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Culture

Une édition presque normale pour le Festival de la Cité

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Le Festival de la Cité à Lausanne revient presque à la normale cet été (Archives © KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Festival de la Cité à Lausanne étend son territoire et ses horaires pour accueillir le maximum de monde cet été. Les 90 projets artistiques proposés du 6 au 11 juillet seront montrés dans une quinzaine de lieux de la capitale vaudoise, parfois dès le matin.

Pour la première fois en 49 éditions, des spectacles seront montrés dès 15h30, voire dès 10h00 le week-end. "Nous voulons désormais attirer des papillons de nuit et de jour", a relevé Myriam Kridi, directrice du festival, jeudi lors d'une conférence de presse.

Habitué à se déployer hors de son quartier historique de la Cité, le festival va encore plus s'étirer cette année avec neuf scènes et sept autres lieux artistiques. Ils seront regroupés autour de quatre espaces distincts: la Cité, l'Hermitage, Sauvabelin et la clairière de Tridel.

Cet éparpillement géographique et temporel vise à attirer le plus de spectateurs possible, tout en respectant les normes sanitaires. Au-delà des aspects Covid, l'objectif consiste aussi à proposer des ambiances différentes dans chaque lieu et à chaque heure, a expliqué Myriam Kridi.

Pour organiser ses différentes scènes, le festival se base sur les dernières décisions du Conseil fédéral, qui indiquent notamment que les grands événements en plein air devraient pouvoir accueillir jusqu'à 3000 personnes debout à partir du 1er juillet. Le port du masque restera obligatoire et la consommation de boissons et nourriture se fera assise. Quant à savoir exactement qui pourra accéder au festival, la question est encore ouverte, a reconnu Myriam Kridi.

Performance culinaire

La directrice s'est réjouie d'un retour progressif "à la vraie vie" et à ce qui fait "la nature même" du Festival de la Cité, à savoir "la convivialité et une programmation pluridisciplinaire avec des artistes du monde entier."

Dix-neuf nationalités sont représentées cette année parmi les artistes. Ils montreront 90 projets pour un total de 202 représentations dans une programmation qui a "bien peu à envier à une édition normale". Il y en aura pour tous les goûts entre musique, danse, théâtre, cirque et autres spectacles pour enfants.

Parmi les nouveautés de cette année, une performance culinaire est notamment programmée tous les midis et soirs à la cantine de Sauvabelin, où un duo d'artistes et un chef imagineront la cuisine du futur. Quelque 720 couverts sont prévus durant la semaine.

Parmi les autres rendez-vous inédits, un talk-show de 45 minutes sera organisé chaque jour au verger de l'Hermitage et diffusé en direct sur la chaîne La Télé. L'émission donnera la parole à des artistes et proposera des fictions.

Le budget total se monte à environ 2 millions de francs, semblable à une édition d'avant le coronavirus. Plus de 300 personnes travailleront pour le festival durant les six jours de la manifestation.

Lors de sa dernière édition normale en 2019, le Festival de la Cité avait attiré quelque 100'000 spectateurs. L'an dernier, pour éviter l'annulation pure et simple, il avait organisé "Aux confins de la Cité", une série de rendez-vous sur inscriptions qui avaient attiré 6000 personnes.

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Culture

Notre-Dame de Paris accueillera des visiteurs en décembre

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Les portes de Notre-Dame de Paris seront à nouveau ouvertes aux visiteurs individuels dès le 8 décembre (archives). (© KEYSTONE/EPA/TERESA SUAREZ)

Les visiteurs individuels pourront entrer à Notre-Dame de Paris dès le 8 décembre, gratuitement mais sur réservation. Les groupes de pèlerins devront attendre février, a indiqué la responsable de la gestion des publics de la cathédrale jeudi.

La première cérémonie d'inauguration de Notre-Dame est prévue le 7 décembre et la première messe sera célébrée le lendemain dans ce chef-d'oeuvre de l'art gothique qui avait été touché par un incendie le 15 avril 2019.

"Dès le 8 décembre, la cathédrale sera ouverte à tout visiteur individuel", rappelle Sybille Bellamy-Brown dans "Paris Notre-Dame", l'hebdomadaire du diocèse de Paris, en détaillant le dispositif d'accueil.

