Suisse Romande
Action simultanée d'XR à Genève et Lausanne
Extinction Rebellion s'en est pris lundi au commerce de matières premières sur l'Arc lémanique. Plusieurs centaines d'activistes du mouvement ont occupé les locaux de quatre multinationales basées à Genève et Lausanne, avant d'aller défiler devant chez Nestlé à Vevey.
Les "bloqueurs" ont simultanément investi lundi matin les locaux de Vitol, Cargill et Mercuria à Genève ainsi que ceux d'Ifchor à Lausanne. Ces occupations, visant à dénoncer l'impact de ces sociétés sur l'environnement, ont été relativement courtes. La plus longue, chez Vitol à la place des Bergues, a duré environ trois heures.
En fin d'après-midi, quelques militants ont poursuivi leur action à Vevey (VD). Ils se sont arrêtés devant le siège de Nestlé, accusant aussi le géant alimentaire de détruire la planète. "Ne nous regardez pas, rejoignez-nous", ont scandé les activistes devant les grilles fermées du bâtiment.
Concernant les occupations matinales, les polices de Genève et Lausanne n'ont pas procédé à la moindre interpellation. Aucun dommage n'a été signalé et les activistes ont quitté d'eux-mêmes les locaux des entreprises. Celles-ci n'ont, jusqu'ici du moins, pas porté plainte, ont précisé les polices genevoises et lausannoises, interrogées par Keystone-ATS.
Pour Extinction Rebellion (XR), l'objectif de cette action était "de mettre en lumière ces sociétés peu connues du public et qui se moquent de la biodiversité", a dit l'une des participantes à l'issue du blocage chez Cargill. "Nous ne faisons pas cela pour le plaisir, mais pour réagir face à l'attentisme de nos autorités", a ajouté un autre militant.
Près de 500 militants
Selon un porte-parole du mouvement, "environ 500 personnes" ont participé à cette opération. Il a expliqué que, contrairement à d'autres actions d'XR, il avait été convenu de procéder à de brefs blocages. "L'idée était de faire parler de ces multinationales, mais sans se faire arrêter par la police", a-t-il dit.
Dans un tract diffusé sur le site des actions, XR a relevé que plus de 500 groupes actifs dans le commerce de matières premières étaient établis en Suisse. Le mouvement écologique les accuse d'agir "dans la plus grande opacité" et de provoquer "de sinistres conséquences pour l'environnement et les populations" entre "déforestations massives", "pollution de l'air et des cours d'eau", "émissions de CO2 à gogo" ou encore "paupérisation et injustices sociales."
Les entreprises visées lundi se sont défendues d'un tel cynisme. A l'image de Cargill qui, dans une prise de position écrite, a assuré "mobiliser des partenariats constructifs pour éliminer la déforestation et protéger les droits de l'homme." Selon le géant américain du négoce, "c'est en travaillant avec des ONG globales et des organisations locales que nous pourrons nourrir la population mondiale de manière durable."
Déplacement en cars
XR avait annoncé de longue date cette opération sur le secteur privé dans l'Arc lémanique, mais sans dévoiler le nom des entreprises ciblées. Le mouvement prônant la désobéissance civile s'était surtout fait connaître jusqu'ici en Suisse pour ses actions sur le domaine public, et notamment ses occupations de ponts et de routes.
A noter finalement que les militants d'XR ont voyagé dans des cars lundi entre Lausanne et Genève. "C'était pour une raison tactique. On nous aurait repéré trop facilement en train", a justifié un membre du mouvement écologique.
Économie
Le Canton de Genève suspend l'activité d'Uber qui fait recours
Le Canton de Genève a interdit récemment les activités de MITC Mobility, entreprise qui a repris la plupart des chauffeurs qui utilisent l'application d'Uber. Mais celle-ci a fait recours et obtenu des mesures superprovisionnelles.
Début décembre, l'Office cantonal de l'emploi (OCE) a exigé la mise en conformité de l'entreprise avec la loi fédérale sur le service de l'emploi et la location de service (LSE). Mi-janvier, il a ensuite signifié par courrier la fin des activités de MITC Mobility, a affirmé mardi soir à Keystone-ATS un porte-parole de l'entreprise, confirmant une information de la RTS.
