Suisse
Les franchises n'augmenteront pas régulièrement
Les franchises de l'assurance maladie n'augmenteront pas régulièrement. La majorité de l'UDC et la gauche se sont alliées vendredi pour enterrer en votations finales la révision de la loi au National par 101 voix contre 63 et 28 abstentions.
Fixée à 150 francs en 1996, la franchise de base est passée à 230 francs dès 1998 puis à 300 francs dès 2004. Les franchises à option s'échelonnent quant à elles actuellement de 500 à 2500 francs.
Forcé de légiférer par le Parlement, le gouvernement a développé un concept qui ne concerne pas les enfants. Toutes les franchises des adultes devaient grimper de 50 francs dès que les coûts bruts moyens par assuré auraient dépassé treize fois la franchise ordinaire.
La prochaine étape devait être franchie lorsque les coûts par assuré auraient dépassé 3900 francs. En 2016, ils s'élevaient à 3777 francs. La franchise de base devait ainsi passer de 300 à 350 francs peu après l'entrée en vigueur de la loi.
Seul le camp rose-vert avait rejeté ce concept lors des débats dans les Chambres. Il dénonçait un projet inefficace et antisocial, pénalisant surtout les malades chroniques, les personnes âgées et celles qui ont un faible revenu. Le PS avait également annoncé vouloir combattre la révision de la loi par référendum.
Paquet global nécessaire
Vendredi, la gauche a été rejointe par l'UDC pour faire capoter le projet. L'UDC est le seul parti à s'être battu contre la loi sur l'assurance maladie qui a conduit à l'explosion inévitable des coûts de la santé, a tempêté Thomas Aeschi (UDC/ZG). Il n'est pas question de soutenir le rafistolage d'un système en ruine sur le dos de la classe moyenne, il faut un paquet global.
Un argument repris par le PDC, dont une partie des membres s'est abstenue. La hausse des franchises ne frappera que les patients, il n'y a pas de symétrie des sacrifices avec les prestataires de soins, a souligné Leo Müller (PDC/LU). Le PDC ne peut pas soutenir une mesure isolée, les coûts ne pourront être réduits que via un paquet équilibré de mesures.
"C'est plus que grotesque", a fustigé Lorenz Hess (PBD/BE), président de Visana. Le Parlement a longuement discuté de la hausse très modérée des franchises, a ajouté Beat Walti (PLR/ZH) en qualifiant le rejet du projet de "tragédie".
Rien n'a changé depuis le soutien du National à la hausse des franchises, a insisté Lorenz Hess. Exclure la responsabilité individuelle pour des raisons politiques n'est pas cohérent. Pas plus que changer d'avis pour la simple raison qu'on est en année électorale.
Pirouettes électorales
La campagne électorale bat son plein, les partis s'exercent aux pirouettes, a également commenté Balthasar Glättli (Verts/ZH). L'UDC cherche surtout à éviter un débat sur la hausse des primes avant les élections pour reprendre les mesures en question dans un paquet global plus tard, l'a rejoint Roger Nordmann (PS/VD).
Les opposants au projet ne se sont pas laissé influencer par le verdict du Conseil des Etats. En début de matinée, les sénateurs avaient approuvé le projet en votations finales par 27 voix contre 14 et 3 abstentions.
Le dossier des franchises a beaucoup occupé les Chambres lors de la session. Le Conseil des Etats a d'abord refusé un nouveau tour de vis concernant la durée des contrats. Les députés voulaient la fixer à trois ans. Les sénateurs leur ont opposé un "niet" sonnant.
Ils ont par ailleurs balayé quatre motions visant à augmenter le montant de plusieurs franchises et adopter un mécanisme pour les adapter à l'évolution des coûts. Le National en a de son côté enterré une autre voulant faire passer la franchise de base à 500 francs aussi vite que possible.
(KEYSTONE-ATS)
Football
"Cette défaite est rageante"
"Nous avions tout dans les pieds pour gagner ce match !" Raphaël Wicky ne pouvait pas masquer son dépit. L'entraîneur des Young Boysa a quitté Genève avec une montagne de regrets.
"Cette défaite est rageante. Nous avons eu les occasions pour marquer le 2-0 et pour plier le match. Mais tant que le score était de 1-0, nous n'étions à l'abri de rien", poursuit le Valaisan. Il admet que la sortie sur blessure de Quentin Maceiras, touché à la cuisse, est survenue à un moment clé de la rencontre, à l'instant où le Servette FC a donné enfin des signes de vie.
