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Suisse

Stabiliser l'AVS a pesé lourd lors de la votation sur RFFA

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Nombre de votants ont plébiscité la RFFA, y voyant un moyen de résoudre deux problèmes urgents d'un coup: le financement de l'AVS et la réforme de l'imposition des entreprises (archives). (©KEYSTONE/CHRISTIAN BEUTLER)

Le souci de stabiliser l'AVS a dominé lors de la votation sur la RFFA. Inquiets pour leur retraite, les Suisses ont approuvé le texte malgré leur réticence concernant la réforme de l'imposition des entreprises et l'amalgame de deux sujets, selon l'analyse VOTO.

Le financement additionnel de l'AVS n'était guère contesté, souligne l'enquête VOTO publiée jeudi. Il a même incité 13% des votants à plébisciter la RFFA, malgré leurs réserves par rapport à la réforme de l'imposition des entreprises. Le texte a ainsi pu passer le cap sans aucun problème, récoltant 66,4% des voix lors de la votation populaire du 19 mai.

Les opposants, qui ont largement critiqué l'association de deux sujets distincts - la réforme de l'imposition des entreprises et le financement supplémentaire de l'AVS - comme antidémocratique, n'ont pas non plus réussi à couler le projet. Même si une majorité de l'électorat partageait cet avis, nombre d'entre eux y ont vu une possibilité de résoudre deux problèmes urgents d'un coup.

L'analyse VOTO pointe encore des difficultés de compréhension considérables du projet RFFA pour expliquer les résultats de la votation. Près d'une personne sur cinq a donc eu recours aux recommandations de vote, ce qui représente une proportion particulièrement élevée. Et les recommandations pour le "oui" étaient largement majoritaires.

Pas une votation pour ou contre l'UE

Le deuxième objet des votations du 19 mai, la mise en oeuvre de la directive de l'Union européenne (UE) sur les armes acceptée par 63,7% des votants, a quant à elle été marquée par la volonté des Suisses de se protéger contre une utilisation abusive des armes. Ce motif est revenu un peu plus souvent que d'autres motifs en rapport avec Schengen ou l'UE, expliquent les auteurs de l'enquête.

Ils notent toutefois que l'objet n'a pu obtenir une majorité confortable que grâce aux personnes ne voulant pas mettre en péril ces accords, sans pour autant considérer comme nécessaire l'adoption d'une réglementation plus restrictive. Si la position vis-à-vis de l'Europe a joué un rôle essentiel, la votation n'a cependant pas été considérée comme un tournant dans les relations Suisse-UE, poursuivent les auteurs de l'analyse VOTO.

Seule une minorité de votants pensait que la Suisse pourrait être exclue des accords de Schengen et de Dublin. De fait, le verdict populaire ne peut être considéré comme un vote pour ou contre l'Europe, affirment-ils. Cela explique le faible taux de participation pour une votation en rapport avec l'UE.

L'enquête a été menée auprès de 1519 votants. Financée par la Chancellerie fédérale, elle a été réalisée conjointement par le Centre d'études sur la démocratie Aarau, le centre de recherche FORS et l'institut de sondage LINK.

(KEYSTONE-ATS)

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Suisse

Personne ne devine la bonne combinaison de l’Euro Millions

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La loterie transnationale Euro Millions est proposée dans douze pays européens, dont la Suisse. (© Keystone/SALVATORE DI NOLFI)

Personne n'a trouvé la combinaison gagnante à l'Euro Millions vendredi soir. Pour gagner, il fallait jouer les numéros 11, 21, 39, 40 et 43 et les étoiles 2 et 8.

Lors du prochain tirage mardi, 101 millions de francs seront en jeu, indique la Loterie Romande. Cette loterie transnationale est proposée dans douze pays européens, dont la Suisse et le Liechtenstein.

https://jeux.loro.ch/games/euromillions

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Climat

Blatten (VS): 70% du village passe en zone inconstructible

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Guillaume Favre-Bulle (géologue cantonal), Franz Ruppen (conseiller d'Etat), Matthias Bellwald (président de Blatten) et Chrstian Studer (ingénieur) ont présenté les nouvelles cartes des dangers naturels pour Blatten. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Cinq mois et demi après la catastrophe de Blatten, la commune haut-valaisanne bénéficie de nouvelles cartes des dangers naturels. Il ne sera désormais plus possible de reconstruire le hameau de Ried. Quant à Blatten, 70% du village se retrouve en zone rouge.

Les cartes des dangers révisées intègrent l’ensemble des dangers naturels gravitaires : inondations, érosions de berges, laves torrentielles, glissements de terrain, chutes de pierres et blocs, éboulements et avalanches et d’autres dangers tels que des ruptures glaciaires.

Les interactions entre ces processus naturels ont également été analysées. Un nouvel éboulement du Petit Nesthorn ou une lave torrentielle provoquerait un embâcle sur la rivière Lonza.