40'000 personnes par jour attendues

L'entrée sera "bien entendu gratuite", sauf pour le Trésor qui, "étant un musée à l'intérieur de la cathédrale, a un statut particulier". Il faudra toutefois réserver sur un site prochainement mis en ligne: "des réservations d'accès facilité, ouvertes jusqu'à deux jours avant, garantiront un créneau fixe d'entrée".

Il y aura aussi en parallèle "la possibilité d'entrer sans réservation" car Notre-Dame, "comme tout lieu de culte catholique, est ouverte à tous", ajoute Mme Bellamy-Brown qui invite dans ce cas à "s'armer de patience" pour entrer dans la cathédrale qui attend jusqu'à 40'000 personnes par jour.

Quant aux fidèles souhaitant participer à des messes, ils pourront entrer "sans réservation, dans la limite des places disponibles". Concrètement il y aura donc des files différentes selon les cas de figure - avec ou sans réservation, fidèle ou touriste...

Les groupes de pèlerins seront eux accueillis "à partir de février", sur inscription et "par petits groupes de dix personnes maximum", ajoute Mme Bellamy-Brown.

Troisième phase

Enfin pour les visites et conférences à but culturel et patrimonial, "il faudra attendre la troisième phase, à partir de la Pentecôte 2025" début juin. Les réservations ouvriront en mars, avec de nouveaux créneaux "ajoutés progressivement, trois mois à l'avance", assure la responsable.

Pour accueillir le public, le diocèse a prévu une équipe de 500 bénévoles, qu'elle est en train de mettre sur pied: "il suffit d'être disponible régulièrement, idéalement trois à quatre heures par mois, tout au long de l'année 2025", explique Mme Bellamy-Brown.

Par ailleurs, une application sera disponible "dès l'ouverture de la cathédrale" en français, anglais et espagnol, avant l'ajout d'autres langues courant 2025.

Pour les personnes malvoyantes, des planches tactiles et maquettes 3D seront disponibles. Enfin, un nouveau dossier pédagogique en trois langues, à destination des enseignants, sera prochainement mis en ligne, explique la responsable.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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Culture

La Ville de Genève acquiert le fonds photographique Crispini

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La Ville de Genève a acquis le fonds photographique de Nicolas Crispini, lui-même photographe, exposé ici en 2013 à Rossinière (image d'illustration). (© KEYSTONE/JEAN-CHRISTOPHE BOTT)

Le Conseil administratif de la Ville de Genève a approuvé l’acquisition du fonds photographique Crispini. Bien qu'entièrement financée par un mécène genevois, une proposition formelle (PR) d’acquisition à zéro franc sera déposée auprès du Conseil municipal pour des motifs légaux.

Constitué durant plusieurs décennies par Nicolas Crispini, expert reconnu en photographie romande, le fonds est appelé à rejoindre les collections de la Ville au Centre d'iconographie de la Bibliothèque de Genève. Il regroupe 2923 unités originales, dont l'intérêt scientifique et historique a été largement reconnu comme témoignage photographique de l’histoire de la région, écrit la Ville jeudi dans un communiqué.

Ce fonds est complété par la remise des fichiers de numérisation et des métadonnées associées aux documents. Ce travail préparatoire professionnel équivaut à deux années de travail à plein temps et révèle un engagement profond envers la préservation du patrimoine photographique genevois, souligne la Ville.

Ce fonds sera entièrement financé grâce à la générosité d’un mécène genevois, conscient de la valeur patrimoniale que représentent ces ½uvres et soucieux que celles-ci puissent compléter les collections de la Ville de Genève. Afin que cette donation qui implique une extension du patrimoine public soit officiellement actée, une proposition formelle a été adoptée jeudi par le Conseil administratif en prévision de la prochaine séance du délibératif.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le Musée du Léman à Nyon expose bien plus que des cartes

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Une centaine de cartes consacrées au Léman sont exposées à Nyon au Musée du Léman. (© KEYSTONE/LAURENT GILLIERON)

Pour sa nouvelle exposition temporaire, inaugurée jeudi à Nyon, le Musée du Léman met en lumière une centaine de cartes consacrées au plus grand lac d'Europe. Pour les concepteurs, il ne s'agit pas tant de parler de géographie, que de s'intéresser au regard porté sur cette étendue d'eau à différentes époques.