"Tant que le 2-0 ne tombait pas, il y avait de l'espoir. J'ai dit aux joueurs à la pause que ce match pouvait encore tourner, explique pour sa part Alain Geiger. Nous avons su faire le dos rond. Les changements tactiques ont ensuite payé. Nous avons pesé davantage avec deux attaquants. Cette victoire est une belle victoire, acquise contre la meilleure équipe du pays, celle qui possède les plus grands arguments offensifs."
Alain Geiger a tenu à relever les mérites de son joker Hussayn Touati. L'introduction de l'ancien espoir de Lyon et du PSG a été une réussite. "Il a su bousculer les Bernois, lâche son entraîneur. Il a été dans les duels. On va encore le découvrir !"
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse Romande
Olympic bat Massagno en finale de Coupe
Fribourg Olympic a décroché la 11e Coupe de Suisse de son histoire, la cinquième sur les sept dernières éditions.
La troupe de Petar Aleksic s'est imposée 86-76 face à son grand rival Massagno samedi à Fribourg dans une finale qui a tenu ses promesses.
Enfin vainqueur d'un premier trophée en janvier (SBL Cup), Massagno n'est donc pas parvenu à doubler la mise. Le leader du championnat abordait pourtant cette finale avec une pression moindre, face à des Fribourgeois dont la saison s'avérera forcément moins fructueuse que la précédente (triplé Championnat/Coupe de Suisse/SBL Cup).
Mais les hommes de Robbi Gubitosa ont probablement perdu trop d'énergie à devoir courir après le score, après un deuxième quart-temps raté. Leur manque d'adresse au lancer-franc (13/25) et le manque de réussite de leur "sniper" patenté Dusan Mladjan (6 points, à 2/8 au tir) leur ont également coûté cher.
Mbala décisif
Olympic pensait peut-être avoir déjà fait le plus dur en reprenant 15 longueurs d'avance à la 24e minute (54-39), un écart déjà créé juste avant la mi-temps (43-28 après 19'06). Emmené par Marko Mladjan (25 points), Massagno n'a cependant rien lâché, revenant à un point (60-59) à 9'18'' de la fin grâce à un partiel de 20-6.
Mais la défense fribourgeoise s'est resserrée et musclée au meilleur moment. Et le capitaine Boris Mbala (18 points au total) a montré la voie à suivre en attaque en réussissant 8 points d'affilée, dont deux paniers primés armés en l'espace de 40 secondes à la 35e, redonnant ainsi de l'air à son équipe (72-60 avec 5'08'' à jouer).
Fribourg Olympic a ensuite parfaitement géré le "money time" d'une rencontre disputée dans une ambiance de folie devant près de 3000 spectateurs (dont des centaines de Tessinois). Le panier à 3 points inscrit par Milos Jankovic à 1'59'' du "buzzer" a ôté tout espoir à Massagno, alors à nouveau mené de plus de 10 points (80-69).
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Football
Le leader tombe à la Praille
Les Young Boys ne boucleront pas la seconde phase du championnat sans perdre un match. Invaincus depuis le 4 septembre dernier, soit depuis 18 rencontres, ils sont tombés à la Praille.
Dans un choc au sommet qui aura paradoxalement attiré moins de 10'000 spectateurs la saison où la Super League est en passe de battre tous ses records d'affluence, les Young Boys se sont inclinés 2-1 devant le Servette FC. Cette deuxième défaite de la saison ne remet pas en question une seule seconde leur suprématie. L'écart sur leurs vainqueurs du jour est, en effet, de 15 points.
Raphaël Wicky et ses joueurs se demanderont encore longtemps comment ils ont pu laisser échapper les trois points de la victoire. Avec un brin de réalisme en plus et de suffisance en moins, ils auraient dû plier l'affaire à la pause déjà. Les Servettiens étaient, en effet, bien heureux de rejoindre les vestiaires à la 45e minute avec un seul but de retard à leur passif, celui de Jean-Pierre Nsame inscrit de la tête à la 25e sur un centre de Lewin Blum.