Selon cette législation, la société devrait garantir un nombre minimal d'heures à tous ces chauffeurs. Or, ce modèle manque de flexibilité, selon le patron de MITC Mobility Karim Sahnine. L'entreprise a fait recours au Tribunal cantonal et a obtenu des mesures superprovisionnelles qui lui permettent pour le moment de continuer à oeuvrer.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Lausanne
Au moins 3000 fonctionnaires manifestent dans les rues de Lausanne
Au moins 3000 personnes ont manifesté mardi à Lausanne pour réclamer une indexation entière des salaires de la fonction publique et du secteur parapublic vaudois au renchérissement du coût de la vie. La grève a été suivie par plus d'enseignants qu'il y a une semaine.
"Conseil d'Etat, le compte n'y est pas", "Plus de fric pour le service public", "Indexation, la solution", ont notamment scandé les manifestants réunis devant la salle du Grand Conseil vaudois dès 16h30 avant de défiler dès 17h30 depuis la place du Château en direction du Département des finances à la rue de la Paix, en passant par la place de la Riponne.
"Liberté et Pas de Fric", "Enseignant, pas en saignant", "Conseil d'Etat, tu ne nous auras pas", "On Vaud mieux que ça" ou encore "Pleine indexation" pouvait-on lire sur des banderoles et pancartes brandies lors de la marche organisée par le Syndicat des services publics (SSP Vaud), la Fédération syndicale SUD et la Fédération des sociétés de fonctionnaires (FSF Vaud).
Enseignants, personnel soignant et policiers
Des huées et des sifflets se sont élevés en direction du siège des autorités cantonales. Plusieurs intervenants ont pris la parole sur la place du Château, notamment des élus d'Ensemble à Gauche & Pop (EP), du PS et des Verts ainsi que des syndicalistes.
Selon un premier décompte de Keystone-ATS, les fonctionnaires étaient au moins aussi nombreux que lors de la manifestation du 23 janvier dernier, soit au moins 3000 personnes (chiffre de la police). Les syndicats avaient estimé la foule à 4000 personnes.
Mardi, alors que la journée de grève a surtout été suivie dans l'éducation, la manifestation a, elle, rassemblé d'autres secteurs, en particulier celui de la santé avec notamment la mobilisation du personnel du CHUV mais également d'agents de la police et de la gendarmerie.
C'était le troisième jour de grève depuis six semaines. Selon les chiffres relevés à la mi-journée par le Département vaudois de l'enseignement et de la formation professionnelle (DEF), près de 2100 enseignants de l'école obligatoire et du postobligatoire, contre 1500 la semaine dernière, ont participé à la grève.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Genève
Les coupables d'abus sexuels à l'OMS doivent payer, demandent la Suisse et 50 pays
La Suisse et plus de 50 pays veulent que les responsables d'abus sexuels liés à l'Organisation mondiale de la santé (OMS) soient punis. Mardi à Genève, ils ont admis des avancées dans la politique de l'institution.
"Une réponse doit être apportée à chaque plainte dans un délai raisonnable et les responsables doivent être punis", affirme une déclaration conjointe lue par l'ambassadeur britannique lors du Conseil exécutif de l'OMS. Les victimes et les rescapés doivent obtenir un soutien adapté, selon ces dizaines de pays.
Ces Etats estiment qu'un financement durable devra être attribué à la lutte de l'OMS contre le harcèlement sexuel. Des "avancées" ont déjà été observées à la fois sur les politiques et sur les systèmes au sein de l'organisation.
De 2018 à 2020, des dizaines de femmes ont été victimes de violences sexuelles et de harcèlement en République démocratique du Congo (RDC) par des responsables de plusieurs organisations humanitaires. L'OMS s'était excusée et avait licencié ou n'avait pas renouvelé le contrat de quatre personnes.
Mardi, le directeur général de l'organisation Tedros Adhanom Ghebreyesus a affirmé qu'un quart environ des 83 plaintes étaient liées à son institution. Un fonds de deux millions de francs a aussi été lancé en septembre dernier pour accompagner les victimes, y compris celles de violations perpétrées par des membres d'autres organisations.
L'année dernière, l'OMS a reçu plus de 100 plaintes. Trois quarts des investigations ont été achevées. "Cette question est à mon menu chaque jour", a admis M. Tedros. Une politique sur trois ans a été lancée cette année par l'organisation.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Culture
Ferdinand et Valentine, le peintre et l'amante au Musée Jenisch
Le Musée Jenisch à Vevey (VD) ouvre vendredi ses portes sur sa nouvelle exposition, "Ferdinand Hodler. Revoir Valentine". Elle dévoile les oeuvres que le peintre a consacrées, jusque dans la mort, à celle qui fut son modèle, son amante et la mère de sa fille.