L'effondrement du glacier du Birch a réduit de 15,7 hectares la surface disponible pour la reconstruction. Il reste encore 14,2 hectares utilisables dont 6,8 situés à Blatten même. La surface constructible au coeur du village s'est réduite de 70%. Le hameau de Ried ne pourra pas être reconstruit, puisque désormais à 100% en zone rouge.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Suisse

Exercice national de gestion de crise: bilan intermédiaire positif

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Le Conseil fédéral a tenu trois séances extraordinaires pendant les deux jours de l'exercice intégré 2025 (archives). (© KEYSTONE/GIAN EHRENZELLER)

La Confédération tire un bilan intermédiaire positif de l'exercice national de gestion de crise qui s'est déroulé jeudi et vendredi. Une multitude d'acteurs, aux trois échelons de l'Etat, ont collaboré durant cet "exercice intégré".

Selon ce premier bilan, l'objectif d'examiner la collaboration et la coordination de la gestion de crise sur le plan politico-stratégique à l'échelle nationale a été atteint. L'évaluation finale de l'exercice sera réalisée durant la première moitié de 2026, a indiqué vendredi la Chancellerie fédérale dans un communiqué. Sur cette base, un rapport sera établi, avec des recommandations d'amélioration concrètes.

L'exercice, qui "s'est rapidement transformé en un défi complexe et plausible", a commencé jeudi à 03h00 du matin et s'est poursuivi jusqu'à vendredi soir. Dans le scénario, la Suisse devait gérer une menace hybride. Une guerre éclatait entre deux pays fictifs situés à la périphérie de l'Europe et le gouvernement de l'Etat attaqué se réfugiait à Genève.

Conséquence: la Suisse devait faire face à des revendications politiques, à des cyberattaques contre les infrastructures ferroviaires et hospitalières, à la présence de drones près d'infrastructures critiques et à des difficultés dans les chaînes d'approvisionnement. Elle devait encore faire face à une menace diffuse d'intervention militaire, à la perspective d'un afflux de réfugiés et à des attentes d'acteurs internationaux à son égard.

165 observateurs

De nombreux acteurs ont pris part à l'exercice: l'administration fédérale, les organisations de gestion de crise de tous les cantons, plusieurs chancelleries d'Etat, le Parlement fédéral, le Ministère public de la Confédération, la Principauté du Liechtenstein, plusieurs conférences intercantonales, les villes de Berne, Zurich, Genève, Bienne et Thoune, ainsi que des organisations scientifiques, Migros, les CFF et plusieurs hôpitaux.

Le Conseil fédéral a tenu trois séances extraordinaires pendant les deux jours de l'exercice. L'organisation de crise de l'administration fédérale, entrée en vigueur le 1er février dernier, a aussi pu être testée, avec la mise en place d'un état-major de crise politico-stratégique et d'un état-major de crise opérationnel.

Au total, 165 observateurs se sont répartis dans toute la Suisse et au Liechtenstein pour observer méthodiquement la gestion de crise au sein des organisations participantes, a développé la Chancellerie fédérale. Et de relever qu'il s'agissait d'un des exercices de crise les plus vastes et les plus complexes qui aient jamais été réalisés sur le plan politico-stratégique en Suisse.

L'exercice a été organisé conjointement par la Confédération et les cantons. La codirection était assurée par le conseiller d'Etat grison Martin Bühler et par Erika Laubacher-Kubat, de la Chancellerie fédérale. La plateforme politique du Réseau national de sécurité a assuré la supervision du projet.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Vaud

Le budget 2026 de Montreux dans le rouge pour 4,5 millions

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Le budget de la commune de Montreux affiche un déficit de 4,5 millions de francs en 2026 (archives). (© Keystone/VALENTIN FLAURAUD)

Le budget 2026 de la commune de Montreux (VD) affiche un déficit de 4,5 millions sur une enveloppe globale de plus de 200 millions de francs. Des changements structurels au sein de l'administration et la nouvelle péréquation financière cantonale justifient une augmentation des charges de fonctionnement tout en maintenant un déficit constant, indique vendredi sa Municipalité.

Le déficit du budget 2025 était de 4,2 millions de francs. Les charges de fonctionnement atteignent 204 millions (+18,3% par rapport à 2025), principalement en raison de la réorganisation de la péréquation et des contributions intercommunales. Les recettes, elles, s’élèvent à près de 200 millions (+18,6 %), portées notamment par des revenus exceptionnels, dont un legs de 3,8 millions destiné à un fonds spécifique, précise la Ville dans son communiqué.

Les recettes fiscales demeurent stables à environ 103 millions de francs, tandis que le revenu du patrimoine progresse à 11,6 millions, "reflet d’une optimisation de la gestion des biens communaux", selon la Municipalité.

Malgré le résultat négatif, le budget 2026 conserve une marge d'autofinancement positive de 1,2 million, "signe d'une gestion prudente et responsable", selon la Municipalité.

Sur le plan économique, la Ville maintient ses investissements essentiels et "poursuit une politique budgétaire équilibrée, centrée sur la qualité des prestations à la population et la maîtrise des coûts". La fin prochaine du projet de rénovation du Centre de congrès (2m2c) marquera une étape-clé, en offrant un outil modernisé au service du développement économique et culturel de Montreux, soulignent encore les autorités communales.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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