Alain Geiger, dont on ne dira jamais assez que la non-reconduction de son contrat est une douce folie, a su trouver les mots pour donner enfin un élan à son équipe. Le 1-1 tombait à la 69e minute avec une déviation magnifique de Hussayn Touati pour Chris Bedia. A la 84e, l'Ivoirien armait cette fois une frappe qu'Anthony Racioppi déviait sur sa droite. Malheureusement pour le gardien bernois, Patrick Pflücke était le plus prompt sur le renvoi.
La sortie sur blessure de Quentin Maceiras à la 66e a pesé lourd dans la balance. Elle a contraint Blum à passer sur le flanc gauche pour laisser le côté droit au nouvel entrant Miguel Chaiwa en souffrance face à Touati, ce joker qui a, sur une inspiration, changé le cours de la rencontre.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
Suisse Romande
Le PS du Valais romand lance huit candidats pour les fédérales
Le PS du Valais romand a désigné samedi huit candidats pour les élections fédérales d'octobre prochain. Pour le National, la liste sera emmenée par le sortant Emmanuel Amoos.
Quelque 150 membres du parti socialiste du Valais romand (PSVr) réunis en congrès samedi après-midi à Haute-Nendaz ont désigné par acclamation les sept candidats au Conseil national. La liste, composée de trois femmes et quatre hommes, sera emmenée par le conseiller national sortant Emmanuel Amoos.
L'élu socialiste est entré sous la Coupole en cours de législature, en juin 2021, pour occuper le siège laissé vacant par Mathias Reynard, élu au Conseil d'Etat valaisan. Domicilié à Sierre, Emmanuel Amoos "fait un super travail à Berne. Il est très impliqué sur le terrain et très rassembleur", indique le président du parti Clément Borgeaud.
Sur la liste figurent six autres candidats: l'actuelle cheffe du groupe PS et gauche citoyenne au Grand Conseil valaisan Sarah Constantin, les députés au Grand Conseil Florian Chappot, Paola Riva Gapany et Christian Roduit, la députée suppléante Emilie Teixeira Perren ainsi que Yannick Morand.
Deuxième siège
Au Conseil national, le parti espère récupérer le deuxième siège perdu en 2015. Une ambition qui "va nécessiter beaucoup de travail", concède Clément Borgeaud, mais son parti est prêt à se lancer dans la bataille "avec des candidatures fortes, aux profils et expériences variées".
Le PSVR se réjouit des listes que présenteront les Jeunesses, les Femmes et le PS60+ du Valais romand lors des fédérales. "Cette multiplicité montre l’engagement fort de nos camarades dans toutes nos sections spécifiques", relève Clément Borgeaud. Des apparentements et sous-apparentements devraient se faire avec le PS du Haut-Valais, le POP Valais, ainsi que les Verts pour une "grande campagne de gauche".
Le jeu sera particulièrement serré: tous les élus au National de la députation valaisanne (2 UDC, 3 Centristes, 1 PLR, 1 socialiste et 1 Vert) à Berne briguent un nouveau mandat.
"Un vrai choix"
Les militants du Valais romand ont aussi lancé samedi l'actuelle conseillère municipale de Monthey Aferdita Bogiqi dans la course pour les Etats. "Avec cette candidate, modèle d'intégration et d'engagement, dont le profil parle à une grande partie de la population, nous offrons un vrai choix aux électrices et électeurs", souligne Clément Borgeaud.
Le PSVr dispose d'un budget de campagne d'environ 90'000 francs.
Les socialistes du Haut-Valais devraient prochainement valider la candidature de Claudia Alpiger pour les Etats.
Nouveau système
Concernant l'élection au Conseil des Etats, le système actuel qui soumet à la population un choix de plusieurs listes partisanes est remplacé avec l'entrée en vigueur de la loi cantonale sur les droits politiques révisée. L'automne prochain, le citoyen se verra donc proposer une seule liste avec tous les noms des candidats au Conseil des Etats.
Figureront d'abord les noms des sortants, par ordre alphabétique, puis ceux des autres candidats, par ordre alphabétique également; le citoyen devra en cocher deux. Actuellement, et depuis 1857, le Valais a toujours été représenté aux Etats par deux élus issus des rangs du Centre (ex-PDC).
Au total, dix personnes composent la députation valaisanne à Berne, huit au National, deux aux Etats.
Cet article a été publié automatiquement. Source : ats
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