus, la législation sur les produits thérapeutiques prévoit une protection des données sur les préparations originales d'une durée de dix ans au moins", ajoute Grégoire Gogniat. "Même en cas de licence obligatoire, le titulaire doit soumettre à son tour toutes les données cliniques à l'autorité compétente pour l'octroi de l'autorisation du médicament, une procédure coûteuse et s'étendant sur plusieurs années."
La loi sur les produits thérapeutiques, révisée en 2016, ne prévoit ni révocation ni report sur autrui de l'autorisation de mise sur le marché, précise le porte-parole. "C'est pourquoi le Conseil fédéral est d'avis que, pour les médicaments protégés par un brevet, d'autres mesures s'imposent pour maîtriser les coûts, par exemple, les modèles de prix et les examens minutieux dans le cadre d'admissions limitées dans la liste des spécialités."
Campagne lancée l'année dernière
Public Eye a lancé sa campagne en faveur de la licence obligatoire en mai 2018. Un porte-parole de Roche avait alors déclaré à l'Agence télégraphique suisse (ats) que ces licences étaient injustifiées. "Aucune base légale n'existe et un bon système de brevets est indispensable pour l'industrie pharmaceutique."
La faîtière suisse Interpharma avait, quant à elle, souligné que les innovations contre le cancer permettent de "soigner un cancer sur deux". En revanche, Santésuisse avait dit accueillir favorablement le scénario de licences obligatoires sur le principe.
(KEYSTONE-ATS)
Suisse
Deux nouveaux millionnaires au tirage du Swiss Loto
Le Swiss Loto a fait deux millionnaires samedi. L'un empoche 1 million de francs avec les six bons numéros et l'autre 1,8 million grâce au Joker.
Pour empocher le gros lot, il fallait cocher les numéros 1, 8, 16, 24, 26 et 34. Le numéro chance était le 2, le rePLAY le 8 et le Joker le 494198.
Lors du prochain tirage mercredi, 5,8 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande.
https://jeux.loro.ch/games/swissloto/
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Un cochon en goguette paralyse le trafic à Coire
Un cochon a bloqué l'autoroute A13 samedi à Coire. Le verrat s'est échappé d'une remorque, a annoncé la police grisonne. L'animal a été capturé contre son gré et l'autoroute a pu être rouverte à la circulation après une vingtaine de minutes.
Le cochon a été un peu étourdi, mais il se porte bien, précise la police. Il a été chargé dans la remorque et a poursuivi son voyage.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
Süssli: la guerre en Ukraine n'a causé aucun électrochoc en Suisse
Le monde politique suisse n'a toujours pas pris la mesure du danger près de quatre ans après l'attaque russe en Ukraine, estime le chef de l'armée suisse Thomas Süssli. "Je n'ai pas l'impression qu'un électrochoc s'est produit depuis lors dans le pays", lâche-t-il.
Dans une démocratie, c'est la politique qui détermine les moyens de l'armée, explique dans un entretien diffusé samedi par la Neue Zürcher Zeitung le chef de l'armée suisse, qui quitte ses fonctions à la fin de l'année. Cette situation, il dit l'accepter. Mais comme responsable de la troupe, il trouve difficile d'accepter le fait qu'en cas d'urgence, seul un tiers des soldats serait entièrement équipé.
"Je me souviens très bien du 24 février 2022, lorsque la Russie a attaqué l'Ukraine. Pour moi, c'était clair: il fallait faire preuve d'une honnêteté totale. La population et les politiciens ne devaient pas croire que l'armée était capable de se défendre alors qu'elle ne l'est pas", raconte-t-il. Mais, s'interroge-t-il, pourquoi aucune réaction ne s'est-elle encore produite en Suisse?
La neutralité ne protège pas
Le commandant de corps y voit trois raisons: la première est que la dernière guerre sur le sol suisse remonte à près de 180 ans, la guerre civile du Sonderbund de 1847. "Nous n'avons donc [...] pas de mémoire collective des guerres, contrairement à l'Estonie ou à la Pologne par exemple".
