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Cinéma

Visions du Réel: une ouverture placée sous le signe de la migration

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La conseillère fédérale Elisabeth Baume-Schneider (en jaune) se trouve au centre avec Emilie Bujès, la directrice artistique de Visions du Réel, entre Raymond Loretan, président du Festival et Mélanie Courvoisier, directrice administrative vendredi soir lors de l'ouverture de la 54e édition à Nyon. (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Festival Visions du Réel a ouvert ses portes, avec un accent mis sur la migration vendredi soir. Elisabeth Baume-Schneider a fait sa première apparition comme conseillère fédérale au rendez-vous annuel du cinéma documentaire en Suisse.

Pour la ministre de la justice, le regard du cinéma documentaire sur le réel est essentiel, a-t-elle déclaré en substance vendredi soir. Le festival nyonnais offre à voir "ce qui figure très justement dans le nom du festival et qui par définition nous concerne toutes et tous: le réel."

"Le cinéma du réel pose des repères sociaux et historiques", a relevé la Jurassienne. La migration, au centre de son action politique actuelle, était aussi le thème abordé par le film projeté vendredi soir: "Nightwatchers", de Juliette de Marcillac. La réalisatrice française, qui était aussi présente à Nyon, a suivi le quotidien de bénévoles venant en aide aux migrants à la frontière franco-italienne.

163 films

Ce regard sur le réel, les amateurs du rendez-vous nyonnais pourront l'affûter grâce aux 163 films - dont 82 qui n'ont encore jamais été vus - que proposent la directrice artistique Emilie Bujès et son équipe.

Outre la projection de deux documentaires qui ont gagné à la dernière Mostra de Venise et à la Berlinale, les spectateurs auront la possibilité de rencontrer la réalisatrice italienne Alice Rohrwacher lors d'une masterclass: son film "La Chimera" est la seule coproduction suisse sélectionnée en compétition à Cannes cette année pour la Palme d'Or.

Production helvétique ce week-end

Ce premier week-end sera marqué par la production helvétique actuelle. Parmi elle, "Dreamers" de la Genevoise Stéphanie Barbey et du Lausannois Luc Peter: à l'âge de neuf ans, Carlos arrive du Mexique à Chicago avec ses trois frères et ses parents. Selon la loi américaine, il est maintenant sans-papiers: la moindre erreur peut le conduire à l'expulsion.

Ce film sera rejoint dans le courant de la semaine par "Para no olvidar" de la Genevoise Laura Gabay: après le coup d'Etat de 1973 en Uruguay, des milliers d'intellectuels et d'artistes ont fui le pays. Son père était l'un d'eux.

Sans oublier "Chagrin Valley" de la Zurichoise Nathalie Berger: dans un entrepôt de la banlieue de Cleveland, les résidents d'une maison de retraite atteints de démence vivent dans un village intérieur artificiel, à l'image de l'Amérique des années 1950.

Rétrospective de Jean-Stéphane Bron

Toujours ce week-end, les cinéphiles pourront se replonger dans la filmographie du cinéaste lausannois Jean-Stéphane Bron, à travers la première rétrospective dédiée à son ½uvre. Et (re)voir "Le Génie helvétique" (2003): ce long-métrage documentaire, vu par plus de 105'000 spectateurs en Suisse, suit l'élaboration en commission de la loi sur le génie génétique (Gen-Lex), jusqu'à la discussion et la votation au Parlement.

Le festival reste sur une formule partiellement hybrique. Les amateurs de documentaires ont la possibilité de voir une partie des films en ligne après leur diffusion dans une des six salles du festival, via un abonnement au coût modique. Le rendez-vous des cinéphiles, qui se tient pendant dix jours jusqu'au 30 avril, remettra ses différents prix vendredi prochain.

Accueil 28 mars

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Cinéma

Une Palme d'or d'honneur pour Harrison Ford avant "Indiana Jones 5"

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Harrison Ford est arrivé sur le tapis rouge au bras de Calista Flockhart. (© KEYSTONE/AP/Vianney Le Caer)

Harrison Ford a reçu une Palme d'or d'honneur jeudi soir à Cannes. Il a monté les marches sous les acclamations, mais sans fouet, ni chapeau, pour la projection en avant-première d'"Indiana Jones et le cadran de la destinée", un des moments forts du 76e Festival.