"Une carte est le reflet plus ou moins fidèle de l'espace qu'elle représente. Mais c'est aussi le reflet de son époque, de son cartographe, des préoccupations et des intentions de ce dernier. Une carte peut permettre de se repérer ou de planifier un itinéraire, mais aussi de revendiquer un territoire, de transmettre un savoir scientifique ou d'attirer des touristes", écrivent les organisateurs dans le dossier de presse.

Intitulée "Ceci n'est pas une carte", l'exposition brosse un "portrait protéiforme du Léman" en s'appuyant sur ces documents. Les visiteurs découvriront ainsi la Table de Peutinger, représentant le réseau routier de l'Empire romain à l'époque d'Auguste et qui constitue la plus ancienne carte sur laquelle figure le Léman, identifié comme "lac de Lausanne".

Lac de Vevey, d'Evian ou de Morges

Le public aura également l'occasion de s'étonner d'une représentation du Léman "à l'envers", héritage d'une convention moyenâgeuse selon laquelle une carte devait être orientée vers Jérusalem. Les divers documents exposés montreront en outre que le nom du lac a changé plusieurs fois, puisque suivant les cartes, il est fait mention du lac de Genève, de Thonon, de Vevey, de Morges, d'Evian, ou encore du lac Léman.

Pour décliner la thématique plus largement et toucher un public étendu, divers événements auront lieu jusqu'à la clôture de l'exposition le 31 août 2025. Au menu: visites guidées, ateliers de dessin, course d'orientation, randonnées pédestres ou encore livret de visite destiné aux plus jeunes.

L'exposition donnera également lieu à la publication du "Grand Atlas du Léman". Plus qu'un précis de géographie, l'ouvrage fera office de "livre d'histoire qui remonte les siècles de carte en carte", écrivent les organisateurs.

Cet article a été publié automatiquement. Source : ats

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Culture

Le Nobel de littérature décerné à l'autrice sud-coréenne Han Kang

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Han Kang a été récompensée "pour sa prose poétique intense qui affronte les traumatismes historiques et expose la fragilité de la vie humaine". (© KEYSTONE/AP/Lee Jin-man)

Le prix Nobel de littérature a été décerné jeudi à l'autrice sud-coréenne Han Kang, âgée de 53 ans, première Sud-coréenne à remporter la récompense en littérature. Han Kang écrit poèmes, nouvelles et romans en coréen.

Elle a été récompensée "pour sa prose poétique intense qui affronte les traumatismes historiques et expose la fragilité de la vie humaine", a expliqué le jury dans un communiqué. Parallèlement à l'écriture, elle s'est également consacrée à l'art et à la musique, ce qui se reflète dans l'ensemble de sa production littéraire.

"L'oeuvre de Han Kang se caractérise par cette double exposition de la douleur, une correspondance entre le tourment mental et le tourment physique, en lien étroit avec la pensée orientale", a précisé l'Académie suédoise.

L'autrice, née le 27 novembre 1970 à Gwangju en Corée du Sud. a "une conscience unique des liens entre le corps et l'âme, les vivants et les morts, et, par son style poétique et expérimental, elle est considérée comme novatrice dans le domaine de la prose contemporaine", a dit devant la presse le président du comité Nobel Anders Olsson.

Han Kang a percé au niveau international avec son roman la Végétarienne (2007). Ecrit en trois parties, le livre dépeint les conséquences violentes du refus de sa protagoniste Yeong-hye de manger de la viande, entrainant son rejet brutal par son entourage.

C'est la première sud-coréenne à remporter le Prix Nobel de littérature. Le seul autre Sud-coréen couronné d'un prix Nobel - de la paix - remonte à l'an 2000, lorsque l'ancien président (de 1998 à 2003) Kim Dae-Jung a été sacré pour "son travail pour la paix et la réconciliation avec la Corée du Nord".

L'an dernier, le dramaturge norvégien Jon Fosse avait remporté la prestigieuse récompense de belles lettres.

Cet article a été publié automatiquement. Sources : ats / afp

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