Deuxième raison citée, la guerre en Ukraine semble lointaine pour beaucoup. "En réalité, seuls deux pays nous séparent de l'Ukraine: la Hongrie et l'Autriche", prévient M. Süssli.
Et troisièmement, ajoute-t-il, il y a l'idée que la neutralité protège automatiquement. "Mais c'est historiquement faux. Il y a plusieurs pays neutres qui n'étaient pas armés et qui ont été entraînés dans une guerre. La neutralité n'a de valeur que si elle peut être défendue par les armes".
Si la Suisse ne veut investir 1% de son produit intérieur brut qu'à partir de 2032 ou 2035, il faudra attendre 2050 pour que le pays soit prêt à se défendre, met en garde le responsable militaire.
Des achats plus flexibles
Il voit cependant des progrès au sein de l'armée. "Nous avons par exemple mis en place un système d'innovation avec lequel les soldats de milice peuvent apporter leurs idées", explique M. Süssli. Ce système "nous permet d'apporter rapidement de nouvelles techniques à la troupe, quelles qu'elles soient".
Il relève également la nouvelle voie mise en place pour l'acquisition rapide de nouvelles armes malgré la lourdeur des processus d'achat d'armement. "Pour les drones, par exemple, nous n'achetons pas un modèle particulier pour faire des stocks", explique-t-il.
"Nous cherchons plutôt des fabricants intéressants sur le plan technologique, avec lesquels nous concluons des contrats-cadres. Nous pouvons ainsi faire appel plus tard à la technique la plus récente. Ou bien nous ne mettons plus au concours un produit clairement défini, mais nous décrivons le problème que nous voulons voir résolu. C'est alors que joue la concurrence des idées".
Guerre numérique
Le chef de l'armée suisse remarque un déplacement croissant de la guerre dans le cyberespace. Le service de renseignement suisse affirme par exemple "que plus de 80 ressortissants russes liés aux services secrets russes vivent ici", en Suisse, ajoute-t-il.
Face aux nouvelles menaces, "la Suisse ne peut pas se défendre toute seule", avertit le militaire. "C'est pourquoi nous devons pouvoir coopérer avec d'autres armées et être interopérables, c'est-à-dire fonctionner ensemble. Pour cela, il faut des années de préparation, ce qui a déjà commencé".
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse
La cagnotte de 50,2 millions est tombée à l’Euro Millions
Une personne résidant en Espagne a trouvé la combinaison gagnante du tirage de l’Euro Millions de vendredi. Elle remporte au total 50,2 millions de francs. Pour gagner, il fallait jouer les numéros 12, 22, 32, 36 et 48 et les étoiles 3 et 4.
Lors du prochain tirage mardi, 16 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande. Cette loterie transnationale est proposée dans douze pays européens, dont la Suisse et le Liechtenstein.
https://jeux.loro.ch/games/euromillions
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
-
VaudIl y a 2 jours
La jeune piétonne percutée à Orbe (VD) est décédée
-
SuisseIl y a 3 jours
Un culte protestant francophone diffusé en Eurovision depuis Jussy
-
CultureIl y a 1 jour
"Adieu Teddy": décès à 65 ans d'un membre du groupe The Cure
-
InternationalIl y a 3 jours
Le pape appelle l'Ukraine et la Russie à dialoguer directement
-
InternationalIl y a 2 jours
Le Nigeria évoque d'autres frappes lors d'opérations avec les USA
-
CultureIl y a 3 jours
Les liens étroits entre mode et cinéma à la Cinémathèque suisse
-
InternationalIl y a 3 jours
Trump souhaite un joyeux Noël aux "pourritures de gauche radicale"
-
LausanneIl y a 1 jour
Plan Grand froid: Lausanne ouvre 50 lits supplémentaires