Quinze ans après le quatrième épisode, lui aussi projeté hors compétition, l'acteur américain de 80 ans était de retour sur la Croisette, cette fois devant la caméra de James Mangold, qui a réalisé le biopic "Walk The Line" sur Johnny Cash en 2005. Il succède à la réalisation à Steven Spielberg, qui avait jusqu'ici dirigé tous les volets depuis 1981.

Disney, qui a mis la main sur la saga en même temps que sur "Star Wars" en rachetant Lucasfilm en 2012, a déjà prévenu que ce serait la dernière apparition de Harrison Ford dans l'un des rôles les plus marquants.

Longue carrière

Sa longue carrière a été distinguée par le Festival, qui lui a remis une Palme d'or d'honneur avant le début de la projection. Tom Cruise, venu à Cannes l'an dernier pour présenter en avant-première "Top Gun: Maverick", avait lui aussi reçu une Palme d'or surprise.

Visiblement très ému, Harrison Ford, qui a incarné un large éventail de personnages, du Han Solo de "Star Wars" à "Blade Runner", s'est dit "profondément touché" par cette récompense.

Son passage en début de soirée sur le tapis rouge cannois, vêtu d'un costume sombre et d'un noeud papillon, en compagnie de son épouse Calista Flockhart, a électrisé le public, notamment sur la musique emblématique de la saga, composée par John Williams.

Avant l'équipe du film - qui compte dans ses rangs Phoebe Waller-Bridge, de la série "Fleabag", ou Mads Mikkelsen -, le réalisateur britannique Steve McQueen, le rappeur français OrelSan ou encore le cacique Raoni Metuktire, défenseur emblématique de la forêt amazonienne, ont eux aussi monté les 24 fameuses marches pour assister à la projection.

Pour le public, il faudra attendre encore quelques semaines avant de découvrir "Indiana Jones 5" sur grand écran, puisque sa sortie en salles n'est prévue que fin juin.

Année du documentaire ?

Côté compétition, la soirée de jeudi était consacrée à la projection de deux longs-métrages, dont "Black Flies" du Français Jean-Stéphane Sauvaire. Adapté du roman "911" de l'écrivain américain Shannon Burke, Sean Penn y partage l'affiche avec l'ancien boxeur Mike Tyson - annoncé absent du tapis rouge cannois - dans un thriller suivant le quotidien de deux médecins confrontés à la violence à New York.

Sauvaire, 54 ans, avait déjà présenté "Johnny Mad Dog", sur des enfants-soldats en Afrique, dans la section "Un certain regard" à Cannes en 2008.

Le second film en compétition, "Jeunesse", est signé du grand documentariste chinois Wang Bing, habitué des films-fleuve sur les laissés-pour-compte de son pays. Il y dépeint en trois heures et demie la vie des travailleurs du textile dans une cité à 150 kilomètres de Shanghai.

Après Laura Poitras ("Toute la beauté et le sang versé") à Venise et Nicolas Philibert ("Sur l'Adamant") à Berlin, un nouveau documentaire va-t-il gagner la récompense suprême dans un grand festival de cinéma, alors que 2023 est l'année dédiée à ce genre ? Réponse le 27 mai.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Cinéma

Lambert Wilson présidera le jury du Festival de Locarno

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L'acteur français Lambert Wilson présidera le jury de la prochaine édition du Festival du film de Locarno (archives). (© KEYSTONE/EPA ANSA/ETTORE FERRARI)

L'acteur français Lambert Wilson présidera le jury de la 76e édition du Locarno Film Festival. Elle se tiendra du 2 au 12 août.

Lambert Wilson est un acteur polyvalent et féru de risque. Il a toujours fait preuve d'une "curiosité extraordinaire à l'égard des possibilités offertes par le cinéma", relève jeudi le directeur artistique du festival Giona A. Nazzaro, cité dans un communiqué. Et d'ajouter que Lambert Wilson incarne de ce fait "un président du jury idéal".