A voir jusqu'au 21 mai, l'exposition retrace leur histoire d'amour, depuis leur rencontre jusqu'à la maladie et la mort de Valentine, à Vevey en 1915. Près de 115 pièces ont été réunies pour cette exposition, dont 63 dessins et peintures. "Un ensemble exceptionnel réuni pour la première fois depuis plus de 45 ans", indique le Musée Jenisch.
C'est en 1908 à Genève que Ferdinand Hodler, alors âgé de 55 ans, rencontre Valentine Godé-Darel, une Parisienne divorcée et de 20 ans sa cadette. La première partie de l'exposition s'attarde sur les débuts de leur relation, lorsque Valentine devient le modèle puis rapidement la maîtresse du peintre.
Leur idylle est tumultueuse, faite de ruptures et de retrouvailles, comme en témoignent les carnets de croquis de l'artiste. Dans cette première partie, les visiteurs découvrent les oeuvres allégoriques et les nombreux portraits où Valentine apparaît comme modèle, à l'instar de "Femme joyeuse" ou "Splendeur linéaire".
L'accrochage présente également les autres projets artistiques qui occupent Hodler à cette époque, notamment la conception de ses toiles monumentales "L'Amour" et "Le Désir".
"Personne n'a encore jamais fait cela"
La deuxième aile du musée retrace la fin de vie de Valentine Godé-Darel, qui apprend qu'elle est atteinte d'un cancer en 1913, en même temps que sa grossesse. Dès qu'il la sait condamnée, Hodler va documenter "en direct" la lente et douloureuse évolution de la maladie de celle qui fut "la passion la plus intense de sa vie", souligne le dossier le presse.
Cette série se compose de quelque 200 oeuvres - dessins, peintures et pages de carnets - qui traduisent "sans ménagement" l'agonie de Valentine. Ferdinand Hodler viendra même la peindre encore une fois, au lendemain de sa mort, le 25 janvier 1915.
"Compte tenu de sa qualité graphique, de l'ampleur de la série et de son caractère unique, le cycle de Valentine est sans aucun doutel'une des contributions majeures à l'histoire de la peinture moderne", écrit le Musée Jenisch.
Décédé trois ans après sa bien-aimée, Hodler était conscient de la portée de son oeuvre, lui qui aurait confié à une amie et collectionneuse: "Personne n'a encore jamais fait cela."
Ce cycle de Valentine mourante n'avait plus donné lieu à une présentation publique d'importance depuis 1976 et une exposition au Kunsthaus de Zurich, selon l'établissement veveysan.
Carnets numériques
L'exposition s'intéresse aux nombreux carnets tenus par Hodler tout au long de sa vie, sur ses réflexions, croquis, observations, adresses, listes de courses, calculs de proportions et autres comptes qu'il tenait dans des petits carnets de laitier à couverture bleue. Pour la première fois, et grâce aux moyens numériques, le public pourra feuilleter lui-même les carnets dédiés à Valentine.
De quoi éprouver plus intensément encore, "l'émotion singulière qui se dégage du cycle de Valentine".
En plus des oeuvres du Musée Jenisch, issues de la donation et du legs Rudolf Schindler en 2014 et 2015, l'exposition a été rendue possible grâce à de nombreux prêteurs privés ou institutionnels, de Suisse comme de l'étranger,
Pour cette exposition, le musée s'est associé à l'Institut Ferdinand Hodler à Genève, le centre de recherche dédié au peintre berno-genevois.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Vaud
Un crédit pour rénover la route des Diablerets
Le Grand Conseil vaudois a donné mardi son feu vert unanime à un crédit de 21 millions de francs pour réhabiliter le tronçon En Favrins de la route cantonale qui mène aux Diablerets. Ces travaux conséquents dureront entre cinq et six ans.
"Ce tronçon de 1,2 km, très sinueux, est en bien mauvais état", a expliqué le député Pierre-Alain Favrod (UDC). La route a été construite vers la fin des années 1950 et le début des années 1960.
Les travaux de rénovation se feront par étapes, sur cinq à six ans, entre fin avril et fin octobre. "C'est une intervention longue et assez lourde. Il est impossible de fermer la route, car il s'agit de l'accès principal aux Diablerets", a rappelé le député.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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