Le jury que le Français dirigera remettra le Lépoard d'or le 12 août.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Cinéma

NIFFF: Josiane Balasko invitée d'honneur et présidente du jury

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Lors de sa venue au NIFFF, Josiane Balasko donnera une conférence sur son travail littéraire et son amour du genre dans le cadre du forum New Worlds of Fantasy (archives). (© KEYSTONE/EPA/CLAUDIO PERI)

L'actrice et réalisatrice française Josiane Balasko sera l'invitée d’honneur et la présidente du jury international du Neuchâtel International Fantastic Film Festival (NIFFF). La prochaine et 22e édition de celui-ci se tiendra du 30 juin au 8 juillet.

Scénariste, mais également autrice, Josiane Balasko, 73 ans, participera au forum littéraire New Worlds of Fantasy, en collaboration avec Vertigo, le magazine culturel de RTS La Première, a indiqué jeudi le NIFFF. Une occasion pour le public de découvrir sous un angle nouveau cette figure incontournable du cinéma français.

Artiste à la carrière jalonnée d’½uvres cultissimes, Josiane Balasko s’est illustrée dans tous les registres, comique comme dramatique, aussi bien au théâtre qu’au cinéma, devant comme derrière la caméra. Elle a été membre de la mythique troupe du Splendid dans les années 1970 et 1980, rappelle le communiqué.

Josiane Balasko a coécrit et joué notamment dans Les bronzés font du ski (1979) et Le père Noël est une ordure (1982). Egalement réalisatrice, elle a signé dès 1985 huit longs métrages, parmi lesquels Ma Vie est un enfer (1991), une comédie fantastique virulente qui laisse transparaître son amour pour le genre.

Avec Gazon maudit, Josiane Balasko a reçu le César du meilleur scénario en 1995.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Cinéma

Adèle Haenel acte avec fracas son arrêt du cinéma

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L'actrice Adèle Haenel dit adieu au cinéma et entend désormais se consacrer au théâtre. (archives) (© KEYSTONE/EPA/JULIEN DE ROSA)

L'actrice Adèle Haenel a acté mardi avec fracas son "arrêt du cinéma" dans une lettre à Télérama dénonçant "la complaisance" du 7e art vis-à-vis des agresseurs sexuels ainsi que "la manière dont (il) collabore" avec le capitalisme.

Trois ans après qu'elle a quitté la salle des Césars pour s'opposer au sacre de Roman Polanski, rattrapé par des accusations anciennes de viol, l'actrice du "Portrait de la jeune fille en feu" ou des "Combattants" veut "dénoncer la complaisance généralisée du métier vis-à-vis des agresseurs sexuels et (...) la manière dont ce milieu collabore avec l'ordre mortifère écocide raciste du monde".

"Dans un contexte de mouvement social historique, on attend de voir si les pontes du cinéma comptent - comme les sponsors de l'industrie du luxe - sur la police pour que tout se passe comme d'habitude sur les tapis rouges du Festival de Cannes", poursuit-elle, à une semaine de son ouverture.

"Remplir de vent l'espace médiatique a un but, celui de rendre l'ordre bourgeois aussi naturel que le bleu du ciel et de rendre inaudibles, marginales, les voix de celleux qui organisent la résistance (...). Continuer de rendre désirable ce système est criminel", ajoute-t-elle.

"Mais elles et eux toustes ensemble pendant ce temps se donnent la main pour sauver la face des Depardieu, des Polanski, des Boutonnat", ajoute Adèle Haenel, citant le célèbre acteur, le réalisateur et le patron du Centre national du cinéma (CNC), tous accusés de violences sexuelles qu'ils contestent.

Fin 2019, l'actrice aux deux César avait brisé l'omerta dans le cinéma français en dénonçant "l'emprise" du réalisateur Christophe Ruggia alors qu'elle était adolescente, conduisant à sa mise en examen pour "agressions sexuelles sur mineur".

En 2021, Adèle Haenel assurait la voix off de l'adaptation du roman de Didier Eribon, "Retour à Reims", sortie en salles, mais sa carrière était sinon à l'arrêt. Elle dit vouloir désormais poursuivre sa collaboration théâtrale avec Gisèle Vienne, une metteuse en scène contemporaine.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / blg / afp

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